Ce n’est pas tous les jours qu’une démarche de limogeage d’un haut fonctionnaire émane de l’Assemblée nationale. C’est pourtant bien ce qui...
Ce n’est pas tous les jours qu’une démarche de limogeage d’un haut fonctionnaire émane de l’Assemblée nationale. C’est pourtant bien ce qui va se passer le vendredi 7 avril prochain à l’ouverture de la session parlementaire. Vingt députés ont décidé de signer une pétition pour exiger le limogeage du Directeur Général de l’ANACM « pour une volonté manifeste de fermer une société comorienne. »
Une pétition contre Jean Marc, le directeur général de l’ANCM circule en catimini dans les bureaux de l’Assemblée nationale. Initiée par un groupement des députés, la pétition a comme objectif de trouver l’avale d’un vote d’une motion de défiance qui sera suivie par un limogeage du directeur Général de l’ANACM. Motivée par le non respect des accords d’engagement entre l’ANCM et l’Assemblée puis AB Aviation et le gouvernement, ces députés pensent que « c’est une humiliation à nos institutions et à la nation toute entière », a évoqué l’un de député initiateur de cette pétition.
Ce groupe des députés dit par ailleurs que « non seulement le mépris de Jean Marc face à la nation, mais son arrogance s'accompagne d'une volonté manifeste de fermer une société comorienne », a noté le député avant d’ajouter : « Nous avons essayé de jouer notre rôle en tant que gardiens et représentants du peuple par un dialogue paisible avec les protagonistes de cette affaire, mais malheureusement le directeur de l’ANCM refuse tout dialogue. Pire encore, il refuse de se plier à la décision du gouvernement. Nous avons simplement demandé plus de respect à notre égard et à nos institutions, une chose que Jean Marck continue à mépriser par cupidité. Donc, si le vice-président Chabhane ne prend pas ses responsabilités, nous élus avons pris la décision de passer à l’acte », a insisté notre interlocuteur.
Un coup de semonce des députés que le vice-président en charge du ministre des transports aura peut-être entendu. « J’en suis convaincu que le Président de la République a déjà manifesté sa volonté de résoudre cette crise à l’amiable. Donc, il faut que chacun prenne ses responsabilités afin d'améliorer ce qui peut l'être au sein des nos institutions », conclu notre député.