Depuis quelques jours, voire quelques semaines, une campagne de calomnie d'une rare violence est menée contre le Ridja et son président...
Depuis quelques jours, voire quelques semaines, une campagne de calomnie d'une rare violence est menée contre le Ridja et son président, Maître Said Larifou. Ces derniers sont devenus des cibles privilégiées avec des attaques à outrance venant de certains individus hostiles au redressement socio-économique des Comores.
N'est-ce pas ubuesque de penser, à tort et au mépris du respect mutuel, que tous les coups sont permis? Quand elles sont fondées, les critiques rentrent dans le cadre naturel du débat public et politique; ce qui n'est le cas ici. Ces invectives sont insensées et non fondées. En fait, cette diabolisation tous azimuts trouve sa source chez ceux qui ont, jusqu'ici, manié la ruse et l'incompétence pour plonger le pays dans le chaos.
Depuis plus de 17 ans, le Ridja est de tous les combats pour dénoncer les injustices et les inégalités sociales afin de rétablir l'État de droit. Il est toujours présent pour défendre, avec entrain, les Comores et les Comoriens, au pays comme à l'extérieur. Vous comprenez bien que le Ridja n'a pas de leçons de patriotisme à recevoir de qui que ce soit.
À Marseille, lorsqu'il fallait défendre les intérêts de la famille du jeune Ibrahim Ali tué par le front national et faire citer Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret à la cour d'assises d'Aix, Maître Larifou a effectué, avec ses propres moyens, 19 voyages ( aller/retour ) entre l'île de La Réunion et Marseille. Au procès de Bob Denard, à la cour d'assises de Paris, dans l'affaire relative à l'assassinat du président Abdallah, Maître Larifou, toujours avec ses propres moyens, a fait 4 voyages ( aller/retour ) entre l'île de La Réunion et Paris pour assurer la défense et la dignité de notre pays. La liste est longue avec, entre autres, l'autre affaire Bob Denard suite à la destitution du président Djohar, l'affaire de notre compatriote, le professeur Chamanga.
Le Ridja a la vertu d'écouter le peuple, de proposer des solutions concrètes et de faire en sorte que son discours trouve son sens dans ses actes. Sans être au pouvoir, il a pu mener des actions allant dans le sens du développement: station CRTV qui a formé de nombreux journalistes, bibliothèque à Moroni,... Voilà le sens du patriotisme comme l'a très bien défini Louis Kossuth: « le patriotisme est la source du sacrifice, par cette seule raison qu'il ne compte sur aucune reconnaissance quand il fait son devoir ».
Au service du peuple, le Ridja a toujours agi pour l'intérêt général. Il faut savoir apprécier les bonnes initiatives, d'où qu'elles viennent.
Dans notre organisation politique, les actes ne sont jamais loin du discours. Nous avons déjà commencé, avec allant et détermination, à mettre en œuvre notre politique de développement économique des régions, comme nous l'avions annoncé lors des élections de 2016. Il se trouve que ce programme est en parfaite harmonie avec la vision du président Azali sur l'émergence des Comores. Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Oui, nous sommes dans l'opposition. Mais être dans l'opposition, quand celle-ci est constructive, c'est dénoncer les irrégularités, mais c'est aussi savoir apprécier ce qui va dans le bon sens. Le président Azali a accédé à notre demande de faire de Badjini la région pilote de l'émergence des Comores. Nous saluons et soutenons cette initiative. L'enjeu c'est l'intérêt de la nation. C'est cela être animé de bonnes intentions. Mais aimer son pays et prétendre être démocrate, ce n'est pas proférer des injures à l'égard d'un leader de l'opposition du seul fait qu'il a honoré une invitation du chef de l'Etat. Il faut savoir que presque tous les leaders de l'opposition ont été reçus, ces dernières semaines, par le président Azali. Et ce serait indécent d'en vouloir à ce dernier pour avoir reçu l'opposition à Beit-Salam. Soyons sérieux et raisonnables, cela se fait dans toutes les grandes démocraties du monde.
Ainsi, le Ridja et son président Said Larifou entendent toujours incarner les valeurs de la démocratie et réaffirment, ici, son engagement au service du peuple. Les petites manœuvres politiciennes ne sauront jamais détourner leur conviction.
Le Ridja est toujours debout pour la cause du peuple!
Ouzali Halidi ( Paris )
Membre du bureau politique du Ridja