Les manoeuvres sordides de l'Union des Comores contre l'île de Ndzouani d'avoir permis les actes indignes des voyous de la répu...
Les manoeuvres sordides de l'Union des Comores contre l'île de Ndzouani d'avoir permis les actes indignes des voyous de la république qui ont incendié les minuscules biens de l'Etat. Ce sentiment de guerre froide entre l'île qui a décidé la victoire du Président AZALI et l'Union incarné par le tout puissant AZALI cache mal une complicité négative avec le camp grossissant des déstabilisateurs.
Voiture de fonction d'un commissaire incendiée à Anjouan |
J'accuse le silence des autorités insulaires sur les actes malveillants des responsables de l'Union, actes qui devraient être dénoncés à travers les média et les agences de presse locales, internationale si l'on admet, à juste titre, que les organes de la presse nationale sont pour le pouvoir central et uniquement pour lui. SALAMI et son équipe doivent revoir leur communication pour éclairer la population; c'est devoir du gouvernorat, un droit des citoyens.
J'accuse le Chef de l'Etat d'abandon de sa mission de l'unité et l'intégrité territoriale pour des discours sensationnels où le flou le dispute à l'utopie. Jusqu'au moment où j'écris ces lignes, les îles d'Anjouan et de Mwali ne connaissent pas la couleur de l'électricité.
J'accuse une opposition sans projet alternative, mais prête à mettre le feu ou à s'inviter au pouvoir par la petite porte. Leur attitude renforce le sentiment de voir le séparatisme partout. Les actes de lâcheté des désespérés manipulés pour détruire les biens de l'île sont des actes terroristes et j'appelle l'autorité judiciaire à les condamner comme tels.
Il est inacceptable que les Comores vivent cette situation sous un Président expérimenté. Il est inadmissible de croire que le Chef de l'Etat actuel qui fut Président lors des piteux accords dits de Fomboni ne comprenne les enjeux d'une répétition dangereuse de l'histoire. BEN ALI