Le jeune Mahorais de 18 ans, déjà mis en examen pour viol en réunion et séquestration, mercredi, est également depuis samedi mis en examen...
Le jeune Mahorais de 18 ans, déjà mis en examen pour viol en réunion et séquestration, mercredi, est également depuis samedi mis en examen pour le double homicide des époux Degl'Innocenti.
Le viol en réunion et séquestration survenu dimanche dernier à Montluçon et le double homicide commis dans la nuit du 2 au 3 mars, rue Raquin, à Montluçon toujours, sont donc bien liés. Au moins un des cinq individus identifiés par les enquêteurs a semble-t-il joué un rôle dans les deux affaires : Zaki A. T.
Ce Mahorais de 18 ans a été mis en examen pour le double homicide des époux Degl'Innocenti, ce samedi matin. Il était placé en garde à vue depuis jeudi pour être entendu sur les faits. Une information judiciaire a été ouverte dès jeudi par le pôle d'instruction de Cusset contre X des chefs d'homicides volontaires précédés, accompagnés ou suivis d'un autre crime, en l'espèce des actes de torture ou de barbarie sur personnes vulnérables.
Massimo et Geneviève Degl'Innocenti (71 et 77 ans) avaient été retrouvés tués chez eux, sans qu'on sache encore ce qui a pu leur être dérobé. Les autopsies réalisées par deux experts de l'institut médico-légal de Clermont-Ferrand "avaient révélé sur chacun des corps une zone traumatique de la boîte crânienne ayant entraîné une hémorragie cérébrale importante. Un ou plusieurs coups ont été portés à l'aide d'un ou plusieurs objets contondants, constituant probablement la cause des décès, sous réserve des examens scannographiques et anatomo-pathologiques à intervenir. Le corps de l'homme présente plusieurs autres lésions, notamment abdominales", avait indiqué le parquet de Cusset.
Quid du troisième homicide
L'arme utilisée pourrait correspondre à l'une des deux hachettes saisies par les enquêteurs. Une hachette avait également été utilisée par les deux violeurs présumés. L'homme séquestré dans l'appartement du boulevard de Courtais avait reçu plusieurs coups de hachettes derrière la tête.
Se pose désormais la question du nombre de personnes impliquées dans cette affaire si Saki A. T. avait des complices. Mais aussi du troisième homicide commis au 77 avenue de la République. Zaki A. T. sera-t-il entendu sur ces faits ? Le mode opératoire comme le type d'arme utilisé pourraient le laisser penser.
Gaëlle Chazal - lamontagne.fr
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