Cela fait 9 mois que le peuple comorien, à la recherche d'un souffle nouveau, a sanctionné le régime d'Ikililou-Mamadou « croyant »...
Cela fait 9 mois que le peuple comorien, à la recherche d'un souffle nouveau, a sanctionné le régime d'Ikililou-Mamadou « croyant » opter l'alternance. En plaçant Azali à la tête de l’Etat, un peu plus du tiers de la population wakomori se nourrissaient de l’espoir d’en finir avec les pratiques mafieuses et de corruption. Mais cette lueur d'espérance s’est vite éteinte.
En effet, au bout de 9 mois un enfant conçu voit naturellement le jour. Tandis que l’accouchement de l’Etat comorien auquel assistent les citoyens est catastrophique.
Effectivement, au bout de 9 mois du pouvoir du président Azali, les comoriens sont témoins de :
- scandales liés aux détournements d'argents publics,- fermeture d'un hôpital sous prétexte qu'il soit financé par l'Iran , - octroie de marchés publics sans appel d'offres, - licenciements abusifs de près de 6000 jeunes en quête d'avenir, (9 mois avant, le discours de campagne était « un jeune un emploi »)- arrestations arbitraires des journalistes insoumis, - mise en application d'une loi anticonstitutionnelle et liberticide, tel que la loisur les partis politique comoriens,- violence policière à l'égard des jeunes lycéens défendant leurs droits,- ponction des salaires des agents de la fonction publique en vue de financer des projets, au mépris de concertation avec les partenaires sociaux.
Cette volonté politique du gouvernement de détruire les plus vulnérables montre la détermination du pouvoir à étouffer le peuple comorien.
Aucun citoyen ne pourrait être contre l'annonce du retour de l'électricité dans l'ensemble du territoire, mais force est de constater qu'encore une fois on a vendu du rêve à la population. Les autorités ont abusé de l’attente pressante de la population. Jusqu'à présent, plus de 70% de la population n'a pas accès à la lumière.
Cette succession d’actions antisociales poussent les partis politiques qui se respectent et les organisations de la société civile à se poser des questions quant à l'avenir des Comores.
Nous, parti Ulezi :
- condamnons encore une fois et avec la plus grande fermeté toute les formes de violences que subissent nos concitoyens,
- exigeons l’arrêt immédiat de ces mesures d’austérités qui mettent en danger la paix sociale.
- appelons les autorités à faire preuve de responsabilité et donner intérêt aux débats démocratiques pour faire avancer le pays.
Natuk MOHAMED MOUZAOIRE
1er Secrétaire du Parti ULEZI