Interview/Le Consul des Comores à la Réunion: « Les Comores me tiennent à cœur »
Le Consul de l’Union des Comores à La Réunion, Didier Brocas, en visite actuellement à Moroni, parle ici des priorités de son consulat nouvellement ouvert, de son amour du pays et de son engagement à servir les Comores et les comoriens.
Pourquoi cet engagement à servir les Comores et de devenir son Consul dans le département français de la Réunion ?
Les Comores me tiennent à cœur début plus de 20 ans. Et ça fait plus de 26 ans que je suis dans la zone de l’Océan indien et j’ai beaucoup travaillé à la Réunion avec la communauté comorienne et j’en ai toujours tiré d’énorme plaisir. On a un peuple, des citoyens qui ont une richesse en eux qui est extraordinaire et je me retrouve dans la communauté depuis longtemps. Moi, je suis aussi issu de l’immigration, comme beaucoup de citoyens comoriens à la Réunion. Je suis franco-italien et je peux comprendre la souffrance et l’attente de notre population. On a aussi cette société matriarcale, comme en Italie, où la maman prend une place importante, et les enfants sont une richesse énorme. C’est tout simplement notre société que je retrouve dans mes racines.
Quelles sont les priorités assignées à ce nouveau Consulat ?
Quelles sont les priorités assignées à ce nouveau Consulat ?
D’abord je voudrais clarifier une situation.Ça fait 41 ans que la diaspora comorienne de la Réunion attend la nomination d’un Consul et l’ouverture d’un consulat dans l’ile. Et aujourd’hui, je suis très honoré que le gouvernement comorien propose mon nom et que le gouvernement français l’accepte.Au-delà de ça, on est en phase d’un inconnu, et il va falloir travailler avec tout le monde. Les principales actions qu’on va mener sont multiples et variées.
D’abord dans un premier temps, tout ce qui est papier administratif et état civil, renouvellement des pièces d’identités et de passeports et régularisation des tous les documents administratifs, comme acte de naissance, laissez-passer, d’acte de décès, dossiers de naturalisation, et cela en partenariat avec la chancellerie, le ministère des affaires étrangères. Nous devons aussi favoriser les échanges à l’internationale. Autrement dit, les Comores doivent s’ouvrir aujourd’hui dans la zone de l’océan indien, plus particulièrement avec la Réunion. Les échanges existent déjà, mais il faut aller plus loin. Notre président veut une volonté d’ouverture vers la Réunion.
D’abord dans un premier temps, tout ce qui est papier administratif et état civil, renouvellement des pièces d’identités et de passeports et régularisation des tous les documents administratifs, comme acte de naissance, laissez-passer, d’acte de décès, dossiers de naturalisation, et cela en partenariat avec la chancellerie, le ministère des affaires étrangères. Nous devons aussi favoriser les échanges à l’internationale. Autrement dit, les Comores doivent s’ouvrir aujourd’hui dans la zone de l’océan indien, plus particulièrement avec la Réunion. Les échanges existent déjà, mais il faut aller plus loin. Notre président veut une volonté d’ouverture vers la Réunion.
Quelles sont les difficultés et leurs grands besoins des nos compatriotes à la Réunion ?
Plusieurs difficultés aujourd’hui lorsqu’on est ressortissant comorien à la Réunion. Par exemple quand on veut renouveler des papiers administratifs, on est obligé de venir à Moroni ou aller à l’ambassade des Comores à Paris. On sait que les billets d’avioncoutent cher. Il y a vraiment une attente énorme des comoriens de la diaspora en ce qui concerne renouvellement et régularisation des papiers et documents administratifs. On va pouvoir les aider dans leurs démarches administratives françaises. Parfois dans la communauté, certains ont du mal à s’exprimer ou écrire en français. Donc le consulat sera aussi là à les accompagner dans leurs démarches auprès de l’administration française. A part cela, je peux ajouter qu’on a vraiment une importance sur les échanges sur la santé, l’éducation, la formation et l’agriculture, et bien attendu le monde économique. Les partenaires économiques réunionnais sont les bienvenues à Moroni. Et inversement le monde économique comorien est la bienvenue à la Réunion. Des échanges qu’on va suivre avec le Consulat, sur tous ces dossiers. Nous allons faire des études et on va surtout s’occuper des suivis, à la demande du Président.
Quelles sont les dispositions que vous allez mettre en œuvre pour donner force à ce Consulat et pouvoir répondre aux attentes des compatriotes ?
Plusieurs difficultés aujourd’hui lorsqu’on est ressortissant comorien à la Réunion. Par exemple quand on veut renouveler des papiers administratifs, on est obligé de venir à Moroni ou aller à l’ambassade des Comores à Paris. On sait que les billets d’avioncoutent cher. Il y a vraiment une attente énorme des comoriens de la diaspora en ce qui concerne renouvellement et régularisation des papiers et documents administratifs. On va pouvoir les aider dans leurs démarches administratives françaises. Parfois dans la communauté, certains ont du mal à s’exprimer ou écrire en français. Donc le consulat sera aussi là à les accompagner dans leurs démarches auprès de l’administration française. A part cela, je peux ajouter qu’on a vraiment une importance sur les échanges sur la santé, l’éducation, la formation et l’agriculture, et bien attendu le monde économique. Les partenaires économiques réunionnais sont les bienvenues à Moroni. Et inversement le monde économique comorien est la bienvenue à la Réunion. Des échanges qu’on va suivre avec le Consulat, sur tous ces dossiers. Nous allons faire des études et on va surtout s’occuper des suivis, à la demande du Président.
Quelles sont les dispositions que vous allez mettre en œuvre pour donner force à ce Consulat et pouvoir répondre aux attentes des compatriotes ?
Je vous invite à venir à la Réunion pour voir notre Consulat. J’ai pris une maison et on l’a complètement rénovée avec des plaques écrites Consulat de l’Union des Comores et le drapeau comorien. On a tout ce qu’il faut et on est déjà opérationnel. On attend maintenant que nos ressortissants locaux et ou de passage à la Réunion viennent nous voir. Ce Consulat, ce n’est pas ma maison, c’est la maison des tous les comoriens. Qu’on soit mahorais, anjouanais, mohelien ou Grand comorien. J’insiste là-dessus, parce que c’est vraiment l’unité de notre nation pour ce consulat, et que le Président a voulu faire cette ouverture.
Vous estimez-vous avec les moyens nécessaires pour pouvoir mener à bien votre mission ?
On est au début. Aujourd’hui on découvre en avançant. Tout ce qui a été fait aujourd’hui, si je peux le dire, a été fait sous mes propres fonds. Maintenant, nous devons travailler, aller de l’avant et monter notre administration. On trouvera des aides, on trouvera des partenaires, on va faire en sorte que ça se passe bien. En tout cas, du point de vu de gouvernement et notre Président, nous avons entièrement son soutien. Le Président tient à cœur ce Consulat, il pense à sa communauté qui souffre et qui est à la demande à la Réunion. Donc, on va tout faire pour leur venir en aide avec le soutien du Président.
On est au début. Aujourd’hui on découvre en avançant. Tout ce qui a été fait aujourd’hui, si je peux le dire, a été fait sous mes propres fonds. Maintenant, nous devons travailler, aller de l’avant et monter notre administration. On trouvera des aides, on trouvera des partenaires, on va faire en sorte que ça se passe bien. En tout cas, du point de vu de gouvernement et notre Président, nous avons entièrement son soutien. Le Président tient à cœur ce Consulat, il pense à sa communauté qui souffre et qui est à la demande à la Réunion. Donc, on va tout faire pour leur venir en aide avec le soutien du Président.
Quel est l’objectif de votre visite en ce moment à Moroni ?
L’objectif était de faire un état d’une étude de quatre cinq mois, sur la communauté, les associations comoriennes de la Réunion, des autorités légales françaises sur le département, et de venir faire un compte rendu avec le Président pour pouvoir mettre en place des actions qui lui tiennent à cœur.
Comment s’est passé votre rencontre avec le Président ?
Une très belle rencontre. Notre Président est quelqu’un d’abordable, d’humaniste. On a discuté sur l’ambition qu’il veut donner à ce consulat et des résultats qu’il attend de nous. Le chalenge est bon, la route est longue et on a besoin de la contribution des tous les comoriens.
L’objectif était de faire un état d’une étude de quatre cinq mois, sur la communauté, les associations comoriennes de la Réunion, des autorités légales françaises sur le département, et de venir faire un compte rendu avec le Président pour pouvoir mettre en place des actions qui lui tiennent à cœur.
Comment s’est passé votre rencontre avec le Président ?
Une très belle rencontre. Notre Président est quelqu’un d’abordable, d’humaniste. On a discuté sur l’ambition qu’il veut donner à ce consulat et des résultats qu’il attend de nous. Le chalenge est bon, la route est longue et on a besoin de la contribution des tous les comoriens.
Mmadi Moindjié, directeur de publication d’Al-fajr