Sambi, le chiite, peut se sentir heureux à la veille de cette élection présidentielle car il a réussi à faire boire le chiisme à Azali, Ham...
Sambi, le chiite, peut se sentir heureux à la veille de cette élection présidentielle car il a réussi à faire boire le chiisme à Azali, Hamidou Karihila, Fundi Soidik, yahaya Mohamed Iliassa, tous, ennemis jurés de Sambi. Ce sont les mêmes qui ont sillonné les pays du golfe pour tenter vainement de lever des fonds afin d’élire Azali, qu’ils ont présenté comme celui qui pourrait éradiquer le chiisme. Mais, le plus intelligent des chiites, Alhaj Sambi, est le gagnant dans cette bataille car désormais, traîne avec lui cette bande d’arrivistes qui viennent de renoncer à leurs valeurs pourvu qu’Azali soit élu président de la République.
Ah, ma grand-mère avait raison lorsque me disait, que les chats sont méchants. Ils mangent toujours leurs enfants. C’est exactement le même cas pour Sambi et Azali. Le colonel président a mangé Caabi El Yachroutu en 2006, sacrifié Ibrahim Halidi, son pseudo candidat, Houmed Msaidié en 2007. Et le voilà aujourd’hui en 2016, d’autres victimes dans son registre. Il s’agit de Karihila et Maoulana que le colonel a soutenu tous les deux au poste de gouverneur pour les faire échouer tous les deux. Et savez-vous pourquoi ? C’est pour demeurer le chef éternel.
Même recette pour Sambi qui a mangé tout le monde pour demeurer lui aussi l’éternel chef. En 2010, il a essayé de s’éterniser au pouvoir mais fort heureusement pour nous, des hommes et des femmes qui aiment leur pays ont brisé ses rêves. Il a fini par choisir Ikililou qu’il a fait voter mais rangé dans un placard pendant 6 mois, jusqu’à ce que des pressions extérieures l’obligent à le laisser s’installer à Beit-Salam. Aujourd’hui, le même Sambi avait dans son parti des candidats crédibles mais pour éviter qu’on lui porte ombre, il a choisi Fahami du défunt PEC, qu’il a empêché également son élection en le livrant à la nature.
La preuve, Sambi met dans son Djuba maître Fahami pour le livrer à Azali dont son vice-président est originaire de la même ville que Fahami, et là, Sambi signe l’arrêt de mort politique de Fahami car Djaffar va à son tour le manger. A Anjouan il a sacrifié son ancien ministre des affaires étrangères Ahmad Jafar au profit de Dr Salami, qui, lui aussi ne sera pas élu après l’éclatement du parti JUWA voulu par Sambi lui-même.
Pour résumer, au regard des événements, Sambi ne voulait pas mourir seul politiquement et a réussi à entraîner avec lui Azali et Fahami dans cette descente aux enfers.
Abdillah Mohamed
Paris
Abdillah Mohamed
Paris