Aux Comores le second tour de l’élection présidentielle aura lieu dimanche. La campagne s'achève ce vendredi à minuit. Les trois candida...
Aux Comores le second tour de l’élection présidentielle aura lieu dimanche. La campagne s'achève ce vendredi à minuit. Les trois candidats en lice donnent leurs derniers meetings dans la capitale. Invités à participer à un débat sur la chaîne de télévision nationale, ils ont finalement refusé d’y prendre part à la dernière minute.
Ce qui devait être une soirée événement a simplement fini en déception. Inédit jusqu'alors, le débat entre les candidats, a fortiori dans l'entre-deux-tours, était très attendu par la population locale mais aussi par la diaspora comorienne qui, si elle ne vote pas, reste un important prescripteur en période électorale.
Ce qui devait être une soirée événement a simplement fini en déception. Inédit jusqu'alors, le débat entre les candidats, a fortiori dans l'entre-deux-tours, était très attendu par la population locale mais aussi par la diaspora comorienne qui, si elle ne vote pas, reste un important prescripteur en période électorale.
Le gouverneur de l'île de Grande Comore, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, était prêt à échanger avec ses adversaires politiques. Cependant Azali Assoumani et Mohamed Ali Soilihi ont boudé l'événement historique. Raisons avancées : les délestages en électricité sont tels que seule une frange de l'électorat y aurait eu accès ou encore simplement l'évitement d'une confrontation verbale avec les autres candidats.
Selon les candidats, la campagne s'est jouée dans les villes et villages de l'archipel qu'ils ont sillonnés et non dans les médias. S'adresser à la population aujourd'hui à la télévision n'aurait vraisemblablement pas grand intérêt pour certains candidats donc. Le confort de la tribune de meeting pour dénigrer les opposants n'est pas menacé.
Article publié par RFI Océan IndienSelon les candidats, la campagne s'est jouée dans les villes et villages de l'archipel qu'ils ont sillonnés et non dans les médias. S'adresser à la population aujourd'hui à la télévision n'aurait vraisemblablement pas grand intérêt pour certains candidats donc. Le confort de la tribune de meeting pour dénigrer les opposants n'est pas menacé.
On dit que ces élections sont bien organisées (...) alors que ce sont des élections manigancées par ce qu'on appelle l'hypocrisie et par la corruption.