Bien que notre confiance n'exclut pas le contrôle, nous avons confiance aux dispositifs anti-fraude et aborderons le dimanche de l'...
Bien que notre confiance n'exclut pas le contrôle, nous avons confiance aux dispositifs anti-fraude et aborderons le dimanche de l'élection avec sérénité. à J-3, l'utilité et l'efficacité des dispositifs de lutte contre la fraude électorale nous donnent toutes les assurances, à condition que le protocole d'accord signé le 15 mars 2016 sera respecter scrupuleusement. Pour le moment on peut dire que les quatre cuves de la fraude électorale sont neutralisées.
Utile et efficace, le protocole d'accord signé le 15 mars 2016, a mis hors d'état de nuire les quatre cuves de la fraude électorale en Union des Comores. Cela rassure bien que notre confiance n'exclut pas le contrôle. On peut noter que l'échange des PV était le réservoir le plus utilisé pour frauder les élections aux Comores.
Grace à ce protocole d'accord cette piste n'est plus applicable. Oui, l'échange des PV n'est plus applicable tout simplement parce que, pour ce deuxième tour, échanger un PV avant son arriver à la CENI, il faudra d'abord avoir un stock secret des bulletins pré-cochés. En suite, avoir un stock des PV pré-remplis. Et en fin un stock secret d'enveloppes inviolables. Sans quoi, la fraude sera sanctionner conformément au point 12 du protocole d'accord ainsi rédigé : " Il est loisible au candidat ayant saisi la Cour constitutionnelle de demander le recomptage des bulletins."
Les quatre cuves de la fraudes sont :
1/ L'échange des PV : Rendu impraticable par le point n°12 du protocole.
2/ Les procurations : Cette pratique est rendu inapplicable par le point n°1 du protocole
3/ Les logiciels tricheurs de la CENI, CEII et la Cour constitutionnelle : Les logiciels tricheurs sont neutralisés et rendus inactifs par les points n°3 et n°5 du protocole d’accord. Désormais un logiciel unique sera utiliser pour toutes les institutions concernées par les élections.
4/ Les juges et parties : D'une manière générale, on ne peut avoir un pouvoir de décision dans une affaire où l'on a des intérêts personnels. Pourtant, au premier tour de cette même élection, on avait des candidats-ministres qui ont repris leurs fonctions le dimanche de l'élection à 00 h 00. (Rappelons que cela était conforme aux textes en vigueur au premier tour). Avouons que c'était une injustice, puisque le dimanche 21 février 2016 à mi-nuit, on se retrouvait avec un candidat-ministre chargé d'une élection qu'il est lui-même candidat (les textes lui autorisaient).
Cette injustice est corrigée. Il était temps car après tout, le fait d'être juge et partie, cela confine obligatoirement à l’injustice, à l’arbitraire et au parti pris et, ceci quelque soit la bonne foi. Alors ce système est rendu inactif par le point 11 du protocole du 15 mars 2016. ce point n°11 du protocole est ainsi rédigé : « Le renoncement des candidats exerçant une fonction publique doit durer jusqu'à la proclamation des résultats définitifs par la cour constitutionnelle. »
Mrimdu