Le choix est facile. Pourquoi on aide pas les citoyens à faire le bon choix ? Entre Mamadou le craint, Mouigni l’inconnu et Azali le ...
Le choix est facile.
Pourquoi on aide pas les citoyens à faire le bon choix ?
Entre Mamadou le craint, Mouigni l’inconnu et Azali le revenant, je peux dire ce que je pense.
Je pense que le premier est accusé d’avoir servi tous les régimes sans pour autant avoir rassuré sur ses capacités de combattre le mal développement qui frappe de plein fouet notre pays. On lui reproche d’avoir bradé les ressources du pays pour quatre sous.
Le deuxième est accusé d’avoir participé à la casse monstrueuse de la bande à Kiki qui s’est arrogée le pouvoir de se servir au lieu de servir le pays. On lui reproche d’opportunisme et d’absence de vision.
Le troisième est accusé d’être revanchard, assoiffé de pouvoir et orgueilleux hors pair. On lui reproche d’avoir trahi le pays, monnayé la souveraineté nationale et institutionnalisé la corruption financière.
Je pense que ce soit l'un ou l’autre, ils sont tous les trois le même produit et les dépositaires du système Azali/Sambi, conçu pour enfumer le peuple par culte de personnalité et par culture d’enrichissement personnel. Ils ont recours aux mêmes armes de dissuasion massive : la corruption systématique, le populisme fanatisant, l’abrutissement des cadres, le népotisme aliénant, le mimétisme exogène et la milanantsisation anachronique. Celui qui sera désigné quelques jours après le 10 avril ne fera que sonner le glas pour ce système agonisant parce que prompt à se coucher face à notre seul ennemi redoutable, la pauvreté.
Qu'ils se démerdent alors pour leur dernier empereur ! Ils peuvent même dévoiler leur moitié loups pour se dévorer. Il nous reste à nous préparer pour le nouveau système, véritable challenge à la hauteur du ras le bol généralisé dans le pays.
Le début de la prochaine mandature, c’est aussi le début du nouveau combat pour le triomphe de la démocratie, la conquête de la justice sociale, la réhabilitation de l'Etat de droit et la reconstruction de la nation, ces enjeux légitimes du moment et du devenir. Quel usurpateur ou quel imposteur fera le bouc émissaire, cela importe peu. Le plus important à savoir demain, ce sera un autre pays.
Par Dini Nassur