Dans le contexte ou s’est déroulé le premier tour de l’élection présidentielle et des gouverneurs des iles, les comoriens s’expriment sur l...
Dans le contexte ou s’est déroulé le premier tour de l’élection présidentielle et des gouverneurs des iles, les comoriens s’expriment sur les enjeux du second tour. Des analyses sur les résultats du premier tour ainsi que les défis qui attendent le prochain président, tels sont les enjeux du ce scrutin.
C’est avec un sentiment positif que Saïd Youssouf gérant de la Meck Ivembeni a analysé le premier tour des élections du 21 février dernier. « Sur le plan général, les élections s’est déroulée dans de bonnes conditions malgré quelques défaillances aux organes en charges de l’organisation des élections qui ont failli mettre le pays dans un conflit non maitrisable. Sans incident majeur, cette élection comportait 25 candidats à la présidentielle et plus de 30 pour les gouverneurs dans l’ensemble des iles pour plus de 20 partis politiques, ce qui est considérable. Cela illustre une forme d’ouverture mais indique en même temps qu’il n’y a pas tellement d’enjeux au niveau programmatique puisque les partis sont davantage liés aux personnalités de ceux qui les dirigent », a-t-il analysé.
Compris que les enjeux des seconds tours sont détailles, il par ailleurs reconnu que la campagne a mobilisé des fonds importants. « Les enjeux de ce second tour résident dans le choix entre la continuité prôné par le candidat Mohamed Ali Soilihi, et Mouigni Baraka et la volonté d’une rupture, plutôt représentée par la candidature d’Azali Assoumani. Par ailleurs, il faut que chaque candidat se ressaisir et faire campagne avec maturité et sagesse. Et surtout ne pas attendre une surprise. Que chacun puisse évaluer son électorat et non pas se donner gagnant avant le 10 car c’est ca ce qui crée les conflits. Les règlements de compte doivent être dépassé et laisser le choix des électeurs dicter le jeu. Est dans cela que le jeu est ouvert », a-t-il montré.
Par ailleurs, il y a réaffirmé que comme dans tous les pays africains un problème d’emploi des jeunes est l’ultime défi à relevé. « Les défis des Comores sont, à l’image de tous les pays africains. Il y a notamment des défis à travers la problématique de l’infrastructure, de la santé, de l’économie et une menace religieuse. En effet, on observe une absence de perspectives liée à un déficit de création d’emplois. Ainsi, le défi consiste pour le pays à créer un tissu de petites et moyennes entreprises génératrices d’emplois pour les jeunes. Malgré tous ça, ce pays présente de nombreuses opportunités mais les défis sont encore considérables », a-t-il conclu.
Nakidine Hassane