Rien n’est tard mais il faut la volonté de tout le monde ! Lula da Silva un syndicaliste qui a travaillé avec tous les présidents ava...
Rien n’est tard mais il faut la volonté de tout le monde !
Lula da Silva un syndicaliste qui a travaillé avec tous les présidents avant de rêver la place suprême de l’Etat. Il a vraiment pris son temps avant de prendre le pouvoir !
Une génération de Mohamed Ali Soilihi, Lula a terminé sa carrière en redressant son Pays et laisse une image dans le monde entier. Son Pays fait l’urgence de la création de G20.
Quand Lula da Silva a pris le pouvoir le FMI était ravi. Mais Lula da Silva aussi peut s’estimer satisfait. A la fin de son second mandat il déclare :
« Quand je suis arrivé au pouvoir, le Brésil avait 30 milliards de dollars de réserves, dont 16 milliards qui appartenaient au FMI, ce qui veut dire qu’en vérité, nous n’avions que 14 milliards de dollars. Nous avons rendu au FMI ses 16 milliards, nous avons remboursé le Club de Paris, et nous avons aujourd’hui pratiquement 200 milliards de réserves. »
C’est grâce au soutien du plan de relance, d’élargir leur économie et rénover l’agriculture, créer des petites et moyennes entreprises qui lui a permis de triompher et de retrouver la place de son pays dans le commerce mondiale. Lula da Silva a donc joué le jeu d’un libéralisme dicté par les banquiers d’Occident. Mais ça ne suffit pas à catégoriser sa politique comme telle. Il a remercié le soutien des institutions extérieures qu’elles n’ont pas fermé leur porte quand le Brésil avait vraiment besoin.
Là où son action dans l’économie nationale tranche avec celle de son prédécesseur, c’est certainement sur la présence de l’État dans l’orientation de l’investissement productif.
Bien loin des conceptions en vogue d’un État sommé de disparaître, comme c’était le cas dans les années 1990, l’État brésilien sous Lula da Silva a joué pleinement un rôle de régulateur en orientant l’activité économique dans certains secteurs stratégiques, notamment dans le secteur de l’énergie, de la construction navale et des infrastructures de transport. Il a réussi parce que tout le monde est mobilisé par le même objective. « L’investissement public est ainsi passé de 0,5 % à 5 % du PIB avec en plus des incitations fiscales aux entreprises pour qu’elles augmentent très sensiblement leur part dans l’investissement productif au lieu d’utiliser leur argent à spéculer en bourse. Cela a brisé la spirale de la désindustrialisation amorcé dans les années 1990 et relancé l’économie brésilienne. »
Mais ce qui donne tout son cachet au bilan de Lula da Silva, outre son habilité économique reconnu du patronat brésilien aux banquiers de Wall Street, c’est certainement la pertinence des programmes mis en œuvre au profit des Brésiliens les plus démunis.
« A ce titre, le programme « bolsa familial » est un franc succès. Son objectif est à terme d’éradiquer l’extrême pauvreté et d’une manière générale, d’assumer une alimentation adéquate aux populations les plus nécessiteuses par le renforcement de l’agriculture familiale, l’organisation productive des communautés et le microcrédit. »
Le Brazil est sorti dans le marasme économique grâce à la volonté initié par tout le monde. Plus de 19 politiciens ont été condamnés de corruption et juger en justice. Tous les techniciens et les ingénieurs ne sont pas lâchés leur travails, et croisés les bras de laisser son Pays en dette. Ils avaient un objective communs et très claire et précis : c’est libérer le Pays de la dépendance des banques extérieurs en remboursant leur dette, et diminuer la pauvreté par la création de l’emploi.