La capitale des Comores risque de tomber dans « le noir total » d'ici trois semaines si l'Etat n'apporte pas les moyens financi...
La capitale des Comores risque de tomber dans « le noir total » d'ici trois semaines si l'Etat n'apporte pas les moyens financiers conséquents pour réviser les trois principaux groupes électrogènes à l'arrêt. C'est l'information alarmante donnée ces derniers jours par des agents de la maintenance de la société d'eau et d'électricité (Ma-Mwé). L'entreprise publique a besoin environ de 800.000 euros pour réviser ses groupes tombés en panne et pouvoir fournir de l'électricité à ses usagers, dans la capitale notamment. Deux groupes de la principale centrale de Voidjou et un autre de la centrale de Moroni Itsambouni sont à l'agonie.
Déjà, la Ma-Mwé a cessé d'approvisionner le courant dans les différentes régions de la Grande-Comore. Dans les autres îles, la situation est encore difficile. Les habitants passent 6 jours sur 7 sans courant avec les conséquences que cela suppose en termes de chute de revenus. A Moroni, certains quartiers restent plus de dix heures par jour sans électricité. Des agents du service de la distribution à la Ma-Mwé n'ont pas exclu une telle hypothèse sans plus de détails.
Déjà, la Ma-Mwé a cessé d'approvisionner le courant dans les différentes régions de la Grande-Comore. Dans les autres îles, la situation est encore difficile. Les habitants passent 6 jours sur 7 sans courant avec les conséquences que cela suppose en termes de chute de revenus. A Moroni, certains quartiers restent plus de dix heures par jour sans électricité. Des agents du service de la distribution à la Ma-Mwé n'ont pas exclu une telle hypothèse sans plus de détails.
La pénurie de courant a été l'une des revendications phares du Mouvement Madji Na Mwendjé, principal initiateur de l'opération «Ile Morte», organisée il y a deux semaines et qui avait paralysé les activités dans la capitale et ses environs. Le gouvernement comorien s'est déployé ces dernières années à mobiliser des fonds importants pour redresser le secteur énergétique. Environ 25 millions de dollars sont apportés par la BAD et la Banque mondiale. Il est question de doter le pays d'une centrale au fioul lourd. Un prêt de 41,6 millions de dollars contracté auprès de l'Inde est acquis. L'entreprise indienne, Huaei, qui a gagné l'appel d'offres attend le matériel pour démarrer les travaux de la future centrale. Publié par : APOI
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