LOI SUR L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES PARTIS POLITIQUES Les partis politiques sont-ils en voie de disparition ? La vie politi...
LOI SUR L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES PARTIS POLITIQUES
Les partis politiques sont-ils en voie de disparition ?
La vie politique est aperçue du voile partisan. Les dernières élections législatives du 25 janvier et du 22 février, n'ont fait que confirmer la chute de popularité de certains partis politiques. Beaucoup de partis vont perdre leur statut juridique si on tient compte de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politique amandée part les députés sortant.
La viabilité des partis politiques, est aujourd'hui au cœur de la réflexion sur les politiques. Les interrogations sont multiples, notamment sur l'utilité de ces partis. Mais ces questions semblent confirmées par la réalité de la situation des partis. Longtemps tenus pour légitimes, les partis politiques sont aujourd'hui le plus souvent soumis à des études critiques, car on les juge désormais indispensables au bon fonctionnement de la démocratie. L'absence des projets des sociétés et de programmes politiques explique la complexité et la lourdeur dans l'organisation de ces partis. C'est dans cet esprit que le législateur comorien à jugé nécessaire de doter le pays d'une loi portant organisation des partis politiques. Et selon les dispositions de cette présente loi, certains partis politiques vont disparaitre après les élections législatives.
Les partis politiques sont-ils en voie de disparition ?
La vie politique est aperçue du voile partisan. Les dernières élections législatives du 25 janvier et du 22 février, n'ont fait que confirmer la chute de popularité de certains partis politiques. Beaucoup de partis vont perdre leur statut juridique si on tient compte de la loi portant organisation et fonctionnement des partis politique amandée part les députés sortant.
La viabilité des partis politiques, est aujourd'hui au cœur de la réflexion sur les politiques. Les interrogations sont multiples, notamment sur l'utilité de ces partis. Mais ces questions semblent confirmées par la réalité de la situation des partis. Longtemps tenus pour légitimes, les partis politiques sont aujourd'hui le plus souvent soumis à des études critiques, car on les juge désormais indispensables au bon fonctionnement de la démocratie. L'absence des projets des sociétés et de programmes politiques explique la complexité et la lourdeur dans l'organisation de ces partis. C'est dans cet esprit que le législateur comorien à jugé nécessaire de doter le pays d'une loi portant organisation des partis politiques. Et selon les dispositions de cette présente loi, certains partis politiques vont disparaitre après les élections législatives.
Les partis politiques sont en danger de mort dans leur vie quotidienne. Mais Comment et pourquoi les partis politiques meurent-ils ? Vont-ils disparaître comme instruments historiquement situés de la compétition politique ? Ou ils vont subir des modifications superficielles ou importantes (fusion, scission), disparaître sans héritage dans la sphère politique ?
La réponse semble claire, car selon ce présente loi, un parti peut survivre d'abord, s'il présente au moins 3 élus issus des différentes iles à l'assemblé. En suite, s'il présente au moins deux élus dans les assemblés des iles autonomes. Et en fin, s'il obtient 5% des soufrages exprimés sur l'ensemble du territoire national lors des élections municipales, législatives et présidentielles.
Ces conditions sont alternatives et non cumulatives mais si on si on regarde les résultats de ces dernières élections, on constate que moins de 10 partis politiques sur les 65 partis politiques décriés aux Comores vont survivre juridiquement. Là on assiste à la fin des partis politiques. Mais cette mort des partis politiques peut prendre des formes très différentes : changement de sigle, dissolution pure et simple, fusion, scission…
Ou est née la crise des partis politiques ?
La crise des partis politiques n'est sans doute que le signe d'une profonde mutation des relations entre le peuple et le politique. Le peuple voulait un autre langage que la langue de bois. Ainsi, les jeunes, les chômeurs et les salariés ne se reconnaissent pas à travers ses discours. En plus d'un discours non adapté aux réalités actuelles, le climat politique qui règne aux Comores ne va pas de pair avec les principes et l'identité politique des nos dirigeants.
Nakidine Hassane