Hier soir, le gouverneur de Ndzuani Anissi Chassidine était en interview sur la radio Domoni inter. Interrogé sur la problématique de l'...
Hier soir, le gouverneur de Ndzuani Anissi Chassidine était en interview sur la radio Domoni inter. Interrogé sur la problématique de l'électricité qui frappe son île, il a détaillé son plan de sortie de crise, en optant pour le développant l'énergie hydraulique. Le projet serait bien entamé, les études ont été effectuées par des experts français et le financement proviendra du fond koweitien. Il en a profité pour fustiger la mauvaise gestion qui règne au sein des sociétés d'État. Indiquant que si elles étaient sous son contrôle, elles ne se livreraient pas à de tels agissements.
Le chef de l'exécutif insulaire a également abordé le thème de l'éducation. Affirmant qu'il a fait de ce dossier sa priorité numéro un. Il déplore qui les 10 années de séparatisme, aient fait reculer le niveau scolaire général de l'île. Alors qu'auparavant les jeunes anjouanais étaient parmi les étudiants les plus brillants de l'archipel. L'animateur questionna le gouverneur sur le cas des jeunes qui abandonnent l'école pour tenter leur chance à Mayotte. Anissi a rappelé que la question mahoraise, est un dossier épineux. Il a insisté sur l'importance de faire comprendre aux anjouanais que leur avenir est sur leur île et nulle part ailleurs.
Le chef de l'exécutif insulaire a également abordé le thème de l'éducation. Affirmant qu'il a fait de ce dossier sa priorité numéro un. Il déplore qui les 10 années de séparatisme, aient fait reculer le niveau scolaire général de l'île. Alors qu'auparavant les jeunes anjouanais étaient parmi les étudiants les plus brillants de l'archipel. L'animateur questionna le gouverneur sur le cas des jeunes qui abandonnent l'école pour tenter leur chance à Mayotte. Anissi a rappelé que la question mahoraise, est un dossier épineux. Il a insisté sur l'importance de faire comprendre aux anjouanais que leur avenir est sur leur île et nulle part ailleurs.
Mais si cela relevé de sa compétence, il emploierait des mesures radicales telles que le refus d'accueillir les expulsés de Mayotte. Il a réitéré son idée de débarquement massif de kwassas à Mayotte. Non pas pour s'y installer, mais pour obliger les différentes autorités à trouver une solution définitive, qui mettra fin à ces drames humains.
En ce qui concerne son divorce avec Sambi. Le gouverneur Anissi a expliqué les motifs de la rupture avec le parti Juwa, qu'il a contribué à fonder. Selon lui, il pensait que l'objectif était de récupérer le pouvoir, en rassemblant à nouveau les amis d'hier, issue de la mouvance sambiste, tels que Ikililou et lui-même. Mais lorsque le parti Juwa a désigné le gouvernement de l'union comme son ennemi. Anissi était face à un dilemme Cornelien. Il affirme que parmi les conseils que lui a donnés Sambi lorsqu'il est devenu gouverneur, c'est de ne jamais créer de troubles entre le gouvernorat et le pouvoir central.
Il ne comprenait donc pas, la stratégie de Juwa l'incitant à la confrontation avec le gouvernement Ikililou. Anissi a souligné que lors de la réforme constitutionnelle de 2009, Sambi a introduit un article qui prévoit de lourdes conséquences, allant jusqu'à la destitution, pour tout gouverneur qui se livrerait à des activités subversives. C'est pour cette raison qu'il a privilégié la stabilité en refusant d'aller au clash, et en préférant sa patrie à son parti.
Pour le cas Mohamed bacar, Anisi éclaircit sa position. Si Bacar souhaite rentrer, il doit le faire en suivant la loi et non dans la clandestinité . S'il veut revenir pour relancer les troubles et les divisions qui existaient avant son départ, pour le gouverneur il est hors de question.
Par Comores Développement
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