J’ai toujours eu le sentiment qu’au Comores nos parlementaires sacrifient les principes de la gouvernance démocratique contre la lutte co...
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J’ai toujours eu le sentiment qu’au Comores nos parlementaires sacrifient les principes de la gouvernance démocratique contre la lutte contre la corruption. La corruption n'est que la conséquence et non la cause de la gouvernance démocratique.
La gouvernance démocratique implique:
• L'indépendance des trois pouvoirs
• Des élections libres et équitables
• Un électorat bien informé et éclairé
• Le Chef de l'Etat est élu sur la base d'un programme politique
• Le Chef de l'Etat a pour mission de nommer les membres du gouvernement qui répondront le mieux le programme politique
• Le rôle principal du Parlement est de proposer, voter des lois garantissant la paix, l'ordre, le développement et la bonne gouvernance
• Le pouvoir judiciaire applique les lois
• Les citoyens paient les impôts pour permettre au gouvernement de fonctionner
• L'évaluation du rendement se fait par les électeurs à travers les élections.
Ces principes de gouvernance démocratique représentent l'environnement que la Constitution de l'Union des Comores devrait proposer. Mais est-elle bien conçue pour ce travail? Jusqu'à ce que nous nous occupions de la constitution, nous allons continuer à avoir des difficultés, peu importe qui occupe le palais présidentiel de Beit Salam.
Le Parlement devrait ainsi se concentrer sur son rôle premier de promulguer des lois pour la bonne gouvernance de notre pays, puis la bonne gouvernance va régler le reste. La Constitution des Comores donne beaucoup d’autorité à la présidence. Pour l’intérêt de tous les Comoriens, les prochains parlementaires devraient abroger les dispositions qui portent atteinte à la séparation des pouvoirs et adopter celles qui protègent les institutions de toute influence déplacée.
Le Kenya est parvenu à ceci grâce à son référendum de 2010. Désormais, les procureurs, les commissaires électoraux, l'Inspecteur général de la police, le gouverneur de la Banque centrale et tous les fonctionnaires, sauf les membres du gouvernement, postulent à ces postes une fois publiés vacant et se soumettent à un processus ouvert et concurrentiel. Ne devrions-nous pas envisager un référendum national pour changer le système de gouvernance excessivement centralisé à Beit Salam comme l’ont fait nos voisins du Kenyans ?
La gouvernance démocratique implique:
• L'indépendance des trois pouvoirs
• Des élections libres et équitables
• Un électorat bien informé et éclairé
• Le Chef de l'Etat est élu sur la base d'un programme politique
• Le Chef de l'Etat a pour mission de nommer les membres du gouvernement qui répondront le mieux le programme politique
• Le rôle principal du Parlement est de proposer, voter des lois garantissant la paix, l'ordre, le développement et la bonne gouvernance
• Le pouvoir judiciaire applique les lois
• Les citoyens paient les impôts pour permettre au gouvernement de fonctionner
• L'évaluation du rendement se fait par les électeurs à travers les élections.
Ces principes de gouvernance démocratique représentent l'environnement que la Constitution de l'Union des Comores devrait proposer. Mais est-elle bien conçue pour ce travail? Jusqu'à ce que nous nous occupions de la constitution, nous allons continuer à avoir des difficultés, peu importe qui occupe le palais présidentiel de Beit Salam.
Le Parlement devrait ainsi se concentrer sur son rôle premier de promulguer des lois pour la bonne gouvernance de notre pays, puis la bonne gouvernance va régler le reste. La Constitution des Comores donne beaucoup d’autorité à la présidence. Pour l’intérêt de tous les Comoriens, les prochains parlementaires devraient abroger les dispositions qui portent atteinte à la séparation des pouvoirs et adopter celles qui protègent les institutions de toute influence déplacée.
Le Kenya est parvenu à ceci grâce à son référendum de 2010. Désormais, les procureurs, les commissaires électoraux, l'Inspecteur général de la police, le gouverneur de la Banque centrale et tous les fonctionnaires, sauf les membres du gouvernement, postulent à ces postes une fois publiés vacant et se soumettent à un processus ouvert et concurrentiel. Ne devrions-nous pas envisager un référendum national pour changer le système de gouvernance excessivement centralisé à Beit Salam comme l’ont fait nos voisins du Kenyans ?
Adinani Toahert Ahamada