Pour la première fois depuis 2009, le cours du baril du pétrole est passé sous la barre symbolique de 50 dollars et cette baisse vertigine...
Pour la première fois depuis 2009, le cours du baril du pétrole est passé sous la barre symbolique de 50 dollars et cette baisse vertigineuse se poursuit de jour en jour. Dans plusieurs pays africains, les consommateurs bénéficient déjà d’une baisse importante des prix du litre d’essence et de la bonbonne de gaz. Ainsi au Sénégal, les prix du gaz et du litre d’essence ont baissé. Cette chute du cours du baril est une aubaine pour les budgets des ménages et l’économie de plusieurs pays africains, importateurs de pétrole. Ce qui loin d’être le cas chez nous.
Les prix du carburant sont restés les mêmes depuis le 25 septembre 2015, date de leur augmentation. L’arrêté N° 11 - 037 /VP-MFEBICEI/CAB portant fixation du prix de vente des produits pétroliers du 25 septembre 2011 s’était référé aux fluctuations internationales du cout du baril pour justifier l’augmentation du prix du pétrole. A l’époque déjà, c’était déjà Un mensonge d’état, puisque le prix du baril ne justifiait nullement une augmentation de 10 à 15 % des prix des produits pétroliers en 2011. Le prix du baril de pétrole en 2009 était redescendu au niveau de 2007. C’est en 2008 que le prix avait atteint un pic de 130 dollars US $ le baril avant de descendre à 35 US $ le baril en 2009 et de remonter en 2011 à 83 US $ le baril et de rechuter en 2015 a 40 US $.
Broyée par une misère noire qui l’appauvrit de jour en jour et meurtrie par des multiples pénuries qui rendent sa vie intenable, la population comorienne a le droit de bénéficier d’une baisse des prix du carburant. Mais notre gouvernement ne le fera pas et feint d’ignorer les fluctuations internationales du coût du baril du pétrole. Il continuera à pomper les poches d’une population déjà à terre pour couvrir son déficit budgétaire et la mauvaise gestion de la Société Comorienne des Hydrocarbure (SCH) et de la Société Comorienne de l’eau de l’électricité (Ma Mwe). Par ComoresDroit