Moroni croule encore une fois sous les ordures
Alors que la campagne électorale bat son plein et que les deniers publics sont dilapidés pour organiser des meetings géants, payer des figurants de ces meetings qui sont parfois des mineurs, la capitale de notre pays offre une image piteuse, hideuse et repoussante. Pour la énième fois, Moroni croule sous le poids des ordures ménagères. Ce sont des montages d’ordures qui côtoient les vendeurs de deux principaux marches de Moroni.
Les principales artères de la capitale sont devenues des décharges à ciel ouvert. Nos dirigeants embarqués dans leurs voitures climatisés aux vitres teintées ne voient pas ces ordures et sont préoccupés par les élections dont les résultats risquent d’être catastrophiques pour leurs candidats.
Cette énième crise des ordures montre à quel point notre Etat est malade. Malade de sa léthargie, de son impuissance, de son inefficacité. Cet Etat, cet organe juridique, qui impose des normes et organise la société est défaillant dans plusieurs domaines. Il édicte des normes, mais ne se donne pas les moyens de les faire appliquer. Il dispose des pouvoirs multiples et de la force publique qui lui permet de les utiliser en se basant sur le droit, mais ne le fait pas.
Le spectacle que nous offre l’Etat et ses responsables au niveau de l’exécutif de l’ile et de la commune de Moroni, dans la gestion des ordures de la capitale est pathétique, ahurissant et désespérant.
L’Etat demeure impuissant à mettre en œuvre ses propres engagements pour veiller à la santé de la population. Cette saison de pluie risque de faire resurgir des maladies et épidémies graves qui affecteront les plus vulnérables.
Par ComoresDroit
Photos ©Nakidine Hassane
Les principales artères de la capitale sont devenues des décharges à ciel ouvert. Nos dirigeants embarqués dans leurs voitures climatisés aux vitres teintées ne voient pas ces ordures et sont préoccupés par les élections dont les résultats risquent d’être catastrophiques pour leurs candidats.
Cette énième crise des ordures montre à quel point notre Etat est malade. Malade de sa léthargie, de son impuissance, de son inefficacité. Cet Etat, cet organe juridique, qui impose des normes et organise la société est défaillant dans plusieurs domaines. Il édicte des normes, mais ne se donne pas les moyens de les faire appliquer. Il dispose des pouvoirs multiples et de la force publique qui lui permet de les utiliser en se basant sur le droit, mais ne le fait pas.
Le spectacle que nous offre l’Etat et ses responsables au niveau de l’exécutif de l’ile et de la commune de Moroni, dans la gestion des ordures de la capitale est pathétique, ahurissant et désespérant.
L’Etat demeure impuissant à mettre en œuvre ses propres engagements pour veiller à la santé de la population. Cette saison de pluie risque de faire resurgir des maladies et épidémies graves qui affecteront les plus vulnérables.
Par ComoresDroit
Photos ©Nakidine Hassane