Dans un billet consacré aux « enjeux du deuxième tour » des élections législatives qui doivent se tenir le 22 février prochain, le direct...
Dans un billet consacré aux « enjeux du deuxième tour » des élections
législatives qui doivent se tenir le 22 février prochain, le directeur
de publication du journal gouvernemental Alwatwan conclut ainsi : « Les
résultats réalisés par le parti Juwa posent sans conteste un enjeu
autrement majeur sur le devenir du pays, sa stabilité, son unité et son
développement. Avec ses cinq ans passés à la tête du pays, son incontesté
chef suprême a eu largement le temps de montrer aux Comoriens ce qu’est
sa vision de la démocratie, des règles du droit, du développement et
des relations internationales.
Lors de ce deuxième tour les dirigeants
des partis politiques sauront sans doute en avoir la pleine conscience
». (Alwatwan du 30/01/2015).
Un appel au secours qui traduit l’état
d’esprit de ceux qui tiennent les rênes du pouvoir. En tout cas les
Comoriens sont aussi au courant de l’attitude de ce grand « démocrate »
qui essaie à chacune de ses passages à la tête du journal Alwatwan de
mettre au pas les journalistes de ce quotidien gouvernemental et les
réduire en simples courtisans du gouvernement.
Dans son analyse Soimadou
oublie que le « chef incontesté du parti Juwa » a gouverné avec ceux
qui sont au pouvoir actuellement et ainsi, ils sont tous responsables de
ce qui s’est passé durant ce mandat. Il feint également d’oublier que
ce ne sont pas les chefs des partis qui votent mais plutôt les
électeurs. Chefs des partis unissez vous pour sauver le poste de
Soimadou et peut-être porter son maître Mamadou à la tête de l’Etat en
2016. Sinon, tant pis pour vous….