PALAIS DE MRODJOU, 2 juil 2014 -Le commissaire à la Décentralisation, Raoul Delapeyre, se réjouit du « succès » que représente la mise...
PALAIS DE MRODJOU, 2 juil 2014 -Le commissaire à la Décentralisation, Raoul Delapeyre, se réjouit du « succès » que représente la mise en place des délégations spéciales en Grande Comore.
Lancé à Ntsoudjini en mars 2013, le programme des investitures s’est achevé à Djoumpopanga (hambou) la semaine dernière.
Au cours d’une conférence de presse à Moroni mardi 1er juillet, il a expliqué que tout au long de cette phase des investitures des maires provisoires, l’Exécutif de Ngazidja s’était efforcé de travailler en partenariat avec les acteurs de base d’une part et que les personnes choisies avaient d’abord été désignées par les administrés eux-mêmes d’autre part.
Le gouverneur nommait les présidents des délégations spéciales à partir d’une liste de de personnes choisies par la population concernée, a-t-il rappelé.
C’est ainsi que sur 28 communes, 25 délégations spéciales avaient pu être investies sans difficulté avec l’appui effectif de l’ancien ministre de l’intérieur de l’Union.
Mais les trois autres faisaient l’objet de conflits internes dont la cause est le choix du lieu où doit être construit l’hôtel de ville. C’est cette situation qui avait été observée à Bamabo yadjuwu, à Gnoumamdro Hamahamet, et à Djoumoipanga dans le Hambou, a poursuivi M. Delapeyre.
Il a estimé qu’en réalité aucune localité n’avait remis en cause le principe même de regrouper des villages voisins en commune et tous les acteurs locaux y adhéraient. Cependant certains villages tiennent absolument en abriter les bureaux malgré les critères objectifs ayant sous-tendu les choix opérés.
Pour le commissaire, ces conflits ne sont pas nouveaux et n’ont pas été créés par les délégations spéciales. « Nous avons à faire aux vestiges de problèmes de voisinage ancestraux qui ont ressurgi à cette occasion » .
Le commissaire a souligné les efforts déployés depuis de longs mois pour dissiper les malentendus dans ces trois communes : des dizaines de réunions, le recours à des médiateurs dont l’ancien gouverneur Issihaka Abdourazakou…Si maintenant un village souhaite changer de commune, il peut certes le faire mais la procédure sera longue. Il devra attendre une période de deux ans pour espérer une révision de la loi , a rappelé le commissaire. Selon lui, la décentralisation est un processus long forcement, il ne faut pas s’attendre à ce que tous les problèmes soient réglés rapidement.
« Nous saluons le soutien du président de la République qui a su mobiliser sur le plan internationale des ressources pour la constructions de certains hôtel de ville ? je parle du sultanat d’Oman et du Japon » -a-t-il conclu. Ngazi Ngomé
Lancé à Ntsoudjini en mars 2013, le programme des investitures s’est achevé à Djoumpopanga (hambou) la semaine dernière.
Au cours d’une conférence de presse à Moroni mardi 1er juillet, il a expliqué que tout au long de cette phase des investitures des maires provisoires, l’Exécutif de Ngazidja s’était efforcé de travailler en partenariat avec les acteurs de base d’une part et que les personnes choisies avaient d’abord été désignées par les administrés eux-mêmes d’autre part.
Le gouverneur nommait les présidents des délégations spéciales à partir d’une liste de de personnes choisies par la population concernée, a-t-il rappelé.
C’est ainsi que sur 28 communes, 25 délégations spéciales avaient pu être investies sans difficulté avec l’appui effectif de l’ancien ministre de l’intérieur de l’Union.
Mais les trois autres faisaient l’objet de conflits internes dont la cause est le choix du lieu où doit être construit l’hôtel de ville. C’est cette situation qui avait été observée à Bamabo yadjuwu, à Gnoumamdro Hamahamet, et à Djoumoipanga dans le Hambou, a poursuivi M. Delapeyre.
Il a estimé qu’en réalité aucune localité n’avait remis en cause le principe même de regrouper des villages voisins en commune et tous les acteurs locaux y adhéraient. Cependant certains villages tiennent absolument en abriter les bureaux malgré les critères objectifs ayant sous-tendu les choix opérés.
Pour le commissaire, ces conflits ne sont pas nouveaux et n’ont pas été créés par les délégations spéciales. « Nous avons à faire aux vestiges de problèmes de voisinage ancestraux qui ont ressurgi à cette occasion » .
Le commissaire a souligné les efforts déployés depuis de longs mois pour dissiper les malentendus dans ces trois communes : des dizaines de réunions, le recours à des médiateurs dont l’ancien gouverneur Issihaka Abdourazakou…Si maintenant un village souhaite changer de commune, il peut certes le faire mais la procédure sera longue. Il devra attendre une période de deux ans pour espérer une révision de la loi , a rappelé le commissaire. Selon lui, la décentralisation est un processus long forcement, il ne faut pas s’attendre à ce que tous les problèmes soient réglés rapidement.
« Nous saluons le soutien du président de la République qui a su mobiliser sur le plan internationale des ressources pour la constructions de certains hôtel de ville ? je parle du sultanat d’Oman et du Japon » -a-t-il conclu. Ngazi Ngomé