Interdiction arbitraire de la conférence de presse du « Président de la rue publique » Le Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli n’a pas en...
Interdiction arbitraire de la conférence de presse du «Président de la rue publique»
Le Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli n’a pas encore digéré l’humiliation que lui a fait subir El-Amine Ali Mbaraka dit «Aboul-Khaïr» ou «Embargo» au Tribunal de Fomboni, d’où il ressortit libre comme l’air à la suite d’un abusif mandat de dépôt qui ne reposait sur rien. En effet, depuis l’acquittement, le samedi 24 mai 2014, de l’ancien Maire de Fomboni, qui n’a jamais été saisi par le Fisc et à qui on n’avait même pas indiqué le montant des impôts qu’il devait payer au Fisc de Mohéli, le Gouverneur de l’île est dans un état de traumatisme et de prostration, considérant que la décision du Juge comme une injure faite à sa personne. Depuis, il ne décolère pas, lui qui a toujours eu un caractère très difficile. Pour se venger de son meilleur ennemi, il a trouvé une parade, celle qui consiste à punir le «Président de la rue publique», en le privant de toute possibilité d’organiser sa conférence de presse du lundi 2 juin 2014, au cours de laquelle il voudra intervenir, avec la verve qui a fait sa célébrité, sur le mandat de dépôt qui l’avait arbitrairement visé, sur ce qu’il pense de la politique menée actuellement par le chef de l’État et par le Gouverneur Mohamed Ali Saïd. Son entourage ne cache pas que l’homme de Fomboni en a gros sur le cœur et qu’il veut dire tout ce qui lui tient à cœur en ce moment. Ira-t-il jusqu’à déclarer sa candidature pour les prochaines élections? La suite nous l’apprendra.
En tout état de cause, son entourage reste muet sur la question. Or, sa réponse sur le sujet est attendue car elle conditionnera un certain nombre de faits politiques à Mohéli, où, plus que jamais Mohamed Ali Saïd fait l’unanimité contre lui. Une fois de plus, le Gouverneur de Mohéli donne une preuve sur sa propension à violer la Constitution et les autres textes juridiques pertinents qui organisent les libertés publiques et individuelles aux Comores. Même quand elles disent qu’en dehors des périodes électorales, on n’a pas le droit d’organiser des activités politiques dans un espace non couvert, les autorités comoriennes doivent savoir qu’il s’agit d’une mesure vexatoire et très injuste puisque quand elles veulent, elles organisent les activités de leur propre «parti cocotte-minute», même au Stade de Moroni, elles ne se gênent pas. En plus, une mesure aussi scélérate n’existe dans aucun autre pays du monde.
Aujourd’hui, El-Amine Ali Mbaraka dit ouvertement que si sa conférence de presse est interdite, il n’aura de choix que de tenir celle-ci dans sa propre boutique, puisque, se servant du Préfet du Centre, Mohamed Ali Saïd lui a appris l’interdiction de cette activité politique très attendue. Comme Mohéli est dans un état de régression en matière de libertés publiques et individuelles, les restrictions visant El-Amine Ali Mbaraka se situent dans «la normalité démocratique» d’un Gouverneur qui n’a aucune notion de Droit et qui ne s’intéresse qu’à ce lui permettra de gagner de l’argent facile. Ce n’est pas le Président Ikililou Dhoinine, son associé en affaires, qui l’aidera à regarder la réalité en face et à se comporter en homme civilisé, lui qui lui a accordé le marché de la construction de la digue en pailles tressées de Djoiezi, alors qu’un chantier exige la présence sur les lieux d’ingénieurs qualifiés que n’a pas le Gouverneur et d’études préliminaires que le Gouverneur ne pourra jamais faire effectuer. C’est une très belle façon de prévenir et de lutter contre le fléau de la corruption.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 2 juin 2014.
Le Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli n’a pas encore digéré l’humiliation que lui a fait subir El-Amine Ali Mbaraka dit «Aboul-Khaïr» ou «Embargo» au Tribunal de Fomboni, d’où il ressortit libre comme l’air à la suite d’un abusif mandat de dépôt qui ne reposait sur rien. En effet, depuis l’acquittement, le samedi 24 mai 2014, de l’ancien Maire de Fomboni, qui n’a jamais été saisi par le Fisc et à qui on n’avait même pas indiqué le montant des impôts qu’il devait payer au Fisc de Mohéli, le Gouverneur de l’île est dans un état de traumatisme et de prostration, considérant que la décision du Juge comme une injure faite à sa personne. Depuis, il ne décolère pas, lui qui a toujours eu un caractère très difficile. Pour se venger de son meilleur ennemi, il a trouvé une parade, celle qui consiste à punir le «Président de la rue publique», en le privant de toute possibilité d’organiser sa conférence de presse du lundi 2 juin 2014, au cours de laquelle il voudra intervenir, avec la verve qui a fait sa célébrité, sur le mandat de dépôt qui l’avait arbitrairement visé, sur ce qu’il pense de la politique menée actuellement par le chef de l’État et par le Gouverneur Mohamed Ali Saïd. Son entourage ne cache pas que l’homme de Fomboni en a gros sur le cœur et qu’il veut dire tout ce qui lui tient à cœur en ce moment. Ira-t-il jusqu’à déclarer sa candidature pour les prochaines élections? La suite nous l’apprendra.
En tout état de cause, son entourage reste muet sur la question. Or, sa réponse sur le sujet est attendue car elle conditionnera un certain nombre de faits politiques à Mohéli, où, plus que jamais Mohamed Ali Saïd fait l’unanimité contre lui. Une fois de plus, le Gouverneur de Mohéli donne une preuve sur sa propension à violer la Constitution et les autres textes juridiques pertinents qui organisent les libertés publiques et individuelles aux Comores. Même quand elles disent qu’en dehors des périodes électorales, on n’a pas le droit d’organiser des activités politiques dans un espace non couvert, les autorités comoriennes doivent savoir qu’il s’agit d’une mesure vexatoire et très injuste puisque quand elles veulent, elles organisent les activités de leur propre «parti cocotte-minute», même au Stade de Moroni, elles ne se gênent pas. En plus, une mesure aussi scélérate n’existe dans aucun autre pays du monde.
Aujourd’hui, El-Amine Ali Mbaraka dit ouvertement que si sa conférence de presse est interdite, il n’aura de choix que de tenir celle-ci dans sa propre boutique, puisque, se servant du Préfet du Centre, Mohamed Ali Saïd lui a appris l’interdiction de cette activité politique très attendue. Comme Mohéli est dans un état de régression en matière de libertés publiques et individuelles, les restrictions visant El-Amine Ali Mbaraka se situent dans «la normalité démocratique» d’un Gouverneur qui n’a aucune notion de Droit et qui ne s’intéresse qu’à ce lui permettra de gagner de l’argent facile. Ce n’est pas le Président Ikililou Dhoinine, son associé en affaires, qui l’aidera à regarder la réalité en face et à se comporter en homme civilisé, lui qui lui a accordé le marché de la construction de la digue en pailles tressées de Djoiezi, alors qu’un chantier exige la présence sur les lieux d’ingénieurs qualifiés que n’a pas le Gouverneur et d’études préliminaires que le Gouverneur ne pourra jamais faire effectuer. C’est une très belle façon de prévenir et de lutter contre le fléau de la corruption.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 2 juin 2014.