VIDÉO. Anne Hidalgo et François Hollande ont commis vis-à-vis de la reine Elizabeth des fautes protocolaires qui ont beaucoup choqué l'A...
VIDÉO. Anne Hidalgo et François Hollande ont commis vis-à-vis de la reine Elizabeth des fautes protocolaires qui ont beaucoup choqué l'Angleterre. Décryptage.
Les cérémonies du soixante-dixième anniversaire du débarquement allié en Normandie ont donné lieu à de multiples réjouissances. Hommage fut rendu aux survivants de cette extraordinaire épopée, tandis qu'un accueil princier fut réservé à plus de vingt chefs d'État et têtes couronnés. La République sait recevoir, le protocole fut à la hauteur et quelques rencontres bilatérales ont pimenté les festivités.
Globalement, la France a tenu son rang, et François Hollande a su être tour à tour, et quand il le fallait, émouvant, sérieux, décontracté, chaleureux et diplomate. François Kersaudy, éminent historien spécialiste de la période, n'a pas manqué de débusquer quelques erreurs, bourdes et facilités commises tant par les médias que par la puissance politique. Ajoutons-en deux qui, sans être dramatiques, en disent long sur les personnages concernés.
REGARDEZ
Une récidive, car, en accueillant Sa Très Gracieuse Majesté jeudi 5 juin, il lui avait tendu la main. Or, le protocole veut qu'on ne touche pas Sa Majesté tant que ce n'est pas elle qui tend la main...
Quelques instants plus tard, rebelote. François Hollande s'assoit en premier dans la voiture. Deux bévues qui ont été soulignées par le protocole anglais et qui en rappelle une autre... En janvier dernier, le chef de l'État en visite officielle au Vatican s'était assis avant le pape François. Les caméras de la Rai n'avaient pas manqué d'immortaliser cet instant, qui avait suscité l'ire de Gabriel Matzneff.
La persévérance est souvent une qualité, parfois un défaut...
Par Le Point.fr
Les cérémonies du soixante-dixième anniversaire du débarquement allié en Normandie ont donné lieu à de multiples réjouissances. Hommage fut rendu aux survivants de cette extraordinaire épopée, tandis qu'un accueil princier fut réservé à plus de vingt chefs d'État et têtes couronnés. La République sait recevoir, le protocole fut à la hauteur et quelques rencontres bilatérales ont pimenté les festivités.
Globalement, la France a tenu son rang, et François Hollande a su être tour à tour, et quand il le fallait, émouvant, sérieux, décontracté, chaleureux et diplomate. François Kersaudy, éminent historien spécialiste de la période, n'a pas manqué de débusquer quelques erreurs, bourdes et facilités commises tant par les médias que par la puissance politique. Ajoutons-en deux qui, sans être dramatiques, en disent long sur les personnages concernés.
Factotum
Samedi 7 juin, la reine d'Angleterre dévoile la plaque qui porte son nom et rebaptise le marché aux fleurs de Paris. Il pleut (un peu) et elle est accompagnée d'Anne Hidalgo, fraîchement élue à la mairie de Paris... Les photographes se déchaînent en voyant ces deux fleurs parmi les fleurs. On peine à croire ce que l'on voit ! Elizabeth II, 88 ans et souveraine depuis 62 ans, tient elle-même son parapluie, tandis qu'Anne Hidalgo, pas encore 55 ans et maire depuis un peu plus de deux mois, a besoin d'un factotum pour lui tenir le sien... N'y a-t-il pas là une ultime dérive de la République ? L'une des plus anciennes et traditionnelles monarchies du monde cache ses chambellans et ses serviteurs, tandis qu'un édile à peine installé semble enchanté de se promener bras ballants, tête nue et abrité par un officier de sécurité. Shocking !Récidiviste
La veille, la République avait mis les petits plats dans les grands ! Deux cent quarante invités de marque avaient été conviés sous les ors du palais de l'Élysée à un dîner donné en l'honneur de la reine. Mais notre président a commis l'impair de s'asseoir avant son invitée.REGARDEZ
Une récidive, car, en accueillant Sa Très Gracieuse Majesté jeudi 5 juin, il lui avait tendu la main. Or, le protocole veut qu'on ne touche pas Sa Majesté tant que ce n'est pas elle qui tend la main...
Quelques instants plus tard, rebelote. François Hollande s'assoit en premier dans la voiture. Deux bévues qui ont été soulignées par le protocole anglais et qui en rappelle une autre... En janvier dernier, le chef de l'État en visite officielle au Vatican s'était assis avant le pape François. Les caméras de la Rai n'avaient pas manqué d'immortaliser cet instant, qui avait suscité l'ire de Gabriel Matzneff.
La persévérance est souvent une qualité, parfois un défaut...