A l’occasion du 74ème anniversaire de l’appel du Général de Gaulle, l’Ambassade de France rend hommage aux soldats comoriens qui se sont b...
A l’occasion du 74ème anniversaire de l’appel du Général de
Gaulle, l’Ambassade de France rend hommage aux soldats comoriens qui se
sont battus aux côtés des malgaches et des français pendant plus d’un
siècle.
Extrait des « Chapitres oubliés de l’Histoire de France » - Histoires Mémoires Croisées par M. Eric Deroo.
Quelques fragments d’histoire militaire oubliés dans l’Océan indien en 1914-1918 ou le destin de travailleurs ou combattants servant au sein d’unités dites « Malgaches ou Somalis »
Aujourd’hui, la plupart des spécialistes s’accordent sur l’étymologie du nom propre Comores, inspirée de l’arabe Djazair al Kamar, Iles de la Lune, donné à l’archipel, qui regroupe les quatre îles de la Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte, situé dans l’Océan Indien.
Pourtant, les luttes sans fin qui au cours des siècles ne cessent d’opposer entre elles les quatre îles, ou à leurs voisines Madagascar et Zanzibar, au point d’être surnommées l’Archipel aux sultans batailleurs, ne sont pas les seules raisons pour expliquer la disparition de l’appellation Comores pour nommer le territoire lorsqu’il sera progressivement occupé par la France et des soldats recrutés.
Ainsi, retracer l’appellation des formations militaires composées d’hommes recrutés aux Comores constitue un bon marqueur pour suivre l’expansion de la France dans l’Océan Indien conduisant à l’occupation coloniale définitive de l’archipel en 1912.
Le bulletin officiel n° 29 de l’île de Bourbon de 1830 précise que : « la Compagnie africaine de l’île de Madagascar est composée de soldats pouvant être malgaches, comoriens, zanzibarites ou anciens esclaves noirs. ». Présents dès 1829 à Tittintuc et à Tamatave, ils sont vêtus d’une blouse de toile bleue à épaulettes rouges dotée de boutons à fleurs de lys légendés compagnie africaine. En 1840, la compagnie africaine est cantonnée à Hellville, capitale de Nosy Be, territoire ayant été cédé à la France par la Reine Sakalava du pays Tsiomeko. En 1841, les îles de Mayotte et Nosy Be sont cédées à la France. En 1846, la compagnie africaine détache 100 soldats à Mayotte, 100 à Nosy Be et 50 à Sainte Marie. Trois ans plus tard, elle repousse une incursion Sakalave à Nosy Be.
En 1869, un corps à base d’Anjouanais et de Caffres est mis sur pied à Nosy Be, un des soldats réunit déjà 22 ans de services dans l’armée française. En 1877, la Compagnie africaine est dissoute.
En 1885, une Compagnie Sakalave, aussi désignée Compagnie des tirailleurs de Diego-Suarez, est composée de très nombreux Comoriens. Ils se signalent par leur courage sous les ordres du capitaine Pennequin à Adampy le 25 août 1885. Ils sont ensuite stationnés à Ambodimadiro et, le 18 octobre suivant, combattent avec brio à Anorontsacana. Afin de prévenir les désertions, le capitaine Pennequin fait photographier ses soldats, procédé révolutionnaire pour l’époque. Par la suite, la compagnie est réorganisée à Nosy Be puis elle part à Diego-Suarez. Auparavant, elle été décimée par une épidémie de béribéri et des désertions très nombreuses.
La tenue se compose d’une vareuse en drap bleu avec un collet à passepoil rouge, boutons de l’infanterie de marine, pantalon de drap blanc, calotte turque rouge.
En 1889, le sergent Chauvin, accompagné de huit tirailleurs malgaches, participe à Paris à l’Exposition universelle. La presse de l’époque évoque alors « des militaires plus comoriens que malgaches ». En 1892, l’inspecteur général des Troupes de Marine, le général Begin, recommande de recruter des Comoriens et de former avec eux un bataillon autonome.
En 1893, bien qu’il soit toujours composé d’une large part de Comoriens, le Bataillon de Diego Suarez ne change pas d’appellation. En 1895, il est transporté à Majunga, et fait bonne figure lors des combats pour occuper Madagascar, en particulier à Andriba et d’Ambohibe contre les Hova. Il est alors englobé au sein du Régiment Colonial avec le Bataillon Haousa et celui de Volontaires de la Réunion.
En 1898, le général Galliéni écrit dans un rapport que : « le tirailleur comorien est assez brave et résistant par rapport aux Betsiléo et Hova ». Désormais, les Comoriens servent au Premier régiment de Tirailleurs Malgaches (1er RTM) et d’autres à la Garde Indigène où ils portent un chapeau à large bord, de type indochinois.
En 1905, une compagnie entièrement comorienne sert à Diego-Suarez au sein du 1er régiment de Tirailleurs Malgaches et à cette occasion, l’état-major de Tananarive classe les militaires autochtones par ordre de mérite militaire à savoir : Comoriens, Sakalave, Mahoa, Bara, Tamalo, Antaifasy, Antaimoro, Betsimaroha, Betsileo, Hova...
En 1912, la colonie de Mayotte et dépendances est rattachée à la colonie de Madagascar, le nom Comores, déjà peu usité, disparaît totalement et désormais seul le terme de Madagascar et dépendances sera utilisé.
En 1916, lors de la création du 1er bataillon de Tirailleurs Somalis à Majunga, 75 Comoriens, 200 Arabes du Yémen, 25 Abyssins ou Sénégalais et 1400 Somalis sont recensés dans ses rangs. Cette glorieuse unité qui a repris avec le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc (composé d’Européens) et le 4e régiment mixte de Zouaves et de Tirailleurs, le 8e régiment de Tirailleurs, le 43e bataillon de Tirailleurs Sénégalais et des éléments du 6e bataillon de Tirailleurs Indochinois, le fort de Douaumont en octobre 1916, va accuser le plus important taux de pertes de l’infanterie française au cours de la Grande Guerre.
Un temps suspect, craignant qu’ils ne soient contaminés par la propagande turque voire allemande, le haut commandement finit par conclure : « les Comoriens se montrent fidèles. Ils veulent ressembler aux poilus, manifestent le mépris de la mort et s’entendent très bien avec les Somalis d’origine dont ils partagent la foi religieuse. Ils ont prêté le serment coranique ensemble. » Par ailleurs de nombreux Comoriens servent également au sein du 12e bataillon de Tirailleurs Malgaches, bataillon glorieux qui est plusieurs fois cité lors de la Grande Guerre. Beaucoup d’autres servent dans des régiments ou bataillons de tirailleurs dits malgaches ou sénégalais. En 1917, 64 d’entre eux rejoignent le Bataillon Somali, dont deux adjudants, six sergents et deux caporaux. Ainsi, en 1918, 209 Comoriens y forment la 3e compagnie de tirailleurs somalis.
En 1919, un rapport évoque : « le Comorien qui possède une instruction asiatique quelquefois assez étendue qui l’approche de l’Algérien peut, en étant bien choisi dans un certain milieu et après quelques années d’études françaises, arriver à faire un officier d’une certaine valeur. Toutefois, il faut considérer que le Comorien et le Malgache ne peuvent jamais vivre en commun sans grosse difficulté. » Un autre rapport rappelle que « le tirailleur comorien se rapproche du Bambara, il est robuste, bien encadré, il obéit à son chef au combat. »
De 1919 à 1939, les Comoriens servent à Madagascar dans les trois régiments de Tirailleurs Malgaches. On en décompte 280 en 1927. Certains ont pu être affectés au 43e bataillon de Tirailleurs Malgaches à Pamiers. À la déclaration de guerre, en 1939, les Comoriens sont surtout affectés au 2e régiment Mixte Malgache à Diego Suarez et à la Garde Indigène de Madagascar.
Le 4 mai 1940, un bataillon de renfort malgache embarque sur L’Otrante et est dirigé vers Djibouti. Il comporte 18 sous-officiers et 234 tirailleurs comoriens. Un plan destiné à recruter 1 500 ouvriers comoriens pour la métropole ne voit pas le jour. À la suite de l’appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, des officiers du bataillon de renfort et quelques hommes rejoignent les Forces Françaises Libres tandis que des marins comoriens servent dans la marine marchande de la France libre.
En mai 1942, des Comoriens incorporés dans les rangs du 2e régiment Mixte Malgache combattent à Diego Suarez contre les forces anglo-saxonnes qui y débarquent.
En 1947, lors de la grande révolte malgache, des Comoriens servent dans la police et dans la Garde Indigène et le détachement de la Garde Indigène de Madagascar et dépendances est cité à l’ordre de l’armée en 1949.
En 1950, et pour la première fois dans l’histoire des Comores au sein de l’ensemble colonial français, un Bataillon Comorien Mixte est créé à Tananarive et cantonné au fort Duchesne. En 1958, il devient 19e bataillon d’Infanterie de Marine (les unités coloniales reprennent à cette époque leur vieille appellation de Troupes de Marine d’avant 1900). Ce bataillon est dissous en octobre 1960. Depuis, les traditions du Bataillon Somali (qui participa aux campagnes de 14/18 et de 39/45) et qui compta nombre de Comoriens dans ses rangs, sont conservées par le 5e régiment interarmes d’outre-mer, basé à Djibouti.
Source : Histoire Mémoires Croisées – Chapitres oubliés de l’Histoire de la France – Contribution de M. Eric Deroo - Rencontre du 14 novembre 2013 – Serge Larcher, Sénateur (pp. 31- 34)
Publié par l'Ambassade de France
Extrait des « Chapitres oubliés de l’Histoire de France » - Histoires Mémoires Croisées par M. Eric Deroo.
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Quelques fragments d’histoire militaire oubliés dans l’Océan indien en 1914-1918 ou le destin de travailleurs ou combattants servant au sein d’unités dites « Malgaches ou Somalis »
Aujourd’hui, la plupart des spécialistes s’accordent sur l’étymologie du nom propre Comores, inspirée de l’arabe Djazair al Kamar, Iles de la Lune, donné à l’archipel, qui regroupe les quatre îles de la Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte, situé dans l’Océan Indien.
Pourtant, les luttes sans fin qui au cours des siècles ne cessent d’opposer entre elles les quatre îles, ou à leurs voisines Madagascar et Zanzibar, au point d’être surnommées l’Archipel aux sultans batailleurs, ne sont pas les seules raisons pour expliquer la disparition de l’appellation Comores pour nommer le territoire lorsqu’il sera progressivement occupé par la France et des soldats recrutés.
Ainsi, retracer l’appellation des formations militaires composées d’hommes recrutés aux Comores constitue un bon marqueur pour suivre l’expansion de la France dans l’Océan Indien conduisant à l’occupation coloniale définitive de l’archipel en 1912.
Le bulletin officiel n° 29 de l’île de Bourbon de 1830 précise que : « la Compagnie africaine de l’île de Madagascar est composée de soldats pouvant être malgaches, comoriens, zanzibarites ou anciens esclaves noirs. ». Présents dès 1829 à Tittintuc et à Tamatave, ils sont vêtus d’une blouse de toile bleue à épaulettes rouges dotée de boutons à fleurs de lys légendés compagnie africaine. En 1840, la compagnie africaine est cantonnée à Hellville, capitale de Nosy Be, territoire ayant été cédé à la France par la Reine Sakalava du pays Tsiomeko. En 1841, les îles de Mayotte et Nosy Be sont cédées à la France. En 1846, la compagnie africaine détache 100 soldats à Mayotte, 100 à Nosy Be et 50 à Sainte Marie. Trois ans plus tard, elle repousse une incursion Sakalave à Nosy Be.
En 1869, un corps à base d’Anjouanais et de Caffres est mis sur pied à Nosy Be, un des soldats réunit déjà 22 ans de services dans l’armée française. En 1877, la Compagnie africaine est dissoute.
En 1885, une Compagnie Sakalave, aussi désignée Compagnie des tirailleurs de Diego-Suarez, est composée de très nombreux Comoriens. Ils se signalent par leur courage sous les ordres du capitaine Pennequin à Adampy le 25 août 1885. Ils sont ensuite stationnés à Ambodimadiro et, le 18 octobre suivant, combattent avec brio à Anorontsacana. Afin de prévenir les désertions, le capitaine Pennequin fait photographier ses soldats, procédé révolutionnaire pour l’époque. Par la suite, la compagnie est réorganisée à Nosy Be puis elle part à Diego-Suarez. Auparavant, elle été décimée par une épidémie de béribéri et des désertions très nombreuses.
La tenue se compose d’une vareuse en drap bleu avec un collet à passepoil rouge, boutons de l’infanterie de marine, pantalon de drap blanc, calotte turque rouge.
En 1889, le sergent Chauvin, accompagné de huit tirailleurs malgaches, participe à Paris à l’Exposition universelle. La presse de l’époque évoque alors « des militaires plus comoriens que malgaches ». En 1892, l’inspecteur général des Troupes de Marine, le général Begin, recommande de recruter des Comoriens et de former avec eux un bataillon autonome.
En 1893, bien qu’il soit toujours composé d’une large part de Comoriens, le Bataillon de Diego Suarez ne change pas d’appellation. En 1895, il est transporté à Majunga, et fait bonne figure lors des combats pour occuper Madagascar, en particulier à Andriba et d’Ambohibe contre les Hova. Il est alors englobé au sein du Régiment Colonial avec le Bataillon Haousa et celui de Volontaires de la Réunion.
En 1898, le général Galliéni écrit dans un rapport que : « le tirailleur comorien est assez brave et résistant par rapport aux Betsiléo et Hova ». Désormais, les Comoriens servent au Premier régiment de Tirailleurs Malgaches (1er RTM) et d’autres à la Garde Indigène où ils portent un chapeau à large bord, de type indochinois.
En 1905, une compagnie entièrement comorienne sert à Diego-Suarez au sein du 1er régiment de Tirailleurs Malgaches et à cette occasion, l’état-major de Tananarive classe les militaires autochtones par ordre de mérite militaire à savoir : Comoriens, Sakalave, Mahoa, Bara, Tamalo, Antaifasy, Antaimoro, Betsimaroha, Betsileo, Hova...
En 1912, la colonie de Mayotte et dépendances est rattachée à la colonie de Madagascar, le nom Comores, déjà peu usité, disparaît totalement et désormais seul le terme de Madagascar et dépendances sera utilisé.
En 1916, lors de la création du 1er bataillon de Tirailleurs Somalis à Majunga, 75 Comoriens, 200 Arabes du Yémen, 25 Abyssins ou Sénégalais et 1400 Somalis sont recensés dans ses rangs. Cette glorieuse unité qui a repris avec le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc (composé d’Européens) et le 4e régiment mixte de Zouaves et de Tirailleurs, le 8e régiment de Tirailleurs, le 43e bataillon de Tirailleurs Sénégalais et des éléments du 6e bataillon de Tirailleurs Indochinois, le fort de Douaumont en octobre 1916, va accuser le plus important taux de pertes de l’infanterie française au cours de la Grande Guerre.
Un temps suspect, craignant qu’ils ne soient contaminés par la propagande turque voire allemande, le haut commandement finit par conclure : « les Comoriens se montrent fidèles. Ils veulent ressembler aux poilus, manifestent le mépris de la mort et s’entendent très bien avec les Somalis d’origine dont ils partagent la foi religieuse. Ils ont prêté le serment coranique ensemble. » Par ailleurs de nombreux Comoriens servent également au sein du 12e bataillon de Tirailleurs Malgaches, bataillon glorieux qui est plusieurs fois cité lors de la Grande Guerre. Beaucoup d’autres servent dans des régiments ou bataillons de tirailleurs dits malgaches ou sénégalais. En 1917, 64 d’entre eux rejoignent le Bataillon Somali, dont deux adjudants, six sergents et deux caporaux. Ainsi, en 1918, 209 Comoriens y forment la 3e compagnie de tirailleurs somalis.
En 1919, un rapport évoque : « le Comorien qui possède une instruction asiatique quelquefois assez étendue qui l’approche de l’Algérien peut, en étant bien choisi dans un certain milieu et après quelques années d’études françaises, arriver à faire un officier d’une certaine valeur. Toutefois, il faut considérer que le Comorien et le Malgache ne peuvent jamais vivre en commun sans grosse difficulté. » Un autre rapport rappelle que « le tirailleur comorien se rapproche du Bambara, il est robuste, bien encadré, il obéit à son chef au combat. »
De 1919 à 1939, les Comoriens servent à Madagascar dans les trois régiments de Tirailleurs Malgaches. On en décompte 280 en 1927. Certains ont pu être affectés au 43e bataillon de Tirailleurs Malgaches à Pamiers. À la déclaration de guerre, en 1939, les Comoriens sont surtout affectés au 2e régiment Mixte Malgache à Diego Suarez et à la Garde Indigène de Madagascar.
Le 4 mai 1940, un bataillon de renfort malgache embarque sur L’Otrante et est dirigé vers Djibouti. Il comporte 18 sous-officiers et 234 tirailleurs comoriens. Un plan destiné à recruter 1 500 ouvriers comoriens pour la métropole ne voit pas le jour. À la suite de l’appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, des officiers du bataillon de renfort et quelques hommes rejoignent les Forces Françaises Libres tandis que des marins comoriens servent dans la marine marchande de la France libre.
En mai 1942, des Comoriens incorporés dans les rangs du 2e régiment Mixte Malgache combattent à Diego Suarez contre les forces anglo-saxonnes qui y débarquent.
En 1947, lors de la grande révolte malgache, des Comoriens servent dans la police et dans la Garde Indigène et le détachement de la Garde Indigène de Madagascar et dépendances est cité à l’ordre de l’armée en 1949.
En 1950, et pour la première fois dans l’histoire des Comores au sein de l’ensemble colonial français, un Bataillon Comorien Mixte est créé à Tananarive et cantonné au fort Duchesne. En 1958, il devient 19e bataillon d’Infanterie de Marine (les unités coloniales reprennent à cette époque leur vieille appellation de Troupes de Marine d’avant 1900). Ce bataillon est dissous en octobre 1960. Depuis, les traditions du Bataillon Somali (qui participa aux campagnes de 14/18 et de 39/45) et qui compta nombre de Comoriens dans ses rangs, sont conservées par le 5e régiment interarmes d’outre-mer, basé à Djibouti.
Source : Histoire Mémoires Croisées – Chapitres oubliés de l’Histoire de la France – Contribution de M. Eric Deroo - Rencontre du 14 novembre 2013 – Serge Larcher, Sénateur (pp. 31- 34)
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