La controverse court depuis longtemps: en Afrique, les femmes seraient le plus infectées par le virus du sida. Cette controverse est d...
La controverse court depuis longtemps: en Afrique, les femmes seraient le plus infectées par le virus du sida. Cette controverse est d'ailleurs accentuée depuis un rapport établi en 2008 par l'Organisation mondiale de la Santé, qui estimait que 60% des personnes vivant avec le VIH sur le continent sont des femmes, et que la proportion n'a cessé d'augmenter depuis une dizaine d'années.
Si le doute est de moins en moins admis sur ce point, les raisons n'en sont pas pour autant claires. Le New York Times rappelle d'ailleurs, à juste titre, que de nombreuses théories ont été avancées à ce sujet, sans pouvoir convaincre. Seulement voilà. Une équipe de chercheurs norvégiens pense avoir trouvé la réponse, ajoute le New York Times.
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Si le doute est de moins en moins admis sur ce point, les raisons n'en sont pas pour autant claires. Le New York Times rappelle d'ailleurs, à juste titre, que de nombreuses théories ont été avancées à ce sujet, sans pouvoir convaincre. Seulement voilà. Une équipe de chercheurs norvégiens pense avoir trouvé la réponse, ajoute le New York Times.
Selon ces spécialistes qui ont travaillé à partir d'une étude de cas dans un village du KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, les femmes africaines seraient plus vulnérables au VIH en raison d'une maladie chronique dénommée la schistosomiase génitale encore appelée bilharziose, une maladie parasitaire due à un ver hématophage. Ce parasite favoriserait l'infection au VIH, «beaucoup plus que la syphilis ou l'herpès».
La solution, pour les chercheurs norvégiens, ajoute le New York Times, serait donc de tout faire pour éliminer ce ver qui peut se loger subrepticement dans le vagin de la femme, lorsqu'elle fait sa toilette intime dans une rivière infectée. Or, sans le savoir, plusieurs d'entre elles porteraient le parasite sans le savoir.
Un traitement est actuellement en cours d'expérimentation et qui ne devrait coûter que 8 centimes de dollar.
Pourtant, d'autres spécialistes doutent de cette hypothèse. Ils estiment arguant que de nombreuses femmes vivent en zone urbaine, donc bien loin des zones infectées.
«C'est compliqué. De nombreuses femmes infectées par le VIH ne souffrent pas de la schistosomiase et vice versa», estime le Dr Eric Goosby, le coordinateur duPresident's Emergency Plan for AIDS Relief
Ce à quoi les chercheurs norvégiens répondent que la piste est à prendre en sérieuse considération. Car, de la même façon, il y a une vingtaine d'années, la communauté scientifique était sceptique sur le fait que la circoncision pouvait protéger les hommes du VIH. Or, cela est définitivement prouvé depuis 2006.
Dans tous les cas, l'idée semble susciter l'intérêt de bailleurs de fonds. Les Nations unies et la Fondation Bill et Melinda Gates, ont indiqué vouloir plus de précisions pour aider à faire avancer la recherche dans ce sens. Autant dire que la théorie doit encore être vérifiée.
Slate Afrique
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