L’État malgache lance une opération « coup-d'arrêt » contre les dahalo, les voleurs de zébus. Ce jeudi, une délégation gouvernementale d...
L’État malgache lance une opération « coup-d'arrêt » contre les dahalo, les voleurs de zébus. Ce jeudi, une délégation gouvernementale des ministres chargés du maintien de l'ordre doit se rendre à Amboasary-sud, une ville ou plus de 1 000 personnes sont toujours réfugiées après avoir fuit leur village entièrement brûlé après un affrontement autour des vols de zébus.
Fanja Ratsimbazafy, secrétaire général de la Croix-Rouge malgache rentre tout juste d'Amboasary-sud. Il confirme la présence d'au moins 1 000 réfugiés dans la maison communale de la ville. Il confirme aussi que leur village a été entièrement brulé : 456 maisons sont parties en fumée, tout comme l'école et l'église. La Croix-Rouge a distribué des habitats provisoires à environ 250 familles. Selon Fanja Ratsimabazfy, le principal problème aujourd’hui est que les réfugiés ne veulent pas rentrer chez eux reconstruire leurs habitations, car ils ont trop peur.
Le commandant de gendarmerie de la région d’Anosy confirme la venue de plusieurs ministres ce jeudi à Amboasary-sud. Selon le chef d'escadron, Théodule Ranaivoarison, les ministres doivent s'entretenir avec les réfugiés et constater les dégâts dans leur village brûlé. Le chef d'escadron décrit ce village comme « digne d'une zone de guerre ». Selon certaines sources dans la ville d'Amboasary-sud, les réfugiés sont en colère, et des opérations de vengeance ne sont pas à exclure. RFI
Fanja Ratsimbazafy, secrétaire général de la Croix-Rouge malgache rentre tout juste d'Amboasary-sud. Il confirme la présence d'au moins 1 000 réfugiés dans la maison communale de la ville. Il confirme aussi que leur village a été entièrement brulé : 456 maisons sont parties en fumée, tout comme l'école et l'église. La Croix-Rouge a distribué des habitats provisoires à environ 250 familles. Selon Fanja Ratsimabazfy, le principal problème aujourd’hui est que les réfugiés ne veulent pas rentrer chez eux reconstruire leurs habitations, car ils ont trop peur.
Risques de vengeances
Le commandant de gendarmerie de la région d’Anosy confirme la venue de plusieurs ministres ce jeudi à Amboasary-sud. Selon le chef d'escadron, Théodule Ranaivoarison, les ministres doivent s'entretenir avec les réfugiés et constater les dégâts dans leur village brûlé. Le chef d'escadron décrit ce village comme « digne d'une zone de guerre ». Selon certaines sources dans la ville d'Amboasary-sud, les réfugiés sont en colère, et des opérations de vengeance ne sont pas à exclure. RFI