A l’occasion de l’anniversaire de l’investiture du gouverneur Mouigni Baraka, le député Djaé Ahamada, donne son appréciation de la polit...
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A l’occasion de l’anniversaire de l’investiture du gouverneur Mouigni Baraka, le député Djaé Ahamada, donne son appréciation de la politique menée par le locataire de Ngazi Ngome.
Vous êtes le chef du parti RDC, créé depuis peu autour de la politique du gouverneur Mouigni Baraka, quelle est votre analyse sur les trois premières années du mandat de celui-ci?
En ma qualité de chef du parti RDC, je dois m’exprimer de manière objective. Et bien je dois dire que le bilan des trois premières années du gouverneur est positif..
Le gouverneur s’est engagé dans une démarche de stabilité, de paix et d’harmonie avec le chef de l’Etat. On voit que cela apporte beaucoup au pays, notamment au niveau de la crédibilité des institutions. Avant le gouverneur Mouigni Baraka, nous avions vécu beaucoup de difficultés parce que les autorités de Ngazidja refusaient d’aller dans un même registre que le président de l’Union. Si aujourd’hui, nous réussissons tous nos programmes avec le FMI et la Banque mondiale, c’est en grande partie par ce que nous travaillons en harmonie dans tous les domaines.
Quant à l’action de l’exécutif, là aussi le bilan est positif. Regardez, il y a eu des réalisations importantes depuis trois ans. C’est une réussite à mettre au crédit de toutes nos autorités, nationales et insulaires. Je crois que c’est ce que la population attend de nous.
Quel est le rôle de votre parti dans la politique menée par l’exécutif de l’île?
Nous travaillons avec le gouvernement de l’Union. Nous savons que c’est ce que veulent les électeurs de Ngazidja.
Notre soutien à l’action du chef de l’Etat et son gouvernement a des répercussions positives sur le travail du gouverneur et des commissaires.
Nous sommes à cinq mois des élections des députés, des conseillers et des maires, qu’attendez-vous du gouverneur dans cette bataille?
Je n’attends rien d’autre de lui dans cette bataille qu’un bilan positif visible à la fois au niveau de l’Union et de l’île. A ce bilan, notre projet et la personnalité de chacun de nos candidats seront autant d’atouts pour notre famille politique.
Je reconnais évidemment que c’est une bataille qui va être dure, mais c’est cela la politique. Du côté du RDC, nous allons présenter un maximum de candidats au niveau du pays, car nous sommes un parti politique national, et la loi sur les formations politiques exige que les partis aient désormais des élus.
On voit que la mouvance présidentielle comporte plusieurs formations politiques, comment tout cela va se conjuguer aux prochaines législatives?
Avec les formations de la mouvance présidentielle, nous avons engagé des négociations pour savoir la meilleure façon de gagner ces élections sans pénaliser aucune formation. Ces négociations sont inéluctables sinon on peut risquer l’élimination de nos partis dans plusieurs circonscriptions.
Quel bilan tirez-vous justement de la politique de décentralisation menée depuis trois ans dans l’île de Ngazidja?
Le gouverneur de Ngazidja a franchi un pas de géant dans ce domaine. Il s’est conformé à la recommandation des assises de 2012 en mettant eu place les délégations spéciales. C’est un gage de lisibilité qui facilite aussi l’implantation prochaine des communes dans l’île. Je rappelle que l’Assemblée nationale a voté des lois ces dernières années en faveur de la décentralisation.
En ce qui concerne la construction des Mairie, Mouigni Baraka a réalisé un effort considérable. Quinze chantiers de construction d’hôtels de ville ont été lancés dont certaines sont en phase de finition. Et c’est avec un financement propre de l’île pour les huit. Je profite au passage pour rendre hommage au sultanat d’Oman qu’s’est engagé pour le financement de sept hôtels de ville à Ngazidja.
Pour les deux dernières années, qu’est ce qui va se passer ?
Pour les deux ans à venir, on doit travailler davantage pour réussir ce qui reste. Les questions de l’électricité et de l’eau, la problématique de la santé publique, la poursuite de l’assainissement des finances publiques, tout cela constitue notre cheval de bataille. Car au-delà de la régularité des salaires des fonctionnaires, il y a d’autres catégories de la population qui attentent de l’Etat, notamment en ce qui concerne les services publics indispensables. Nous avons aujourd’hui les institutions, le dispositif juridique et les ressources humaines pour faire décoller le pays, mais il manque les moyens financiers et la volonté politique. C’est là-dessus que l’on doit travailler avec beaucoup d’énergie. Ngazi Ngomé
Vous êtes le chef du parti RDC, créé depuis peu autour de la politique du gouverneur Mouigni Baraka, quelle est votre analyse sur les trois premières années du mandat de celui-ci?
En ma qualité de chef du parti RDC, je dois m’exprimer de manière objective. Et bien je dois dire que le bilan des trois premières années du gouverneur est positif..
Le gouverneur s’est engagé dans une démarche de stabilité, de paix et d’harmonie avec le chef de l’Etat. On voit que cela apporte beaucoup au pays, notamment au niveau de la crédibilité des institutions. Avant le gouverneur Mouigni Baraka, nous avions vécu beaucoup de difficultés parce que les autorités de Ngazidja refusaient d’aller dans un même registre que le président de l’Union. Si aujourd’hui, nous réussissons tous nos programmes avec le FMI et la Banque mondiale, c’est en grande partie par ce que nous travaillons en harmonie dans tous les domaines.
Quant à l’action de l’exécutif, là aussi le bilan est positif. Regardez, il y a eu des réalisations importantes depuis trois ans. C’est une réussite à mettre au crédit de toutes nos autorités, nationales et insulaires. Je crois que c’est ce que la population attend de nous.
Quel est le rôle de votre parti dans la politique menée par l’exécutif de l’île?
Nous travaillons avec le gouvernement de l’Union. Nous savons que c’est ce que veulent les électeurs de Ngazidja.
Notre soutien à l’action du chef de l’Etat et son gouvernement a des répercussions positives sur le travail du gouverneur et des commissaires.
Nous sommes à cinq mois des élections des députés, des conseillers et des maires, qu’attendez-vous du gouverneur dans cette bataille?
Je n’attends rien d’autre de lui dans cette bataille qu’un bilan positif visible à la fois au niveau de l’Union et de l’île. A ce bilan, notre projet et la personnalité de chacun de nos candidats seront autant d’atouts pour notre famille politique.
Je reconnais évidemment que c’est une bataille qui va être dure, mais c’est cela la politique. Du côté du RDC, nous allons présenter un maximum de candidats au niveau du pays, car nous sommes un parti politique national, et la loi sur les formations politiques exige que les partis aient désormais des élus.
On voit que la mouvance présidentielle comporte plusieurs formations politiques, comment tout cela va se conjuguer aux prochaines législatives?
Avec les formations de la mouvance présidentielle, nous avons engagé des négociations pour savoir la meilleure façon de gagner ces élections sans pénaliser aucune formation. Ces négociations sont inéluctables sinon on peut risquer l’élimination de nos partis dans plusieurs circonscriptions.
Quel bilan tirez-vous justement de la politique de décentralisation menée depuis trois ans dans l’île de Ngazidja?
Le gouverneur de Ngazidja a franchi un pas de géant dans ce domaine. Il s’est conformé à la recommandation des assises de 2012 en mettant eu place les délégations spéciales. C’est un gage de lisibilité qui facilite aussi l’implantation prochaine des communes dans l’île. Je rappelle que l’Assemblée nationale a voté des lois ces dernières années en faveur de la décentralisation.
En ce qui concerne la construction des Mairie, Mouigni Baraka a réalisé un effort considérable. Quinze chantiers de construction d’hôtels de ville ont été lancés dont certaines sont en phase de finition. Et c’est avec un financement propre de l’île pour les huit. Je profite au passage pour rendre hommage au sultanat d’Oman qu’s’est engagé pour le financement de sept hôtels de ville à Ngazidja.
Pour les deux dernières années, qu’est ce qui va se passer ?
Pour les deux ans à venir, on doit travailler davantage pour réussir ce qui reste. Les questions de l’électricité et de l’eau, la problématique de la santé publique, la poursuite de l’assainissement des finances publiques, tout cela constitue notre cheval de bataille. Car au-delà de la régularité des salaires des fonctionnaires, il y a d’autres catégories de la population qui attentent de l’Etat, notamment en ce qui concerne les services publics indispensables. Nous avons aujourd’hui les institutions, le dispositif juridique et les ressources humaines pour faire décoller le pays, mais il manque les moyens financiers et la volonté politique. C’est là-dessus que l’on doit travailler avec beaucoup d’énergie. Ngazi Ngomé