Cet hommage est une déclaration publique de reconnaissance de son article du 24 mars publié dans face book, dans lequel il avait écrit ceci...
Cet hommage est une déclaration publique de reconnaissance de son article du 24 mars publié dans face book, dans lequel il avait écrit ceci : « je suis tombé des nues en lisant le rapport de travaux de la commission des finances de l'Assemblée de l'Union sur la loi des communications électroniques, voté lundi 17 mars dernier par les députés comoriens.
A la lecture de ce rapport, j'ai trouvé dans deux passages l'acronyme ARCEP en lieu et place de l'ANRTIC. L'ARCEP est l'autorité française de régulation des communications électroniques. Tandis que l'ANRTIC est l'autorité, comorienne, de régulation des Technologies de l'information et des communications.
On peut lire: selon l'article 72.1, "le titulaire es tenu de mettre à disposition de l'ARCEP des informations financières, techniques et commerciaux nécessaires pour s'assurer du respect des obligations […]"; ou encore l'article72.2, "en particulier, le titulaire s'engage, à communiquer à l'ARCEP des charges de la licence". Comment expliquer une telle bévue? A l'assemblée et du côté du gouvernement, on me répond en chœur qu'il s'agit juste d'une "bourde".
Le résultat étant que nos élus se sont ressaisis et une relecture de la loi relative aux communications électroniques sera effectuée dans la session ordinaire en cours. Pas plus tard qu'hier, la commission des finances de l'Assemblée s'est réunie et à procéder aux modifications des « incongruités » relevées publiquement par Kamardine Soule. Le comble étant que son article " programmé dans l'édition d'Alwatwan N°2393 a été censuré ". Hommage et honneur au journaliste Kamardine Soule et véritable cas de conscience pour le journal Alwatwan!
Pour ne pas passer pour un donneur de leçon, ce qui irrite beaucoup ma sœur Tawlas, je citerai volontiers Ana Mercedes GOMEZ directrice d'un journal colombien : « le journaliste est la conscience morale de l'opinion publique et de la société civile. Il expose des faits susceptibles d'aider le public à accéder à la vérité. Il contraint ainsi les autorités politiques à la transparence. N'oublions jamais que la raison d'être du journaliste est la quête de la vérité. Il est en droit de dénoncer mais doit disposer de preuves irréfutables : c'est ainsi, notamment, qu'il aide à construire ou à renforcer la démocratie ». Merci Kamardine ! Par Sahali Assaf Mohamed