Grièvement blessé, Hugo, un jeune de 17 ans, avait été laissé pour mort sur la route après avoir reçu des coups de couteau, de sabre et av...
Grièvement blessé, Hugo, un jeune de 17
ans, avait été laissé pour mort sur la route après avoir reçu des coups
de couteau, de sabre et avoir subi un incroyable passage à tabac. Ses
jours ne sont pas en danger, son état est stable mais c'est désormais
dans le village du Sud que la situation est devenue préoccupante.
Lynché par des jeunes de Poroani qui ont été reconnus, la jeunesse de Chirongui voulait en découdre et criait vengeance. Et les deux groupes allaient se rencontrer au collège et au lycée avec un risque maximum de débordements. Pour prévenir cet affrontement, les habitants des deux quartiers ont tenté de s'entendre et ont dressé un barrage à l'entrée de Chirongui. Barrage qui a été enflammé et qui a donné lieu à une marche blanche de protestation. Le retour de la sécurité est exigée, la sonnette d'alarme est une nouvelle fois tirée.
L'intervention de la gendarmerie pour faire sauter le point de blocage en début de matinée n'aura pas été apprécié du tout et les militaires auront dû se résumer à assurer la sécurité auprès des établissements scolaires. Car les chironguiens n'en démordent pas, lorsqu'ils ont appelé au secours, la gendarmerie leur aurait répondu de se débrouiller seuls et ne serait arrivée sur place que bien plus tard. Dans un communiqué envoyé à la presse, le commandement dément formellement et indique avoir reçu samedi soir l'appel à 23H30 avec des hommes sur place à 23h40. Mieux encore, il est précisé que la recherche des auteurs a été immédiatement lancée et que deux des agresseurs avaient été interpellés avant d'être placés en garde-à-vue. La confusion la plus totale a donc régné ces derniers jours dans la localité du Sud qui attend désormais que les autorités prennent la mesure des violences et de l'insécurité existant aujourd'hui à Mayotte.
Source : KTV
Lynché par des jeunes de Poroani qui ont été reconnus, la jeunesse de Chirongui voulait en découdre et criait vengeance. Et les deux groupes allaient se rencontrer au collège et au lycée avec un risque maximum de débordements. Pour prévenir cet affrontement, les habitants des deux quartiers ont tenté de s'entendre et ont dressé un barrage à l'entrée de Chirongui. Barrage qui a été enflammé et qui a donné lieu à une marche blanche de protestation. Le retour de la sécurité est exigée, la sonnette d'alarme est une nouvelle fois tirée.
L'intervention de la gendarmerie pour faire sauter le point de blocage en début de matinée n'aura pas été apprécié du tout et les militaires auront dû se résumer à assurer la sécurité auprès des établissements scolaires. Car les chironguiens n'en démordent pas, lorsqu'ils ont appelé au secours, la gendarmerie leur aurait répondu de se débrouiller seuls et ne serait arrivée sur place que bien plus tard. Dans un communiqué envoyé à la presse, le commandement dément formellement et indique avoir reçu samedi soir l'appel à 23H30 avec des hommes sur place à 23h40. Mieux encore, il est précisé que la recherche des auteurs a été immédiatement lancée et que deux des agresseurs avaient été interpellés avant d'être placés en garde-à-vue. La confusion la plus totale a donc régné ces derniers jours dans la localité du Sud qui attend désormais que les autorités prennent la mesure des violences et de l'insécurité existant aujourd'hui à Mayotte.
Source : KTV