Des chercheurs français ont analysé des données récoltées entre 2000 et 2008. Seul 24,4% des femmes souffrant d’incontinence déclarent avoi...
Des chercheurs français ont analysé des données récoltées entre 2000 et
2008. Seul 24,4% des femmes souffrant d’incontinence déclarent avoir
consulté un médecin.
L’incontinence urinaire touche environ 20 % des femmes tous âges confondus. Sa fréquence et sa sévérité augmentent au fil du temps. Mais selon les chercheurs français de l’Inserm du CHU de Poitiers, ce trouble gênant et invalidant reste encore un tabou. La preuve : seule une femme sur quatre ose aller consulter. Dans une étude publiée par la revue NeuroUrology and Urodynamics, les scientifiques dressent le portrait des femmes qui pourraient être la cible des opérations de sensibilisation afin de les inciter à se faire soigner.
Parmi les 2 640 participantes à l’étude, âgées de 50 à 62 ans, 1 192 ont déclaré être incontinentes en répondant à un questionnaire détaillé en 2000. Huit années plus tard, 86% d’entre elles ont répondu à des questions concernant la prise en charge de ce trouble. Conclusion : seul 24,4% des femmes ont répondu avoir consulté un médecin au moins une fois. Par contre, certains facteurs comme l’incontinence sévère, l’âge, les maladies neurologiques, l’absence de soutien ou le fait d’en parler à son entourage peuvent aider les patientes à briser le tabou et aller se faire soigner.
Les
chercheurs sont donc parvenus à identifier les cibles prioritaires pour
d’éventuelles campagnes de sensibilisation : les femmes plutôt jeunes,
en bonne santé et souffrant d’une incontinence légère ou modérée. Car il
existe des solutions à ce trouble fastidieux et embarrassant. "La prise
en charge va dépendre de la gêne occasionnée par cette incontinence",
explique l’Association française d’urologie,
"il peut être proposé de première intention une rééducation périnéale,
avec nécessité de réaliser plusieurs séances. La prise en charge
chirurgicale est l’alternative à la rééducation, en cas d’échec, de
contre-indication ou de refus de la patiente." D’autres solutions, comme
des injections péri-urétrales ou des ballons péri-urétraux, peuvent
être envisagées dans certains cas.
Par Elena Bizzotto|topsante.com
Chirurgie de l’incontinence urinaire chez la femme.
Les causes de l’incontinence urinaire sont multiples et varient selon le type d’incontinence. L’incontinence urinaire
peut provenir d’un affaiblissement des muscles du plancher pelvien
(périnée), des grossesses et des accouchements, du vieillissement et de
la baisse de forme physique, de la descente de vessie,
d’un problème de santé chronique, de la prise de certains médicaments,
d’une gène à marcher pour se rendre à temps aux toilettes, de la
constipation avec des selles compressées et durcies dans le rectum (fécalome, accumulation anormale de matières fécales).
Certains types d’incontinence urinaire chez la femme peuvent se diminuer ou se traiter par de la rééducation (exercices périnéaux, gymnastique spécifique, stimulation électrique magnétique extracorporelle…), un régime alimentaire, une attention quotidienne dans le type d’effort. Cependant, pour certaines incontinences plus sévères, le Professionnel de santé peut proposer un traitement chirurgical (sous anesthésie locale ou loco-régionale). L’une des techniques de Chirurgie de l’incontinence urinaire chez la femme consiste à soutenir l’urètre par voie vaginale grâce à une bandelette.
© Sources/Auteurs: Le Guide Santé
L’incontinence urinaire touche environ 20 % des femmes tous âges confondus. Sa fréquence et sa sévérité augmentent au fil du temps. Mais selon les chercheurs français de l’Inserm du CHU de Poitiers, ce trouble gênant et invalidant reste encore un tabou. La preuve : seule une femme sur quatre ose aller consulter. Dans une étude publiée par la revue NeuroUrology and Urodynamics, les scientifiques dressent le portrait des femmes qui pourraient être la cible des opérations de sensibilisation afin de les inciter à se faire soigner.
Parmi les 2 640 participantes à l’étude, âgées de 50 à 62 ans, 1 192 ont déclaré être incontinentes en répondant à un questionnaire détaillé en 2000. Huit années plus tard, 86% d’entre elles ont répondu à des questions concernant la prise en charge de ce trouble. Conclusion : seul 24,4% des femmes ont répondu avoir consulté un médecin au moins une fois. Par contre, certains facteurs comme l’incontinence sévère, l’âge, les maladies neurologiques, l’absence de soutien ou le fait d’en parler à son entourage peuvent aider les patientes à briser le tabou et aller se faire soigner.
Des solutions adaptées.
Par Elena Bizzotto|topsante.com
Chirurgie de l’incontinence urinaire chez la femme.
Symptôme le plus souvent lié à un trouble physique, l’incontinence urinaire n’est pas réellement une maladie, mais plutôt une conséquence. L’incontinence urinaire est un sujet délicat quelque-soit l’âge et l’origine de ce symptôme. Se révélant par des pertes involontaires et incontrôlables d’urine, l’incontinence urinaire
peut se produire le jour comme la nuit et est plus fréquente avec
l’âge, bien que les personnes âgées ne soient pas les seules touchées.
Certains types d’incontinence urinaire chez la femme peuvent se diminuer ou se traiter par de la rééducation (exercices périnéaux, gymnastique spécifique, stimulation électrique magnétique extracorporelle…), un régime alimentaire, une attention quotidienne dans le type d’effort. Cependant, pour certaines incontinences plus sévères, le Professionnel de santé peut proposer un traitement chirurgical (sous anesthésie locale ou loco-régionale). L’une des techniques de Chirurgie de l’incontinence urinaire chez la femme consiste à soutenir l’urètre par voie vaginale grâce à une bandelette.
© Sources/Auteurs: Le Guide Santé