Le diabolique Parti du Soleil de l’Enfer fait dans le délire de la persécution. Soyons sport. Mohamed Ali Saïd, inégalable Gouverneur de...
Le diabolique Parti du Soleil de l’Enfer fait dans le délire de la persécution.
Soyons sport. Mohamed Ali Saïd, inégalable Gouverneur de Mohéli, n’a, jusqu’alors, fait montre d’aucune prédisposition intellectuelle et professionnelle devant le placer parmi les dirigeants éclairés et éclairants des Comores. Bien au contraire. Personne ne perd son temps à dire de lui qu’il est nullissime ou nullard. Ça ne sert à rien. Les faits sont de notoriété publique.Mais, quand il s’agit de tirer à boulets rouges sur Ahmed Sambi, ses divagations, prétentions et délires mégalomaniaques pour sa candidature pour l’élection présidentielle de 2016, à laquelle il ne doit et ne peut se présenter, il fait de belles phrases, même si ce «talent» oratoire limité dans le temps et dans l’objet lui est inspiré par la haine, le désespoir et la rage de savoir que l’ancien chef de l’État est devenu l’allié politique de l’ennemi intime Mohamed Saïd Fazul qui, actuellement, a le vent en poupe, depuis que le même Ahmed Sambi l’a proclamé vrai vainqueur de l’élection présidentielle de 2010, qui a été détournée au profit d’Ikililou Dhoinine.
Dimanche 24 novembre 2013, le Gouverneur de Mohéli a été d’une dureté inégalée envers Ahmed Sambi, qu’il qualifie, à raison, d’«assoiffé de pouvoir», s’en prenant vertement à son éventuelle candidature à l’élection présidentielle en 2016, à sa bougeotte et à sa réunionite: «Durant le régime de Sambi, Azali n’a jamais organisé un congrès, ni à Ngazidja n’en parlons pas à Ndzouani ou Mwali. Pourquoi ne peut-il pas patienter durant les 15 ans?». Comme s’il n’en avait pas assez dit, le Gouverneur de Mohéli enfonce le clou, toujours s’agissant d’Ahmed Sambi: «Nous comprenons qu’il avait voulu que Ikililou soit un Président photo, que les pouvoirs extérieurs lui soient attribués, et comme Iki ne l’a pas accepté, il commence à semer la zizanie dans le pays». Tout ça est vrai. Mais, en même temps, le Gouverneur n’oublie pas que le vrai objet de sa colère réside dans l’alliance politique entre Ahmed Sambi et Mohamed Saïd Fazul, se servant d’Ikililou Dhoinine pour ses propres besoins électoraux: «Il y a ceux qui disent qu’on lui enverra un 4X4, moi je lui en avais donné un tout neuf, pourtant, il était battu. Qu’il recevra une manne d’argent. Il était au pouvoir, il gérait l’argent de l’île, pourtant il était battu». Là, il parle de Mohamed Saïd Fazul, mais répugne à nommer quelqu’un qui lui donne des maux de dents et des cauchemars.
Cette déclaration publique a précédé de peu le communiqué du Parti de l’Enfer en date du 27 novembre 2013, par lequel celui-ci, toute honte bue verse insidieusement dans un délirant syndrome de la persécution: «Par le présent communiqué, le Parti JUWA tient à mettre fin à l’acharnement et la campagne de désinformation dont elle est devenue la cible régulière ces dernières semaines de la part de médias peu professionnels. Chaque jour apporte son lot de nouveaux mensonges dans ces médias, qui n’ont rien trouvé de mieux pour faire augmenter leurs recettes, que de mentionner de façon systématique le nom du très populaire Président Sambi et ce, en allant souvent créer des scénarios dignes d’un film de Hollywood. Après avoir tenté, en vain, de ternir l’image de certains membres du Parti JUWA en leur refusant une appartenance qui leur revient de droit au sunnisme, le quotidien Al Fadjr rapporte ce mardi 26 novembre 2013 qu’une prétendue lettre d’Abdou Diouf aurait été transmise au Président Sambi pour le mettre en garde contre une éventuelle candidature aux élections présidentielles de 2016. Le parti JUWA, tient à informer l’ensemble des Comoriens et Comoriennes qu’une telle lettre n’a jamais été réceptionnée par le Président Sambi. En outre, le parti JUWA réitère que conformément à l’article 13 de la Constitution, son Président d’honneur, Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI, reste le candidat naturel aux primaires de la présidentielle de 2016 où qu’elles se tiendront, n’en déplaise aux quelques esprits chauvins et à une poignée de séparatistes nostalgiques d’un passé maléfique. Le Parti JUWA espère enfin que la classe politique comorienne prenne, au plus vite, pleinement conscience des revendications des Comoriens qui ont perdu tout espoir en un avenir meilleur avec la politique tracée depuis le 27 mai 2011. Par conséquent, le bureau politique du parti JUWA reste à la disposition de tout média ou toute formation politique voulant débattre sur les propositions faites lors des inaugurations de ses sièges le 30 Octobre et le 6 Novembre 2013 et toutes autres questions qui intéressent la vie économique et sociale des Comoriens». Les affreux menteurs! Les serpents!
Contrairement à leur propagande, certains d’entre nous, qu’ils qualifient de «médias peu professionnels», avons une expérience journalistique, acquise dans la presse internationale, en plus, et nous faisons un travail qui permet aux Comoriens et au reste du monde de tout savoir sur les mensonges et les crimes économiques d’un Ahmed Sambi, qui s’est enrichi considérablement en mettant son pays à genoux et en laissant derrière lui d’énormes problèmes. Les sambistes mentent car la date du 27 mai 2011 n’est pas le début des problèmes pour les Comores et les Comoriens, mais celle de la continuation des mêmes problèmes, ceux créés et aggravés par Ahmed Sambi. Il est tout à fait normal que dans un pays comme les Comores, des patriotes sincères s’élèvent contre les mensonges d’une association de menteurs et de malfaiteurs, et rien n’empêchera les Comoriens sincères de dévoiler les malheurs qu’Ahmed Sambi et sa bande de menteurs ont apportés à ce pays. Aujourd’hui, tous les Comoriens savent que les «médias peu professionnels» et pas du tout professionnels aux Comores sont ceux qui assurent la propagande mensongère et haineuse d’Ahmed Sambi, un homme qui est prêt à tout pour assouvir ses délires de pouvoir. Mais, il trouvera sur sa route les Comoriens pour lui dire qu’ils l’ont assez vu et assez supporté ses vols massifs d’argent public. Est-ce que cet homme-là n’a aucune notion de honte, pour comprendre que les Comoriens ne veulent plus de lui?
Ses zélateurs accusent les patriotes sincères de séparatisme, alors que ce sont eux qui sont des séparatistes notoires. Le chantage au séparatisme est le nerf de guerre d’Ahmed Sambi et de ses hommes.
Où ces propagandistes ont-ils vu que pour les Comoriens, il y a «le nom du très populaire Président Sambi»? Effectivement, Ahmed Sambi est populaire, comme l’est resté Al Capone et autres malfaiteurs. Car, la popularité n’appartient pas aux seuls bienfaiteurs; elle est aussi un gadget dont peuvent se prévaloir les malfaiteurs, y compris Oussama Ben Laden, qui avait ses partisans, y compris Mobutu Sese Seko et Ahmed Sékou Touré. Si Ahmed Sambi se présente aux élections présidentielles et si la Cour constitutionnelle qu’il a lui-même mise en place avant de déguerpir de Beït-Salam par la force le 26 mai 2011 permet cette candidature, il trouvera sur son chemin le peuple comorien qui, jamais, ne lui accordera un second mandat, le mandat de trop.
Aujourd’hui, Ahmed Sambi et les sambistes se disent persécutés. Eh bien, ce n’est rien par rapport à ce que les Comoriens leur réservent à l’avenir. On comprend l’appétit de pouvoir de ceux qui vivent dans l’espoir qu’Ahmed Sambi leur redonnera le pouvoir. Mais, comme on dit en bon comorien, «Moufou!», «Vous êtes morts!», car les Comores appartiennent à tous les Comoriens et non à une association de malfaiteurs, dont le chef Ahmed Sambi a deux cimenteries en Tanzanie (dont une à Mtwara), des maisons à Majunga, Madagascar, 2 villas à Dubaï, un appartement de luxe à Paris, a détourné les fonds de sa maudite «citoyenneté économique», de son vaseux et oiseux «Projet habitat», a vendu notre fierté nationale à ses gens du Moyen-Orient, et compte sur l’Iran des dirigeants extrémistes pour ruiner ce qui reste dans notre pays. Ahmed Sambi, les Comoriens t’attendent et prient Dieu pour que ta Cour Constitutionnelle permette ta candidature afin de t’étriller une bonne fois pour toutes pour que tu les laisses en paix.
Par ARM