L'ancien président comorien Ahmed Abdallah Sambi a annoncé mercredi qu'il serait candidat à la prochaine élection présidentielle ...

L'ancien président comorien Ahmed Abdallah Sambi a annoncé mercredi qu'il serait candidat à la prochaine élection présidentielle en 2016, même s'il n'est pas originaire de la Grande-Comore comme le prévoit une rotation entre les îles de l'archipel. "Si vous le voulez bien, et si Dieu me prête vie, je serai candidat à l'élection présidentielle de 2016", a-t-il lancé à plus d'un millier de ses partisans, à l'occasion de l'inauguration à Moroni du siège de son nouveau parti nommé "Juwa" (Soleil), dont il est le président d'honneur.
L'ancien président, qui a exercé la magistrature suprême de 2006 à 2011, a dit vouloir "dissiper les doutes" sur ses intentions pour mieux préparer ses partisans. Cette candidature n'est pas sans susciter quelques interrogations, car les Comores ont adopté en 2001 --pour mettre fin à la crise séparatiste provoquée par la sécession de l'île d'Anjouan en 1997-- une nouvelle Constitution instaurant une présidence tournante, chaque île apportant à tour de rôle un de ses enfants à la présidence du pays.
Après la Grande-Comore (2002-2006) avec le colonel Azali Assoumani, Anjouan (2006-2011) avec Ahmed Abdallah Sambi, et Mohéli (2011-2016) avec l'actuel président Ikililou Dhoinine, la prochaine présidence (2016-2021) devrait normalement revenir à une personnalité originaire de la Grande-Comore. "Non seulement la loi ne l'interdit pas, mais c'est une idée séparatiste" de prévoir un roulement entre les différentes îles, a affirmé mercredi Ahmed Abdallah Sambi, originaire d'Anjouan, en dissertant sur l'esprit et la lettre de la Constitution sous les acclamations des militants.
Lu sur memento.frL'ancien président, qui a exercé la magistrature suprême de 2006 à 2011, a dit vouloir "dissiper les doutes" sur ses intentions pour mieux préparer ses partisans. Cette candidature n'est pas sans susciter quelques interrogations, car les Comores ont adopté en 2001 --pour mettre fin à la crise séparatiste provoquée par la sécession de l'île d'Anjouan en 1997-- une nouvelle Constitution instaurant une présidence tournante, chaque île apportant à tour de rôle un de ses enfants à la présidence du pays.
Après la Grande-Comore (2002-2006) avec le colonel Azali Assoumani, Anjouan (2006-2011) avec Ahmed Abdallah Sambi, et Mohéli (2011-2016) avec l'actuel président Ikililou Dhoinine, la prochaine présidence (2016-2021) devrait normalement revenir à une personnalité originaire de la Grande-Comore. "Non seulement la loi ne l'interdit pas, mais c'est une idée séparatiste" de prévoir un roulement entre les différentes îles, a affirmé mercredi Ahmed Abdallah Sambi, originaire d'Anjouan, en dissertant sur l'esprit et la lettre de la Constitution sous les acclamations des militants.