Leurs «frères» d'Arabie Saoudite ne veulent pas voir de brigands chez eux. Mohamed Issimaïla et Hamada Madi Boléro personæ non gratæ e...
Leurs «frères» d'Arabie Saoudite ne veulent pas voir de brigands chez eux.
Mohamed Issimaïla et Hamada Madi Boléro personæ non gratæ en Arabie Saoudite .
On peut tromper les Comoriens, mais on ne peut pas en faire de même avec Dieu. Et, alors que les autorités comoriennes bombent la poitrine, toisent les Comoriens et les traitent en moins que rien, la punition et colère de Dieu sur elles sont venues d'Arabie Saoudite. Comme pour dire à nos chères autorités que la complaisance a ses limites et qu'on ne dépasse pas celles-ci impunément, l'Arabie Saoudite a infligé un sévère camouflet à Ikililou Dhoinine, en refusant de donner une suite favorable à la demande d'agrément au profit de l'ancien ministre Mohamed Issimaïla, qui voulait être Ambassadeur des Comores dans ce pays, suite au limogeage «sans gâteau» de l'inimitable Mohamed Abdoul-Anziz Kabir, auteur de nombreux comportements de mauvais garçon. La demande d'agrément au profit du brave Mohamed Issimaïla a été rejetée parce que l'intéressé s'était montré coupable d'une grave goujaterie: invité par l'Arabie Saoudite à effectuer une visite de travail sur son territoire, Mohamed Issimaïla a accepté la date et l'objet du voyage. C'est ainsi que les agents du Protocole d'Arabie Saoudite sont allés l'attendre au salon VIP de l'Aéroport de Djeddah. Ils ne virent même pas l'ombre de notre homme. Faisant davantage dans la goujaterie, il ne s'est même pas donné la peine d'appeler pour annoncer l'annulation dudit voyage. Il n'a même pas appelé les autorités saoudiennes pour présenter ses excuses. Et le voilà parti pour devenir Ambassadeur en Arabie Saoudite Où se croit-il, celui-là?
Qu'on se le dise: le refus d'agrément est un acte très grave en diplomatie, surtout pour un État comme l'Arabie Saoudite. Grande puissance mondiale, ce pays ne refuse son agrément que dans des cas gravissimes. En avril 1968, l'Arabie Saoudite avait retiré l'agrément à Horace Phillips, Ambassadeur de Grande-Bretagne, après avoir appris que l'intéressé était Juif. La République islamique d'Iran avait adopté la même attitude de refus face à la demande d'agrément de David Reddaway, un autre Juif, que la même Grande-Bretagne voulait nommer Ambassadeur à Téhéran en janvier 2002. Ce sont des cas extrêmes et extrémistes, le Prophète Mohammed ayant travaillé avec des personnalités juives notamment au sein de son appareil diplomatique, les souverains de l'Andalousie musulmane et les Sultans du Maroc ayant eu recours aux services de Juifs dans leur propre diplomatie comme Ambassadeurs. C'est une information qu'on retrouve dans de nombreux ouvrages, dont ceux de Nicole Sebag Serfaty, Haïm Zafrani et Évariste Lévi-Provençal. Donc, non seulement les Juifs étaient acceptés comme diplomates étrangers en terre d'Islam, mais en plus, ils étaient les Ambassadeurs des Sultans musulmans.
Donc, apprendre que le brave Mohamed Issimaïla est déclaré persona non grata ou indésirable en Arabie Saoudite est inquiétant. Très inquiétant. Et, cela doit apprendre aux autres goujats de la République. Car, en France, on apprend trop de choses sur des autorités comoriennes enfouies dans les bras d'une Messaline et qui annulent des rendez-vous avec des personnalités françaises sans avertir, ni présenter des excuses. Mais, en matière d'indésirables, il n'y a pas que Mohamed Issimaïla qui aura à subir cette honte infâme et infamante; le très inestimable Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du chef de l'État chargé de la Défense, a, lui aussi, subi pire humiliation: il avait quitté les Comores en compagnie de sa délégation, avant de se faire interdire l'entrée du territoire saoudien. L'homme Hamada Madi Boléro était en bonne compagnie, c'est-à-dire avec le Colonel Youssouf Idjihadi, chef d'État-major, et du Colonel Saïd Hamza. Le refus du visa leur a été signifié à Nairobi.
Certains petits malins avaient fait courir la rumeur selon laquelle l'Arabie Saoudite ne veut pas sur son territoire de gens ayant le nez constamment plongé dans la tisane. Mais, tous les responsables comoriens refoulés ne sont pas adeptes du biberon pour adultes. La réalité est beaucoup plus prosaïque: les responsables comoriens commencent à fatiguer les chancelleries étrangères, qui ne savent pas ce qu'ils veulent à travers leur vagabondage sans cesse, du chef de l'État au dernier des «chaouch». Les Comores perdent de plus en plus leur crédibilité, et rien n'est fait pour que cela cesse. On dira tout ce qu'on voudra, mais une chose est certaine: la délégation constituée de Hamada Madi Boléro, du Colonel Youssouf Idjihadi et du Colonel Saïd Hamza est une délégation de haut niveau. Le refus de lui octroyer un visa d'entrée en Arabie Saoudite est un acte qui signifie que les Comores ont décidé de dépêcher dans un État étranger des dirigeants d'un niveau supérieur sans avertir les autorités de cet État. Car, si l'Arabie Saoudite avait donné son accord pour ce voyage, elle aurait donné des consignes pour l'octroi du visa. Et si elle a refusé d'accorder ce visa, cela signifie que ce pays n'était pas au courant de ce voyage.
Le procédé est à la mode, dans un pays dont le ministre des Affaires étrangères s'invente des voyages sans objet à l'étranger, surtout en France. Il tourne à Paris et en banlieue et se fait financer son voyage par un État sans le sou. Qu'il avait fière allure, le chef de la diplomatie comorienne, le fameux «diplomate de formation et de carrière», le jour où il débarqua à Rabat, au Maroc, sans invitation, pour demander une audience à Mohamed Benaïssa, son homologue marocain. On lui dit que ce dernier se trouvait à l'étranger. «Puis-je voir alors Taïb Fassi-Fihri, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération?». Lui aussi était à l'étranger. «Dans ce cas, désignez-moi n'importe quel ministre, car je dois justifier mon déplacement auprès de mon Président». C'est ainsi qu'il atterrit dans le bureau du ministre de la Santé, où il n'avait rien à faire! On ne m'a rien raconté: la scène se déroula sous mes yeux et fait jaser encore. C'est le même ministre qui avait dit à son chef d'État que le Roi du Maroc était disposé à le recevoir sur le tarmac de l'aéroport de Rabat-Salé, et qui avait provoqué le déplacement d'une délégation du ministère des Affaires étrangères des Comores à Rabat, pour aller se rendre compte que le ministre n'avait parlé au Maroc à personne d'un projet de visite du Président des Comores au Maroc, et n'avait reçu aucun accord. Cette goujaterie a été à l'origine de son limogeage. De la grande diplomatie placée sous l'égide de grands diplomates.
Donc, il est temps pour les Comores de se pencher sur le problème des voyages officiels à l'étranger car ils dégradent sérieusement l'image du pays à l'international. Mais, il n'y a pas que les voyages des officiels qui dérangent; il y a aussi le grave problème de la demande d'agrément. Les Comores nomment tout et n'importe qui à des postes d'Ambassadeur. On sait qu'en France, certaines demandes d'agrément pour un potentiel Ambassadeur des Comores ont été traitées avec un retard signifiant un manque de considération envers l'État accréditant et son candidat. Très grave pour les Comores et leur image de marque.
Logiquement, les observateurs demandent aux membres de la délégation refoulée conduite par Hamada Madi Boléro de remettre au Trésor public toutes les indemnités liées à ce voyage de l'extrême, qui n'a pas eu lieu, et il faut qu'ils le fassent. S'ils ne le font pas, ça se saura.
Par ARM
© lemohelien Jeudi 3 octobre 2013.
Mohamed Issimaïla et Hamada Madi Boléro personæ non gratæ en Arabie Saoudite .
On peut tromper les Comoriens, mais on ne peut pas en faire de même avec Dieu. Et, alors que les autorités comoriennes bombent la poitrine, toisent les Comoriens et les traitent en moins que rien, la punition et colère de Dieu sur elles sont venues d'Arabie Saoudite. Comme pour dire à nos chères autorités que la complaisance a ses limites et qu'on ne dépasse pas celles-ci impunément, l'Arabie Saoudite a infligé un sévère camouflet à Ikililou Dhoinine, en refusant de donner une suite favorable à la demande d'agrément au profit de l'ancien ministre Mohamed Issimaïla, qui voulait être Ambassadeur des Comores dans ce pays, suite au limogeage «sans gâteau» de l'inimitable Mohamed Abdoul-Anziz Kabir, auteur de nombreux comportements de mauvais garçon. La demande d'agrément au profit du brave Mohamed Issimaïla a été rejetée parce que l'intéressé s'était montré coupable d'une grave goujaterie: invité par l'Arabie Saoudite à effectuer une visite de travail sur son territoire, Mohamed Issimaïla a accepté la date et l'objet du voyage. C'est ainsi que les agents du Protocole d'Arabie Saoudite sont allés l'attendre au salon VIP de l'Aéroport de Djeddah. Ils ne virent même pas l'ombre de notre homme. Faisant davantage dans la goujaterie, il ne s'est même pas donné la peine d'appeler pour annoncer l'annulation dudit voyage. Il n'a même pas appelé les autorités saoudiennes pour présenter ses excuses. Et le voilà parti pour devenir Ambassadeur en Arabie Saoudite Où se croit-il, celui-là?
Qu'on se le dise: le refus d'agrément est un acte très grave en diplomatie, surtout pour un État comme l'Arabie Saoudite. Grande puissance mondiale, ce pays ne refuse son agrément que dans des cas gravissimes. En avril 1968, l'Arabie Saoudite avait retiré l'agrément à Horace Phillips, Ambassadeur de Grande-Bretagne, après avoir appris que l'intéressé était Juif. La République islamique d'Iran avait adopté la même attitude de refus face à la demande d'agrément de David Reddaway, un autre Juif, que la même Grande-Bretagne voulait nommer Ambassadeur à Téhéran en janvier 2002. Ce sont des cas extrêmes et extrémistes, le Prophète Mohammed ayant travaillé avec des personnalités juives notamment au sein de son appareil diplomatique, les souverains de l'Andalousie musulmane et les Sultans du Maroc ayant eu recours aux services de Juifs dans leur propre diplomatie comme Ambassadeurs. C'est une information qu'on retrouve dans de nombreux ouvrages, dont ceux de Nicole Sebag Serfaty, Haïm Zafrani et Évariste Lévi-Provençal. Donc, non seulement les Juifs étaient acceptés comme diplomates étrangers en terre d'Islam, mais en plus, ils étaient les Ambassadeurs des Sultans musulmans.
Donc, apprendre que le brave Mohamed Issimaïla est déclaré persona non grata ou indésirable en Arabie Saoudite est inquiétant. Très inquiétant. Et, cela doit apprendre aux autres goujats de la République. Car, en France, on apprend trop de choses sur des autorités comoriennes enfouies dans les bras d'une Messaline et qui annulent des rendez-vous avec des personnalités françaises sans avertir, ni présenter des excuses. Mais, en matière d'indésirables, il n'y a pas que Mohamed Issimaïla qui aura à subir cette honte infâme et infamante; le très inestimable Hamada Madi Boléro, Directeur du Cabinet du chef de l'État chargé de la Défense, a, lui aussi, subi pire humiliation: il avait quitté les Comores en compagnie de sa délégation, avant de se faire interdire l'entrée du territoire saoudien. L'homme Hamada Madi Boléro était en bonne compagnie, c'est-à-dire avec le Colonel Youssouf Idjihadi, chef d'État-major, et du Colonel Saïd Hamza. Le refus du visa leur a été signifié à Nairobi.
Certains petits malins avaient fait courir la rumeur selon laquelle l'Arabie Saoudite ne veut pas sur son territoire de gens ayant le nez constamment plongé dans la tisane. Mais, tous les responsables comoriens refoulés ne sont pas adeptes du biberon pour adultes. La réalité est beaucoup plus prosaïque: les responsables comoriens commencent à fatiguer les chancelleries étrangères, qui ne savent pas ce qu'ils veulent à travers leur vagabondage sans cesse, du chef de l'État au dernier des «chaouch». Les Comores perdent de plus en plus leur crédibilité, et rien n'est fait pour que cela cesse. On dira tout ce qu'on voudra, mais une chose est certaine: la délégation constituée de Hamada Madi Boléro, du Colonel Youssouf Idjihadi et du Colonel Saïd Hamza est une délégation de haut niveau. Le refus de lui octroyer un visa d'entrée en Arabie Saoudite est un acte qui signifie que les Comores ont décidé de dépêcher dans un État étranger des dirigeants d'un niveau supérieur sans avertir les autorités de cet État. Car, si l'Arabie Saoudite avait donné son accord pour ce voyage, elle aurait donné des consignes pour l'octroi du visa. Et si elle a refusé d'accorder ce visa, cela signifie que ce pays n'était pas au courant de ce voyage.
Le procédé est à la mode, dans un pays dont le ministre des Affaires étrangères s'invente des voyages sans objet à l'étranger, surtout en France. Il tourne à Paris et en banlieue et se fait financer son voyage par un État sans le sou. Qu'il avait fière allure, le chef de la diplomatie comorienne, le fameux «diplomate de formation et de carrière», le jour où il débarqua à Rabat, au Maroc, sans invitation, pour demander une audience à Mohamed Benaïssa, son homologue marocain. On lui dit que ce dernier se trouvait à l'étranger. «Puis-je voir alors Taïb Fassi-Fihri, le ministre délégué aux Affaires étrangères et à la Coopération?». Lui aussi était à l'étranger. «Dans ce cas, désignez-moi n'importe quel ministre, car je dois justifier mon déplacement auprès de mon Président». C'est ainsi qu'il atterrit dans le bureau du ministre de la Santé, où il n'avait rien à faire! On ne m'a rien raconté: la scène se déroula sous mes yeux et fait jaser encore. C'est le même ministre qui avait dit à son chef d'État que le Roi du Maroc était disposé à le recevoir sur le tarmac de l'aéroport de Rabat-Salé, et qui avait provoqué le déplacement d'une délégation du ministère des Affaires étrangères des Comores à Rabat, pour aller se rendre compte que le ministre n'avait parlé au Maroc à personne d'un projet de visite du Président des Comores au Maroc, et n'avait reçu aucun accord. Cette goujaterie a été à l'origine de son limogeage. De la grande diplomatie placée sous l'égide de grands diplomates.
Donc, il est temps pour les Comores de se pencher sur le problème des voyages officiels à l'étranger car ils dégradent sérieusement l'image du pays à l'international. Mais, il n'y a pas que les voyages des officiels qui dérangent; il y a aussi le grave problème de la demande d'agrément. Les Comores nomment tout et n'importe qui à des postes d'Ambassadeur. On sait qu'en France, certaines demandes d'agrément pour un potentiel Ambassadeur des Comores ont été traitées avec un retard signifiant un manque de considération envers l'État accréditant et son candidat. Très grave pour les Comores et leur image de marque.
Logiquement, les observateurs demandent aux membres de la délégation refoulée conduite par Hamada Madi Boléro de remettre au Trésor public toutes les indemnités liées à ce voyage de l'extrême, qui n'a pas eu lieu, et il faut qu'ils le fassent. S'ils ne le font pas, ça se saura.
Par ARM
© lemohelien Jeudi 3 octobre 2013.