Des flammes de plusieurs mètres de hauteur ont envahi le ciel de la Zone Nel dès 18h hier soir. Un incendie qui durera une grande partie d...
Des flammes de plusieurs mètres de hauteur
ont envahi le ciel de la Zone Nel dès 18h hier soir. Un incendie qui
durera une grande partie de la nuit et qui ne fera que des dégâts
matériels.
Il était aux environs de 18h hier soir lorsque les téléphones de la rédaction de Kwezi ont commencé à crépiter. L’incendie s’est déclenché zone Nel, juste derrière l’école Vanille et Chocolat. La colonne de fumée noire et le “halo de lumière” étaient visibles depuis la Petite Terre. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire les pompiers arrivent sur place et comprennent très vite que la tâche sera difficile. Il ne s’agit pas d’un feu de brousse mais de centaines de pneus en feu. L’objectif premier fut de sécuriser les constructions menacées. Ensuite, tenter de maitriser les flammes ravageuses alimentées par des pneus qui s’enflamment les uns derrières les autres. Trois camions de pompiers et une douzaine d’hommes arrosent, inlassablement et sans grande conviction cette montagne de feu.
« Il faut le maitriser mais on n’arrivera pas à l’étein-dre » pouvait-on entendre. A quelques mètres de là, Ida Nel vient assister au sinistre spectacle et s’active autant que faire se peut. « On a amené un tractopelle pour dégager les pneus qui ne sont pas encore enflammés ! Je te laisse, il faut que j’aille chercher de l’eau pour le gars qui est dans le tracteur ! » A 21h30, les camions de pompiers du Sud arrivent en renfort. La fatigue envahie peu à peu les soldats du feu. La relève ne sera pas de trop car la nuit sera longue. Les badauds assistent eux aussi à ce feu spectaculaire et avait déjà leur avis sur la situation. « Demain on y sera encore » disaient certains, « C’est forcement criminel. Un pneu ne s’enflamme pas tout seul ! » L’un d’entre eux attire notre attention sur le fait qui s’est déroulé à quelques mètres de là et qui pourrait avoir un lien avec l’incendie.
“Aucune piste n’est écartée et surtout pas la piste criminelle”
Il était 17h30 lorsque la direction de l’école Vanille et Chocolat est alertée sur un cam- briolage de l’établissement. Des témoins aperçoivent des gamins qui partent en courant. La porte vitrée est cassée et les cambrioleurs ont emporté le téléviseur et d’autres matériels. Quelques minutes plus tard l’incendie se déclenchait au beau milieu d’un tas de pneus à seulement 10 mètres de la scène du cambriolage. Pour les badauds, cela ne fait aucun doute. Les gamins qui ont cambriolé sont ceux qui ont mis le feu.
Source : France Mayotte matin / Patrick Millan
Il était aux environs de 18h hier soir lorsque les téléphones de la rédaction de Kwezi ont commencé à crépiter. L’incendie s’est déclenché zone Nel, juste derrière l’école Vanille et Chocolat. La colonne de fumée noire et le “halo de lumière” étaient visibles depuis la Petite Terre. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire les pompiers arrivent sur place et comprennent très vite que la tâche sera difficile. Il ne s’agit pas d’un feu de brousse mais de centaines de pneus en feu. L’objectif premier fut de sécuriser les constructions menacées. Ensuite, tenter de maitriser les flammes ravageuses alimentées par des pneus qui s’enflamment les uns derrières les autres. Trois camions de pompiers et une douzaine d’hommes arrosent, inlassablement et sans grande conviction cette montagne de feu.
« Il faut le maitriser mais on n’arrivera pas à l’étein-dre » pouvait-on entendre. A quelques mètres de là, Ida Nel vient assister au sinistre spectacle et s’active autant que faire se peut. « On a amené un tractopelle pour dégager les pneus qui ne sont pas encore enflammés ! Je te laisse, il faut que j’aille chercher de l’eau pour le gars qui est dans le tracteur ! » A 21h30, les camions de pompiers du Sud arrivent en renfort. La fatigue envahie peu à peu les soldats du feu. La relève ne sera pas de trop car la nuit sera longue. Les badauds assistent eux aussi à ce feu spectaculaire et avait déjà leur avis sur la situation. « Demain on y sera encore » disaient certains, « C’est forcement criminel. Un pneu ne s’enflamme pas tout seul ! » L’un d’entre eux attire notre attention sur le fait qui s’est déroulé à quelques mètres de là et qui pourrait avoir un lien avec l’incendie.
“Aucune piste n’est écartée et surtout pas la piste criminelle”
Il était 17h30 lorsque la direction de l’école Vanille et Chocolat est alertée sur un cam- briolage de l’établissement. Des témoins aperçoivent des gamins qui partent en courant. La porte vitrée est cassée et les cambrioleurs ont emporté le téléviseur et d’autres matériels. Quelques minutes plus tard l’incendie se déclenchait au beau milieu d’un tas de pneus à seulement 10 mètres de la scène du cambriolage. Pour les badauds, cela ne fait aucun doute. Les gamins qui ont cambriolé sont ceux qui ont mis le feu.
Source : France Mayotte matin / Patrick Millan