ANTANANARIVO, 18 sept 2013 (AFP) - Le ministère de la Communication malgache a annoncé mercredi que les médias seraient mis sous surveill...
ANTANANARIVO, 18 sept 2013 (AFP) - Le ministère de la
Communication malgache a annoncé mercredi que les médias seraient mis
sous surveillance durant la campagne électorale et jusqu'à l'élection
présidentielle du 25 octobre, disant vouloir ainsi "veiller au respect
de l'éthique".
"Il s'agit d'un service nouvellement mis en place en cette période électorale, afin de veiller 24 heures sur 24 au respect de la déontologie et de l'éthique du journalisme", a indiqué le ministère dans un communiqué.
En période électorale, "la loi régissant le métier de journaliste devrait être mise sur table 24 heures sur 24 pour surveiller si toutes les stations audiovisuelles et la presse écrite respectent les lois", a expliqué à la presse le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason.
Pour éviter les abus, le Syndicat des journalistes malgaches appelle aussi à un respect de la loi par le ministère et le ministre de la Communication.
"Tout le monde doit respecter la loi, et dans ce sens le ministère de la Communication doit être un modèle avant d'observer les fautes des journalistes", a déclaré à l'AFP le président du syndicat, Rocco Rasoanaivo.
En cas de violation des textes, le ministère de la Communication précise qu'il remettra des enregistrements des "infractions" à la Commission électorale nationale indépendante de la transition (CENIT), "à titre de rapport pour que celle-ci prenne sa responsabilité".
Madagascar traverse une crise depuis 2009, après le renversement de Marc Ravalomanana par le maire d'Antananarivo de l'époque, Andry Rajoelina, qui est devenu un président non élu d'une transition politique en cours.
Durant ces quatre années de crise, plusieurs stations de radio appartenant à l'opposition ont été fermée par le régime sous prétexte de non respect de la loi.
"Il s'agit d'un service nouvellement mis en place en cette période électorale, afin de veiller 24 heures sur 24 au respect de la déontologie et de l'éthique du journalisme", a indiqué le ministère dans un communiqué.
En période électorale, "la loi régissant le métier de journaliste devrait être mise sur table 24 heures sur 24 pour surveiller si toutes les stations audiovisuelles et la presse écrite respectent les lois", a expliqué à la presse le ministre de la Communication, Harry Laurent Rahajason.
Pour éviter les abus, le Syndicat des journalistes malgaches appelle aussi à un respect de la loi par le ministère et le ministre de la Communication.
"Tout le monde doit respecter la loi, et dans ce sens le ministère de la Communication doit être un modèle avant d'observer les fautes des journalistes", a déclaré à l'AFP le président du syndicat, Rocco Rasoanaivo.
En cas de violation des textes, le ministère de la Communication précise qu'il remettra des enregistrements des "infractions" à la Commission électorale nationale indépendante de la transition (CENIT), "à titre de rapport pour que celle-ci prenne sa responsabilité".
Madagascar traverse une crise depuis 2009, après le renversement de Marc Ravalomanana par le maire d'Antananarivo de l'époque, Andry Rajoelina, qui est devenu un président non élu d'une transition politique en cours.
Durant ces quatre années de crise, plusieurs stations de radio appartenant à l'opposition ont été fermée par le régime sous prétexte de non respect de la loi.