A Madagascar, le report du premier tour de l’élection présidentielle du 24 juillet au 23 août, décrétée par le gouvernement, n’est pas du go...
A Madagascar, le report du premier tour de l’élection présidentielle du 24 juillet au 23 août, décrétée par le gouvernement, n’est pas du goût de tout le monde. La Commission électorale nationale indépendante pour la Transition (Cénit) se plaint de ne pas avoir été consultée. Elle estime que le nouveau calendrier proposé est intenable et fera parvenir une lettre au gouvernement pour expliquer sa position.
C'e que la commission électorale reproche au gouvernement,
c'est d'abord sa méthode. Selon la feuille de route de sortie de crise,
la Cénit aurait dû être consultée pour fixer de concert avec les Nations
unies un nouveau calendrier électoral.
La nouvelle date, le 23 août, pose également problème à la Cénit, confie l'un de ses membres. « Déjà, sur le plan national, c'est la période des examens, du baccalauréat, explique-t-il. Et donc, une partie de l'électorat, surtout pour les jeunes en âge de voter mais qui doivent passer leur examen, ils ne peuvent pas faire deux choses à la fois. »
Mais pour la Cénit, « il y aura d'autres raisons, sur le plan de la préparation aussi. Pourquoi fixer la date du 23 août et qu'en est-il alors pour le deuxième tour ? Ou bien, est-ce que tout le monde croit que ça va être terminé au premier tour ? »
Pour le second tour, la date du 25 septembre n’a en effet pas été modifiée par le gouvernement. Or, d’un point de vue technique, l’organiser un mois seulement après le premier tour semble difficile. Le nouveau calendrier électoral pourrait donc faire l’objet de nouvelles négociations.
En toile de fond : le risque que la communauté internationale n’accepte ni le report, ni la nouvelle date, tant qu’Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka sont toujours candidats. RFI
La nouvelle date, le 23 août, pose également problème à la Cénit, confie l'un de ses membres. « Déjà, sur le plan national, c'est la période des examens, du baccalauréat, explique-t-il. Et donc, une partie de l'électorat, surtout pour les jeunes en âge de voter mais qui doivent passer leur examen, ils ne peuvent pas faire deux choses à la fois. »
Mais pour la Cénit, « il y aura d'autres raisons, sur le plan de la préparation aussi. Pourquoi fixer la date du 23 août et qu'en est-il alors pour le deuxième tour ? Ou bien, est-ce que tout le monde croit que ça va être terminé au premier tour ? »
Pour le second tour, la date du 25 septembre n’a en effet pas été modifiée par le gouvernement. Or, d’un point de vue technique, l’organiser un mois seulement après le premier tour semble difficile. Le nouveau calendrier électoral pourrait donc faire l’objet de nouvelles négociations.
En toile de fond : le risque que la communauté internationale n’accepte ni le report, ni la nouvelle date, tant qu’Andry Rajoelina, Lalao Ravalomanana et de Didier Ratsiraka sont toujours candidats. RFI