MUSIQUE – Le DJ français n’est pas le bienvenu à Grenoble. Les raisons évoquées par l’association Musact sont les mêmes qui avaient susci...
MUSIQUE – Le DJ
français n’est pas le bienvenu à Grenoble. Les raisons évoquées par
l’association Musact sont les mêmes qui avaient suscité la récente
polémique à Marseille : « trop cher pour un seul homme et si peu de
sons. »
On a beau être une super star et être bien vu par la autorités publiques, cela ne suffit pas pour ravir le suffrage de tous les citoyens. A Marseille, le concert de David Guetta au parc Borély prévu le 23 juin avait été annulé après la vague de contestation suite à l’affaire de la subvention de 400 000 euros accordée par la mairie. 60 000 signatures avaient été récoltées dans une pétition sur Internet.
Il semblerait que l’histoire se répète. C’est au tour des Grenoblois de s’opposer à la venue de la super star française le 28 juin au Stade des Alpes. En cause ? Au-delà de la qualité musicale, les privilèges en tout genre dont bénéficie l’auteur aux 9 millions d'albums vendus à travers le monde. L’association Musact invite les Grenoblois à participer à une parade "anti-venue" le 28 juin, depuis le Quartier Berriat jusqu'au parc Paul Mistral.
Une dénonciation d’un ensemble de pratiques à Grenoble et en France
Sur son site, Musact explique les raisons : "Trop cher au contribuable pour un exilé fiscal. Il incarne l'aspect le plus commercial des musiques électroniques. Les artistes talentueux ne manquent pas en France et à Grenoble ! (…) les musiques électroniques et plus généralement les nuits grenobloises sont en danger de mort."
Musact demande ainsi une meilleure répartition des crédits, moins médiatique et plus implantée dans le long terme et le local : "Donnez-nous des lieux et même 10 fois moins de subventions, nous vous ferons venir davantage de monde, et sur la durée !" Le DJ Guetta n’a pas encore répondu. A croire que nul n’est prophète en ce pays.
On a beau être une super star et être bien vu par la autorités publiques, cela ne suffit pas pour ravir le suffrage de tous les citoyens. A Marseille, le concert de David Guetta au parc Borély prévu le 23 juin avait été annulé après la vague de contestation suite à l’affaire de la subvention de 400 000 euros accordée par la mairie. 60 000 signatures avaient été récoltées dans une pétition sur Internet.
Il semblerait que l’histoire se répète. C’est au tour des Grenoblois de s’opposer à la venue de la super star française le 28 juin au Stade des Alpes. En cause ? Au-delà de la qualité musicale, les privilèges en tout genre dont bénéficie l’auteur aux 9 millions d'albums vendus à travers le monde. L’association Musact invite les Grenoblois à participer à une parade "anti-venue" le 28 juin, depuis le Quartier Berriat jusqu'au parc Paul Mistral.
Une dénonciation d’un ensemble de pratiques à Grenoble et en France
Sur son site, Musact explique les raisons : "Trop cher au contribuable pour un exilé fiscal. Il incarne l'aspect le plus commercial des musiques électroniques. Les artistes talentueux ne manquent pas en France et à Grenoble ! (…) les musiques électroniques et plus généralement les nuits grenobloises sont en danger de mort."
Musact demande ainsi une meilleure répartition des crédits, moins médiatique et plus implantée dans le long terme et le local : "Donnez-nous des lieux et même 10 fois moins de subventions, nous vous ferons venir davantage de monde, et sur la durée !" Le DJ Guetta n’a pas encore répondu. A croire que nul n’est prophète en ce pays.