Royal Dutch Shell doit toujours 2,3 milliards de dollars à l'Iran au titre d'achats de pétrole brut réalisés juste avant l'entré...
Royal Dutch Shell doit toujours 2,3 milliards de dollars à l'Iran au titre d'achats de pétrole brut réalisés juste avant l'entrée en vigueur de l'embargo décidé par l'Union européenne, montrent des documents publiés par la compagnie.
Shell avait poursuivi ses transactions avec l'Iran au premier semestre de 2012 en profitant de l'exemption bénéficiant aux contrats préexistants, alors que la plupart de ses concurrents avaient déjà cessé leurs achats.
"Aucun de ces achats n'a été payé et tous les contrats ont été rompus et les activités arrêtées avant le 28 juin 2012", a précisé la compagnie en référence à la date d'entrée en vigueur des sanctions contre le secteur pétrolier iranien.
La dette du groupe envers la compagnie pétrolière publique iranienne NIOC s'élève à 2,336 milliards de dollars, ajoute Shell, qui a aussi une créance de 11 millions.
"Nous sommes incapables de solder la position à payer en raison des sanctions applicables", explique Shell.
Les autorités britanniques ont interdit au groupe de payer directement sa dette.
Fin 2012, des sources du secteur avaient expliqué à Reuters que Shell envisageait une transaction dans le cadre de laquelle il paierait des livraisons de blé à Téhéran effectuées par le courtier en céréales américain Cargill. Mais l'Europe et les Etats-Unis se sont opposés au projet.
Shell avait critiqué l'an dernier l'embargo contre l'Iran. Son directeur général, Peter Voser, avait déclaré que "d'un point de vue purement commercial", les consommateurs européens en seraient les principales victimes car la mesure se traduirait par une hausse des prix à la pompe.
Reuters (Dmitry Zhdannikov, Marc Angrand pour le service français)
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