Le flou règne toujours à Madagascar sur la manière d’arriver aux élections qui doivent mettre fin à quatre ans de crise. Lors d’une visite é...
Le flou règne toujours à Madagascar sur la manière d’arriver aux élections qui doivent mettre fin à quatre ans de crise. Lors d’une visite éclair sur la Grande Île, lundi, une délégation de la SADC conduite par Bernard Membe, le ministre des Affaires étrangères tanzanien, a clairement fait savoir que l’organisation régionale ne conditionnait pas la levée des sanctions au retour sur l’île de l’ancien président Marc Ravalomanana. Une position contraire à celle exprimée la semaine dernière par l’Union africaine.
Accusée d’inertie depuis plusieurs mois, la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) marque son terrain.
Pour Bernard Membe, le ministre des Affaires étrangères tanzanien, c’est la SADC et personne d’autre qui tranche dans ce dossier : « La dernière position du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine est déroutante, regrettable même. Pour la SADC, la levée des sanctions n’est pas conditionnée au retour de l’ancien président Marc Ravalomanana. Une fois que les institutions prévues par la feuille de route seront toutes mises en place, notre devoir sera de lever ces sanctions même si Marc Ravalomanana n’est pas encore revenu ».
Au cours de sa visite, l’émissaire de la SADC s’est entretenu avec le président malgache de la transition Andry Rajoelina, sur le calendrier électoral et l’ordre des scrutins notamment. Le ministre tanzanien assure que la SADC va en discuter. Comme si la décision n’était pas déjà arrêtée. Et alors que le conseil de gouvernement vient d’adopter le décret entérinant les nouvelles dates. Le premier tour de la présidentielle est en effet prévu pour le 24 juillet prochain. RFI
Pour Bernard Membe, le ministre des Affaires étrangères tanzanien, c’est la SADC et personne d’autre qui tranche dans ce dossier : « La dernière position du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine est déroutante, regrettable même. Pour la SADC, la levée des sanctions n’est pas conditionnée au retour de l’ancien président Marc Ravalomanana. Une fois que les institutions prévues par la feuille de route seront toutes mises en place, notre devoir sera de lever ces sanctions même si Marc Ravalomanana n’est pas encore revenu ».
Au cours de sa visite, l’émissaire de la SADC s’est entretenu avec le président malgache de la transition Andry Rajoelina, sur le calendrier électoral et l’ordre des scrutins notamment. Le ministre tanzanien assure que la SADC va en discuter. Comme si la décision n’était pas déjà arrêtée. Et alors que le conseil de gouvernement vient d’adopter le décret entérinant les nouvelles dates. Le premier tour de la présidentielle est en effet prévu pour le 24 juillet prochain. RFI
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