Le président malgache de la transition Andry Rajoelina.. AFP/Grégoire Pourtier. Le report des élections attise les tensions politiques à Mad...
Avec cette annonce, tous les soupçons, toutes les accusations semblent désormais permises. Du côté d'Andry Rajoelina on se dédouane d'une quelconque responsabilité... et on accuse d'incompétence. Jean de Dieu Maharante est un proche collaborateur du président de la transition : « C'est une déception par rapport à la Cénit qui, je crois, est la première responsable de ce report. C'est un échec aussi de la primature qui a l'administration avec elle. Nous, on veut une inversion, et non pas de report ».
L'inversion du calendrier électoral refusée mardi par la Cénit, mais qui reste le cheval de bataille des partisans du résident Rajoelina. Tandis que chez leurs opposants, les proches de Marc Ravalomanana, ce sont toujours le retour et l'amnistie de leur leader qui sont réclamés. Et pour cela, le report du scrutin est plutôt une bonne nouvelle. Hanitra Razafimanantsoa s'en explique : « En six mois, on peut faire beaucoup de choses, si la volonté y est. Mais, quoiqu'il en soit, l'apaisement politique, il le faut absolument. Sinon, tenir des élections au mois de juillet, ou en septembre, peu importe. S'il n'y a pas d'apaisement, ce sera des élections pour rien du tout ».
Ainsi si ce sont d'abord des problèmes techniques qui ont conduit à décaler le scrutin. Les obstacles politiques pèsent sur le nouveau calendrier.
Par RFIComoresOnline.net | أخبار من جزر القمر.
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