Après avoir interdit à Marc Ravalomanana de rentrer dans son pays, les autorités malgaches de transition comptent bien empêcher aussi le ret...
Après avoir interdit à Marc Ravalomanana de rentrer dans son pays, les autorités malgaches de transition comptent bien empêcher aussi le retour de l'épouse de l'ancien président, en raison du risque de troubles à l'ordre public. Tous les deux vivent en exil en Afrique du Sud depuis le coup d'Etat et l'arrivée au pouvoir d'Andry Rajoelina, il y a quatre ans. Toutes les tentatives de retour du couple ont échoué, mais sa femme, Lalao, a envoyé une nouvelle demande à Antananarivo.
C’est officiellement pour être au chevet de sa mère malade et
hospitalisée que Lalao Ravalomanana veut rentrer à Madagascar. Elle en a
fait la demande au président de la transition. Elle n’a toujours pas
reçu de réponse.
Mais les partisans d’Andry Rajoelina, eux, sont clairs. La femme de leur adversaire n’est pas la bienvenue. C’est l’avis de Tsiebo Mahaleo : « D’un côté, il y a cette question familiale, et de l’autre, l’avenir de toute une nation. Imaginez un peu qu’il y ait encore un facteur de déclenchement pour faire éclater des soulèvements ou des accros, ce sera considéré comme un vice pour que les élections ne puissent se tenir ».
Le risque de troubles est un argument que balaie le chef de file de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo : « Si troubles il y a, ce sera des troubles qui seront manipulés. Madame Lalao Ravalomanana n’a aucune intention politique. Ces personnes- là ne feront l’objet d’aucune poursuite judiciaire à Madagascar. Donc ne faisons pas rentrer des choses sur un autre terrain, ne polémiquons pas ».
Lalao Ravalomanana a déjà tenté de rentrer dans son pays. C’était en juillet dernier. Sitôt arrivée à l’aéroport de la capitale, Antananarivo, elle avait été refoulée par les autorités. Par RFI
Mais les partisans d’Andry Rajoelina, eux, sont clairs. La femme de leur adversaire n’est pas la bienvenue. C’est l’avis de Tsiebo Mahaleo : « D’un côté, il y a cette question familiale, et de l’autre, l’avenir de toute une nation. Imaginez un peu qu’il y ait encore un facteur de déclenchement pour faire éclater des soulèvements ou des accros, ce sera considéré comme un vice pour que les élections ne puissent se tenir ».
Le risque de troubles est un argument que balaie le chef de file de la mouvance Ravalomanana, Mamy Rakotoarivelo : « Si troubles il y a, ce sera des troubles qui seront manipulés. Madame Lalao Ravalomanana n’a aucune intention politique. Ces personnes- là ne feront l’objet d’aucune poursuite judiciaire à Madagascar. Donc ne faisons pas rentrer des choses sur un autre terrain, ne polémiquons pas ».
Lalao Ravalomanana a déjà tenté de rentrer dans son pays. C’était en juillet dernier. Sitôt arrivée à l’aéroport de la capitale, Antananarivo, elle avait été refoulée par les autorités. Par RFI
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