Le Chef de l’Etat, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine et le Colonel AZALI Assoumani, ancien Président de l’Union des Comores, se sont ...
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Dr IKILILOU
Dhoinine et le Colonel AZALI Assoumani, ancien Président de l’Union des
Comores, se sont rencontrés cet après-midi du 7 janvier 2013, au Palais
de Beit-Salam, dans le cadre des vœux du nouvel an.
Cette rencontre qui a été l’occasion pour les deux
hommes d’échanger les vœux du nouvel an, leur a également donné
l’opportunité d’aborder les grandes questions d’actualité et les
perspectives qui s’offrent au pays en ce début de 2013.
A sa sortie du Palais de Beit-Salam, le Colonel AZALI
nous a réservé la primeur de ses discussions avec le Président de la
République :
« J’ai été programmé pour les audiences de présentation
des vœux au Président de la République. Je lui ai souhaité une bonne et
heureuse année 2013 à lui, à sa famille et à toute la population
comorienne, cet après-midi. Il est à la tête de notre pays et il a la
lourde charge de nous tous. Donc, il est tout à fait logique que nous
priions pour qu’il réussisse la lourde mission que nous lui avons tous
confiée.
Après les vœux, nous avons abordé longuement d’autres
questions intéressant le pays, notamment son développement. Nous avons
discuté ensemble, comment faire pour que chacun lui apporte sa
contribution.
J’ai saisi l’occasion pour le féliciter pour l’accès du
pays au point d’achèvement de l’l’IPPTE. Toutefois, je me suis permis
aussi de lui rappeler que ce point d’achèvement n’est qu’une étape, que
le processus continue et qu’il faut une grande sensibilisation pour que
les Comoriens comprennent que ce n’est pas une fin en soit, qu’il ne
faut pas croiser les bras. Il faut au contraire redoubler d’efforts car
nous n’avons obtenu qu’un allègement de la dette et non un épongeage.
Il faut savoir que nous ne pourrions pas vivre sans
contracter de crédits ; même les pays les plus riches en contractent. Un
dicton dit que celui qui contracte des dettes et les honore, devient
riche. Les comoriens ont dit : « celui qui vous accorde une dette vous a
donné car il vous a enlève une épine du pied ».
Donc contracter une dette devient quelque chose de
normal, mais il faut par la suite s’en acquitter. Nous ne pourrions pas
chaque fois tabler sur des effacements de la dette, car ça devient par
la suite une insulte.
Donc nous devons remercier Dieu pour ce cadeau de fin
d’année qu’Il nous nous a offert, mais cela est rendu possible grâce aux
efforts consentis jusqu’ici. Il faudra encore une fois expliquer à la
population que nous avons franchi une étape, mais qu’il nous reste
encore du chemin à faire. Les efforts doivent être collectifs et ils
doivent être consentis par tout le monde, fonctionnaires, hommes
politiques de tout bord, le secteur privé, tout le monde, chacun à son
niveau pour la construction du pays.
Encore une fois, nous devons tous, faire une prière pour
que notre pays se développe dans la paix, la stabilité et l’entente
pour pouvoir ensuite léguer aux générations futures, un pays où il fait
bon vivre ».
COMMENTAIRES