Le Ghana doit se ressaisir face au Mali, leader du groupe B, pour sauvegarder intactes ses chances de qualification et ne pas laisser le cha...
Le Ghana doit se ressaisir face au Mali, leader du groupe B, pour sauvegarder intactes ses chances de qualification et ne pas laisser le champ libre à la RD Congo, a priori supérieure au Niger, jeudi à Port Elizabeth.
- Ghana-Mali: attention danger
Les Black Stars ont subi une douche froide d'entrée en concédant le nul contre la RD Congo, après avoir pourtant mené 2-0 (2-2), affichant des lacunes défensives indignes d'un favori pour le titre. Paradoxalement, l'absence de plusieurs leaders offensifs (les frères Ayew, Kevin-Prince Boateng) n'a pas nui au rendement des Ghanéens qui ont surtout souffert derrière face à la vitesse et la technique des attaquants congolais. C'est donc une opération rachat qui leur est réclamée dans une poule beaucoup plus compliquée que prévu. Outre la RD Congo, il faudra en effet compter sur le Mali, dont les joueurs ne semblent guère perturbés par le conflit en cours dans leur pays. Au contraire, le succès contre le Niger (1-0), acquis de haute lutte grâce à leur leader Seydou Keita, semble avoir boosté leur moral. La méfiance est donc de mise chez les Ghanéens, battus par les Aigles lors de la petite finale de la CAN-2012 (2-0). D'autant que Patrice Carteron récupère le joueur de West Ham Modibo Maïga, considéré comme «un élément fondamental en attaque» par le sélectionneur malien et forfait pour le premier match en raison d'une blessure à la cuisse.
- RD Congo-Niger: simple formalité pour les Léopards?
Claude Le Roy n'a rien perdu de sa science infuse du continent. Cinq ans après avoir atteint les demi-finales avec le Ghana, le Français a démontré qu'il était un meneur d'hommes hors pair en tenant la dragée haute aux Black Stars avec la RD Congo (2-2), qu'il avait déjà menée en quart de finale en 2006 à la surprise générale. Pour sa 7e CAN, le champion d'Afrique 1988 n'est pas venu pour faire de la figuration. Le Niger, qui n'a pas inscrit le moindre point de toute son histoire en Coupe d'Afrique, n'a théoriquement pas les armes pour rivaliser avec la RDC et peut trembler avant de se frotter à la doublette magique Mputu-Mbokani. Son seul espoir: parier sur la discipline, le physique et l'engagement. Une recette qui a failli fonctionner face au Mali avant le coup de grâce donné par Keita. Mais avec un gardien (Daouda), expert dans les sorties aériennes ratées, et un attaquant (Maazou) à la technique frustre et sacré «Ballon de plomb 2011», la tâche paraît très délicate. (afp)
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