Le cyclone tropical Dumile s'est éloigné de la Réunion jeudi 3 janvier après-midi, après un passage à une centaine de kilomètres de sa c...
Le cyclone tropical Dumile s'est éloigné de la Réunion jeudi 3 janvier après-midi, après un passage à une centaine de kilomètres de sa côte ouest sans faire de dégâts majeurs, mais privant d'électricité quelque 100 000 foyers. Des rafales de 180 km/h ont soufflé sur les hauteurs du chef-lieu de l'île, Saint-Denis.
La préfecture de la Réunion, où vivent environ 800 000 personnes, a annoncé la levée de l'alerte rouge vers 20 heures (17 heures à Paris), soit dix heures après son déclenchement, estimant que le confinement de la population n'était plus nécessaire. Les aéroports pourront rouvrir vendredi matin, selon la même source.
A 19 heures locales (16 heures à Paris), le cyclone se situait à 180 km au sud de l'île et continuait à s'éloigner à la vitesse de 28 km/h. L'alerte rouge était entrée en vigueur à 10 heures (7 heures à Paris). En raison de cette alerte cyclonique rouge, les habitants n'avaient pas le droit de sortir "pour quelque cause que ce soit". Cela n'a pas empêché des petits groupes de badauds de se rendre sur le littoral, parfois en famille, pour admirer le déchaînement de vagues de 8 à 10 mètres de haut. Les forces de l'ordre ont été appelées à verbaliser, l'amende étant de 135 euros.
"PAS DE CATASTROPHES SIGNIFICATIVES"
Contrairement à Gamède, dernier cyclone à avoir frappé la Réunion en 2007, Dumile n'a provoqué aucun décès. Quatorze personnes dont un pompier ont été légèrement blessées et ont reçu des soins à l'hôpital, a indiqué la préfecture. Trois cents personnes ont également été accueillies, à titre préventif, dans des centres d'hébergement ouverts par les 24 communes réunionnaises.
Selon les premières constatations, les dégâts aux infrastructures de l'île semblent limités. "Il n'y a pas eu de catastrophes significatives", a souligné le préfet, Jean-Luc Marx. Il faudra attendre quelques jours pour mesurer les dommages causés à l'agriculture, en particulier aux productions maraîchères dont les prix flambent généralement après chaque cyclone. "Il n'y a plus rien comme culture, il faut recommencer à zéro", a dit un élu de Cilaos, situé sur les hauteurs du sud de l'île.
Malmené par des vents ayant soufflé en moyenne à 140-150 km/h et à plus de 170 km/h en rafales, c'est le réseau électrique d'EDF qui a le plus souffert du cyclone. De nombreuses lignes ont rompu et les réparations pourront commencer après la levée de l'alerte rouge, a indiqué EDF.
Dans son dernier bilan, EDF Réunion a annoncé que le pic de foyers privés d'électricité a été de 125 000, mais que ce chiffre était estimé à 81 700 à 19 heures (16 heures à Paris), en majorité dans l'ouest et le sud de cette île française de l'océan Indien.
"PAS LA FIN DU PHÉNOMÈNE CYCLONIQUE"
A la suite des crues, l'eau est devenue impropre à la consommation dans 45 000 foyers et la population a été invitée à la faire bouillir pour la rendre potable. Le réseau routier a été relativement épargné, selon un premier bilan de la Direction régionale des routes, mais devra être nettoyé sur plusieurs tronçons avant d'être à nouveau praticable, des petits éboulis et des tronçons d'arbres encombrant la chaussée.
A Saint-Louis, au sud de l'île, deux radiers, des passages bétonnés permettant aux véhicules de traverser à gué la rivière, ont été emportés par les eaux, sur une route à grande circulation. De nombreux autres radiers ont été submergés par les rivières en crue et demeurent fermés à la circulation. "Ce sera le gros point noir pour les jours à venir", a prévenu le préfet.
"La fin de l'alerte rouge ne signifie pas la fin du phénomène cyclonique", a néanmoins mis en garde M. Marx, indiquant que l'île passe dans une "phase de sauvegarde" qui pourra être assortie de l'interdiction de circuler sur certaines routes.
Le passage du cyclone Dumile intervient après cinq ans d'un "calme exceptionnel" selon Météo France. Le dernier cyclone qu'a connu la Réunion, Gamède, remonte à février 2007 ; il avait fait deux morts, des personnes qui avaient été emportées en tentant de traverser une rivière en crue. Gamède avait aussi détruit un pont de 550 mètres dans le Sud. source : lemonde.fr
La préfecture de la Réunion, où vivent environ 800 000 personnes, a annoncé la levée de l'alerte rouge vers 20 heures (17 heures à Paris), soit dix heures après son déclenchement, estimant que le confinement de la population n'était plus nécessaire. Les aéroports pourront rouvrir vendredi matin, selon la même source.
A 19 heures locales (16 heures à Paris), le cyclone se situait à 180 km au sud de l'île et continuait à s'éloigner à la vitesse de 28 km/h. L'alerte rouge était entrée en vigueur à 10 heures (7 heures à Paris). En raison de cette alerte cyclonique rouge, les habitants n'avaient pas le droit de sortir "pour quelque cause que ce soit". Cela n'a pas empêché des petits groupes de badauds de se rendre sur le littoral, parfois en famille, pour admirer le déchaînement de vagues de 8 à 10 mètres de haut. Les forces de l'ordre ont été appelées à verbaliser, l'amende étant de 135 euros.
"PAS DE CATASTROPHES SIGNIFICATIVES"
Contrairement à Gamède, dernier cyclone à avoir frappé la Réunion en 2007, Dumile n'a provoqué aucun décès. Quatorze personnes dont un pompier ont été légèrement blessées et ont reçu des soins à l'hôpital, a indiqué la préfecture. Trois cents personnes ont également été accueillies, à titre préventif, dans des centres d'hébergement ouverts par les 24 communes réunionnaises.
Selon les premières constatations, les dégâts aux infrastructures de l'île semblent limités. "Il n'y a pas eu de catastrophes significatives", a souligné le préfet, Jean-Luc Marx. Il faudra attendre quelques jours pour mesurer les dommages causés à l'agriculture, en particulier aux productions maraîchères dont les prix flambent généralement après chaque cyclone. "Il n'y a plus rien comme culture, il faut recommencer à zéro", a dit un élu de Cilaos, situé sur les hauteurs du sud de l'île.
Malmené par des vents ayant soufflé en moyenne à 140-150 km/h et à plus de 170 km/h en rafales, c'est le réseau électrique d'EDF qui a le plus souffert du cyclone. De nombreuses lignes ont rompu et les réparations pourront commencer après la levée de l'alerte rouge, a indiqué EDF.
Dans son dernier bilan, EDF Réunion a annoncé que le pic de foyers privés d'électricité a été de 125 000, mais que ce chiffre était estimé à 81 700 à 19 heures (16 heures à Paris), en majorité dans l'ouest et le sud de cette île française de l'océan Indien.
"PAS LA FIN DU PHÉNOMÈNE CYCLONIQUE"
A la suite des crues, l'eau est devenue impropre à la consommation dans 45 000 foyers et la population a été invitée à la faire bouillir pour la rendre potable. Le réseau routier a été relativement épargné, selon un premier bilan de la Direction régionale des routes, mais devra être nettoyé sur plusieurs tronçons avant d'être à nouveau praticable, des petits éboulis et des tronçons d'arbres encombrant la chaussée.
A Saint-Louis, au sud de l'île, deux radiers, des passages bétonnés permettant aux véhicules de traverser à gué la rivière, ont été emportés par les eaux, sur une route à grande circulation. De nombreux autres radiers ont été submergés par les rivières en crue et demeurent fermés à la circulation. "Ce sera le gros point noir pour les jours à venir", a prévenu le préfet.
"La fin de l'alerte rouge ne signifie pas la fin du phénomène cyclonique", a néanmoins mis en garde M. Marx, indiquant que l'île passe dans une "phase de sauvegarde" qui pourra être assortie de l'interdiction de circuler sur certaines routes.
Le passage du cyclone Dumile intervient après cinq ans d'un "calme exceptionnel" selon Météo France. Le dernier cyclone qu'a connu la Réunion, Gamède, remonte à février 2007 ; il avait fait deux morts, des personnes qui avaient été emportées en tentant de traverser une rivière en crue. Gamède avait aussi détruit un pont de 550 mètres dans le Sud. source : lemonde.fr
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