Un trentenaire a été abattu dans sa voiture, dans la nuit de samedi à dimanche, à Toulouse. Les motifs de ce qui semble être un guet-ape...
Un trentenaire a été abattu dans sa voiture, dans la nuit de samedi à
dimanche, à Toulouse. Les motifs de ce qui semble être un guet-apens
sont toujours inconnus.
La méthode rappelle celle utilisée à
Marseille ou en Corse. Mais c'est bien à Toulouse (Haute-Garonne),
qu'un homme a été abattu au volant de sa voiture, sur l’aire d’une
station-service. D’après les informations de «La Dépêche du Midi»,
les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, peu après
1 heure du matin. La victime serait tombée dans un guet-apens, à
seulement 300 mètres des urgences de l’hôpital Purpan, rapporte France 3 Midi-Pyrénées.
Une rafale de tirs de Kalachnikov a mortellement touché le jeune père
de famille: en tout, 27 douilles de gros calibres auraient été
retrouvées près du véhicule.
A 32 ans, l’homme aurait été l’un des
gérants d’une boîte de nuit, qu’il allait rejoindre lorsqu’il a été
abattu. Selon la chaîne régionale, il y a eu une course-poursuite entre
la victime et son ou ses assaillants, mais Nordine B. n’en a pas
réchappé, sa voiture ayant heurté un grillage. Il était toujours vivant,
mais grièvement blessé notamment à la tête, au moment où les secours
sont arrivés. Nordine B. a succombé deux heures plus tard à l’hôpital
Purpan, en dépit des efforts des médecins.
Connu des services de police
La
victime était, d’après France 3, connue des services de police: il
avait déjà fait de la prison pour des affaires de stupéfiants et de
violences dans le passé. Depuis deux ans, il s’occupait, notamment, de
la sécurité au sein de la Room 157, un établissement toulousain, et
n’avait pas attiré l’attention des policiers ces derniers temps. La
boîte de nuit a fait l’objet d’une perquisition, ce dimanche, et est
restée fermée le soir même. Son épouse, et mère de leur fillette de deux
ans et demi, a également été interrogée dans la journée, tout comme les
deux co-gérants de la Room 157.
Le motif reste mystérieux quant à
cette exécution. Faut-il se tourner vers le passé de la victime, vers
un règlement de comptes lié à sa profession ou bien imaginer une
motivation purement personnelle? Il y a «beaucoup de vérifications à
réaliser», a affirmé le procureur de la République Michel Valet à «La
Dépêche», «même si cela ressemble à un règlement de comptes». Le
véhicule qui a servi à la course-poursuite est toujours recherché par la
police judiciaire, à qui l’enquête a été confiée. Le procureur de la
République de Toulouse devait donner une conférence de presse à 16
heures ce lundi, afin de donner de plus amples informations sur cet
évènement.
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