Le Brésil défiera l'Italie au premier de la Coupe des Confédérations 2013 (groupe A). L'Espagne, championne du monde, croisera Ta...
Le Brésil défiera l'Italie au premier de la Coupe des Confédérations 2013 (groupe A). L'Espagne, championne du monde, croisera Tahiti dans le groupe B.
Le Brésil, qui a hérité samedi au tirage au sort de la Coupe des
Confédérations (15-30 juin 2013) de l'Italie, Mexique et Japon, n'aura
pas droit à l'erreur avec "son" Mondial 2014 en vue, tandis que
l'Espagne (avec Uruguay, Tahiti et le futur vainqueur de la CAN) n'a pas
la même pression. Le tirage à Sao Paulo, effectué par la top-model
brésilienne Adriana Lima et le secrétaire général de la FIFA Jérôme
Valcke, a connu un couac. Le responsable de la FIFA s'est ainsi retrouvé
avec deux équipes avec la même position dans le groupe B (position B3),
provoquant un moment de flottement dans la cérémonie.
Cette erreur ne changeait rien pour la composition du groupe
mais cela a provoqué un petit bug sur l'écran géant qui donnait les
groupes en direct dans la salle de cérémonie située à côté d'un grand
hôtel à l'est de Sao Paulo. M. Valcke a lancé avec humour sur scène: "Monsieur le président Blatter, j'ai besoin de votre aide là", devant une salle légèrement confuse. Puis tout est rapidement rentré dans l'ordre.
Pourtant le tirage était simple, les grosses affiches étaient
déjà connues. M. Valcke avait dévoilé mercredi que le Brésil, pays hôte,
serait dans le groupe A et l'Espagne champion du monde en titre dans le
groupe B. Deux équipes d'une même Confédération ne pouvant se
rencontrer au premier tour (les deux premiers de chaque poule vont
ensuite en demi-finale) plaçait automatiquement l'Italie avec la Seleçao
et l'Uruguay avec la "Roja". Il ne restait plus que quatre équipes à
répartir au tirage samedi...
Le Brésil, roi de la compétition
La "Roja" de Vicente Del Bosque n'a pas grand chose à craindre
sur le papier et peut de toute façon se permettre de rater cette Coupe
des Confédérations. Lors de dernière édition, en 2009 en Afrique du Sud,
la bande à Iker Casillas
avait été éliminée par les Etats-Unis en demi-finale (2-0). Mais
personne ne s'en soucie en Espagne, car cet accroc n'entache pas une
série exceptionnelle Euro 2008 / Mondial 2010 / Euro 2012.
Le Brésil n'aura pas de marge d'erreur. Le pays de Pelé a gagné
les deux dernières Coupes des Confédérations (trois au total dans son
palmarès), mais est ensuite passé à côté des Mondiaux 2006 et 2010,
éliminé à chaque fois en quart de finale. Le dernier des cinq titres
suprêmes remonte à 2002 et l'attaquant vedette qui embrassait à l'époque
la Coupe du monde à Yokohama était Ronaldo, auteur du doublé de la
victoire contre l'Allemagne (2-0).
L'ex-gloire de la Seleçao est aujourd'hui membre du comité
d'organisation local (COL) du Mondial 2014 et vit très mal la 13e place
FIFA de l'équipe nationale, parlant même d'un foot brésilien "au creux de la vague".
La Fédération brésilienne de football (CBF) vient d'ailleurs de
traverser une belle tempête en débarquant vendredi dernier le
sélectionneur Mano Menezes avant de nommer ce jeudi Luiz Felipe Scolari,
qui déjà avait déjà guidé la légion brésilienne sur les sentiers de la
gloire en 2002. Mais la pression reste intense. Cafu, champion du monde
1994 et 2002, trouve injustifié le limogeage de Menezes. Et pendant ce
temps là, la presse brésilienne réclame des victoires, une identité de
jeu et le retour des artistes.
La FIFA, elle, a d'autres exigences. La Coupe des Confédérations
n'est pas un défi sur le plan organisationnel, car l'échelle n'a rien à
voir avec celle d'un Mondial (8 équipes contre 32, 6 villes hôtes au
lieu de 12). M. Valcke ne cesse de répéter diplomatiquement qu'il y a
encore "beaucoup de travail" d'ici le Mondial. La Coupe des Confédérations marquera un point de passage important: plus qu'un an avant le grand show.
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