Le ministre algérien de l'Intérieur estime que l'argument selon lequel le nord du Mali pourrait se transformer en base arrière d&...
L'arrière-cour sahélienne
L'Algérie ne souhaite pas que des puissances étrangères viennent mettre leur nez dans une zone qu'elle considère comme son arrière-cour. Ce sont les Algériens qui depuis vingt ans ont parrainé les divers accords de paix entre Bamako et les rébellions touaregs. Si vous regardez de près tous ces accords, constate un fin connaisseur de l'histoire malienne, ils ont abouti à l'effacement de l'Etat dans le Nord, et au fil du temps l'évacuation des garnisons militaires a permis l'installation d'AQMI et le développement de toutes sortes de trafics.
A tort ou à raison le gouvernement algérien dédramatise la situation. Le nombre de terroristes et de narcotrafiquants au Sahel «ne dépasse pas 2000 à 3000» note encore le ministre algérien. Mercredi 7 novembre à New York le ministre allemand des Affaires étrangères jugeait lui que l'établissement d'un refuge pour terroristes dans le nord du Mali menacerait la sécurité mondiale.
L'Algérie ne souhaite pas que des puissances étrangères viennent mettre leur nez dans une zone qu'elle considère comme son arrière-cour. Ce sont les Algériens qui depuis vingt ans ont parrainé les divers accords de paix entre Bamako et les rébellions touaregs. Si vous regardez de près tous ces accords, constate un fin connaisseur de l'histoire malienne, ils ont abouti à l'effacement de l'Etat dans le Nord, et au fil du temps l'évacuation des garnisons militaires a permis l'installation d'AQMI et le développement de toutes sortes de trafics.
A tort ou à raison le gouvernement algérien dédramatise la situation. Le nombre de terroristes et de narcotrafiquants au Sahel «ne dépasse pas 2000 à 3000» note encore le ministre algérien. Mercredi 7 novembre à New York le ministre allemand des Affaires étrangères jugeait lui que l'établissement d'un refuge pour terroristes dans le nord du Mali menacerait la sécurité mondiale.
RFI
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