Les victimes de viols sont souvent considérées comme une «honte» par leur famille et la communauté. Spencer Platt/Getty Images ...
Au Chili, le gouvernement a lancé une campagne de prévention : « Non à la violence dans le couple adolescent ». Affiches, séminaires, débats dans les collèges et lycées, campagne sur les réseaux sociaux, spots publicitaires… pour lutter contre le machisme au plus jeune âge.
En Afghanistan, onze ans maintenant après la chute du régime taliban, la condition des femmes est encore difficile. L’Afghanistan reste une société conservatrice, où les femmes victimes de violences obtiennent rarement un statut de victime. Pour les protéger, plusieurs foyers réservés aux Afghanes ont été ouverts ces dernières années.
En Inde, l'ascension de plusieurs femmes à des postes clés en politique donne une image souvent trompeuse de la condition de la femme dans le pays. De nombreuses indiennes sont encore régulièrement victimes de violences au sein d'une société qui reste en grande partie patriarcale.
En Afrique, s'il est un domaine dans lequel on a peu avancé en matière des droits des femmes, c'est bien celui de l'excision et du mariage forcé précoce. Malgré les efforts faits par les associations de femmes et de défense des droits de la personnes, ceux-ci se heurtent à une pratique profondément ancrée dans les mœurs, comme au Sénégal où la pratique de l'excision, illégale depuis 1999, bien qu'en recul, reste une pratique normale.
Khady Koïta est Sénégalaise. Elle a quatorze ans, lorsqu'elle découvre la France en 1990. Mariée de force un an plus tôt au Sénégal, elle aura quatre enfants.
Aujourd'hui Khady Koita aide les autres. Elle travaille pour le GAMS, une association réputée pour ces actions de lutte contre les mutilations sexuelles, mais également toute forme de violences, comme le mariage précoce et / ou forcé, les pratiques traditionnelles néfastes pour la femme. Elle aussi présidente de la Palabre, association qui construit des centres d'accueil d'hébergement au Sénégal pour jeunes filles victimes de mariages forcés ou d'excision. Deux pratiques qui se cumulent malheureusement pour certaines, d'une violence extrême. Khadi Koïta est l'auteur d'un livre sorti en 2005 : Khady mutilée, aux éditions Oh !
En Algérie, plus de 12 000 femmes par an dénoncent des violences. Un chiffre en augmentation. Mais cette augmentation indique surtout que plus de femmes se décident à porter plainte. Une petite victoire pour les associations féministes qui ont bien du mal à travailler.
Khady Koïta est Sénégalaise. Elle a quatorze ans, lorsqu'elle découvre la France en 1990. Mariée de force un an plus tôt au Sénégal, elle aura quatre enfants.
En Algérie, plus de 12 000 femmes par an dénoncent des violences. Un chiffre en augmentation. Mais cette augmentation indique surtout que plus de femmes se décident à porter plainte. Une petite victoire pour les associations féministes qui ont bien du mal à travailler.
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