Il existe des formes agressives du cancer de la prostate, mais la plupart d’entre eux évoluent lentement et silencieusement durant des année...
Il existe des formes agressives du cancer de la prostate, mais la plupart d’entre eux évoluent lentement et silencieusement durant des années.
Et lorsqu’ils se manifestent, c’est souvent sous la forme de signes urinaires, avec notamment une tendance à l’incontinence urinaire. À noter que l’incontinence urinaire fait aussi souvent partie des effets secondaires du traitement du cancer de la prostate…
Le point sur la relation entre cancer de la prostate et incontinence urinaire.
C’est ainsi que toute affection de la prostate peut donc avoir des répercussions sur les fonctions sexuelles et urinaires.
Rappelons que la prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin située sous la vessie et entourant l’urètre, le canal par lequel s’écoulent l’urine et le sperme.
La prostate sécrète le liquide séminal qui entre dans la composition du sperme. Cette glande joue aussi un rôle clé lors de l’éjaculation.
Il existe des formes agressives de cancer de la prostate.
Mais sinon, le cancer de la prostate évolue très lentement et reste longtemps localisé dans la prostate... A tel point que pendant des années, les effets sur la santé sont indécelables ou limités.
En conséquence, l’intérêt du diagnostic (dosage des PSA et toucher rectal) est discuté et le traitement souvent différé dans la mesure où une majorité des personnes chez qui l’on diagnostique un cancer de la prostate, mourront en fait d’une autre cause, notamment cardiovasculaire, tandis que les traitements du cancer de la prostate ont des effets indésirables urinaires et érectiles.
Dans les cas où le cancer de la prostate se manifeste par des symptômes, les plus courants sont les suivants, lesquels sont communs à d’autres maladies de la prostate, notamment l’hypertrophie bénigne de la prostate :
Le traitement du cancer de la prostate dépend de la taille de la tumeur, de son stade, de sa vitesse d’évolution, de son agressivité.
Souvent, une simple surveillance active est mise en place.
Lorsqu’une intervention s’impose, il s’agit de la chirurgie, qui consiste en l’ablation de la prostate et parfois des tissus environnants. Ce traitement peut entraîner des troubles érectiles et urinaires, qui disparaissent habituellement dans les 2 ans suivant l’opération.
D’autres options thérapeutiques sont possibles :
Et lorsqu’ils se manifestent, c’est souvent sous la forme de signes urinaires, avec notamment une tendance à l’incontinence urinaire. À noter que l’incontinence urinaire fait aussi souvent partie des effets secondaires du traitement du cancer de la prostate…
Le point sur la relation entre cancer de la prostate et incontinence urinaire.
- Le cancer de la prostate : le cancer le plus fréquent chez l’homme
- L’incontinence est un des symptômes du cancer de la prostate
- L’incontinence est un effet secondaire du traitement du cancer de la prostate
Le cancer de la prostate : le cancer le plus fréquent chez l’homme
En France, 70.000 nouveaux cas de cancer de la prostate sont diagnostiqués chaque année. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez l’homme et de la 2e cause de décès par cancer, avec l’équivalent de 10.000 décès par an.
C’est ainsi que toute affection de la prostate peut donc avoir des répercussions sur les fonctions sexuelles et urinaires.Rappelons que la prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin située sous la vessie et entourant l’urètre, le canal par lequel s’écoulent l’urine et le sperme.
La prostate sécrète le liquide séminal qui entre dans la composition du sperme. Cette glande joue aussi un rôle clé lors de l’éjaculation.
L’incontinence est un des symptômes du cancer de la prostate
Il existe des formes agressives de cancer de la prostate.
Mais sinon, le cancer de la prostate évolue très lentement et reste longtemps localisé dans la prostate... A tel point que pendant des années, les effets sur la santé sont indécelables ou limités.
En conséquence, l’intérêt du diagnostic (dosage des PSA et toucher rectal) est discuté et le traitement souvent différé dans la mesure où une majorité des personnes chez qui l’on diagnostique un cancer de la prostate, mourront en fait d’une autre cause, notamment cardiovasculaire, tandis que les traitements du cancer de la prostate ont des effets indésirables urinaires et érectiles.
Dans les cas où le cancer de la prostate se manifeste par des symptômes, les plus courants sont les suivants, lesquels sont communs à d’autres maladies de la prostate, notamment l’hypertrophie bénigne de la prostate :
On retiendra que les troubles urinaires, dont l’incontinence urinaire, représentent les principaux symptômes d’un problème de prostate.
- Troubles urinaires :
- Incontinence urinaire ou difficulté à retenir l’urine.
- Besoin fréquent d’uriner surtout la nuit.
- Difficulté à initier la miction.
- Faible débit urinaire.
- Brûlure ou douleur lors de la miction.
- Présence de sang dans les urines ou dans le sperme.
- Douleurs dans le bas du dos, les hanches, le haut des cuisses.
- Plus rarement des troubles de l’érection.
L’incontinence est un effet secondaire du traitement du cancer de la prostate
À noter que l’incontinence urinaire peut aussi être liée au traitement du cancer de la prostate.C’est d’ailleurs le premier effet secondaire potentiel de la prise en charge du cancer de la prostate, avec le risque de troubles de l’érection.
Le traitement du cancer de la prostate dépend de la taille de la tumeur, de son stade, de sa vitesse d’évolution, de son agressivité.
Souvent, une simple surveillance active est mise en place.
Lorsqu’une intervention s’impose, il s’agit de la chirurgie, qui consiste en l’ablation de la prostate et parfois des tissus environnants. Ce traitement peut entraîner des troubles érectiles et urinaires, qui disparaissent habituellement dans les 2 ans suivant l’opération.
D’autres options thérapeutiques sont possibles :
- la cryothérapie (destruction de la tumeur par le froid),
- la radiothérapie (destruction par des radiations électromagnétiques),
- la curiethérapie (substances radioactives),
- l’hormonothérapie,
- la chimiothérapie (en cas de métastases),
- les ultrasons de haute densité.
On retiendra que les traitements du cancer de la prostate
ne sont pas anodins et qu’il convient de discuter de leurs effets
indésirables potentiels afin d’opter pour les solutions les plus
efficaces et les moins traumatisantes, selon l’âge du patient et le type
de tumeur.