INTERVENTION AU MALI – Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi à l'unanimité une résolution proposée notamment par la Fra...
INTERVENTION AU MALI – Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi à l'unanimité une résolution proposée notamment par la France qui donne 45 jours aux pays ouest-africains pour préciser leurs plans en vue d'une intervention militaire destinée à reconquérir le Nord-Mali.
Plusieurs milliers de personnes ont entamé jeudi une marche dans le centre de Bamako pour réclamer l'intervention d'une force armée ouest-africaine en soutien de l'armée malienne pour reconquérir le nord du Mali occupé par des groupes islamistes - Habibou Kouyate/Afp.
La région Nord-Mali est contrôlée par des islamistes extrémistes.
Le texte invite en parallèle le gouvernement malien et les rebelles touareg à «s'impliquer dés que possible dans un processus de négociations crédible afin de rechercher une solution politique viable respectant la souveraineté, l'unité et l'intégrité territoriale du Mali».
Le secrétariat général de l'ONU devra travailler avec la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) et l'Union africaine pour présenter dans un délai de 45 jours au Conseil des «recommandations détaillées et praticables» en vue d'une intervention armée, notamment «un concept opérationnel», une liste de troupes et une évaluation des coûts.
Une première mouture du texte parlait de 30 jours mais un délai de 45 jours a été jugé plus réaliste. En attendant, la résolution invite les pays membres de l'ONU et des organisations comme l'Union européenne à commencer à entraîner et à équiper l'armée malienne, qui devra mener la reconquête du Nord, et à «soutenir les efforts pour combattre les groupes terroristes».
Deuxième résolution avant la fin de l'année
Ce n'est que dans un deuxième temps, au mieux à la fin de l'année, et par une deuxième résolution, que le Conseil pourra donner son feu vert formel au déploiement d'une force.
Bamako a requis officiellement un mandat de l'ONU pour une «force militaire internationale» avec un déploiement au Mali de troupes ouest-africaines qui l'aideraient à reconquérir le nord du pays, contrôlé par des extrémistes dont certains sont liés à Al-Qaïda.
Mais le Conseil de sécurité réclame en vain depuis six mois des détails sur les modalités de cette intervention (objectifs, troupes, commandement, besoins logistiques, etc..) avant de statuer sur un mandat.
(ats/afp/Newsnet)
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