Les pourparlers «avancent bien», selon un participant aux discussions des deux groupes, cité par le JDD. Le schéma étudié laisserait à Viven...
Les pourparlers «avancent bien», selon un participant aux discussions des deux groupes, cité par le JDD. Le schéma étudié laisserait à Vivendi 49% du capital de sa filiale SFR.
L'opérateur télécoms SFR et le câblo-opérateur Numericable mènent des discussions en vue d'un possible rapprochement, qui donnerait naissance à un poids lourd du très haut débit en France, rapporte la presse du week-end. Selon le JDD et le site internet du Figaro , dont les sources ne sont pas identifiées, SFR et Numericable discutent depuis plusieurs semaines de cette alliance.
Les pourparlers «avancent bien», selon un participant aux discussions cité par le JDD, qui rappelle que le groupe Vivendi, propriétaire de SFR, réfléchit à une sortie du secteurs des télécoms, bouleversé depuis plusieurs mois par l'arrivée de Free. Le montage prévoit, selon le JDD, que Vivendi conserve 49% de l'entité, qui serait cotée en Bourse, avec une compensation de 4 milliards en cash. Un proche du dossier estime que les économies de coûts seraient de l'ordre de 1 milliard d'euros, rapporte le journal dominical.
Cette union entre le deuxième opérateur mobile français et le seul câblo-opérateur national créerait un acteur de premier plan de l'internet à très haut débit, via la fibre optique. L'idée est que l'offre de très haut débit de Numericable bénéficie de la force de frappe du portefeuille de clients de SFR. La filiale de Vivendi ouvrira son réseau 4G le 28 novembre à Lyon, mettant l'accent sur les débits pour surfer avec un smartphone sur Internet. Objectif : se différencier de ses concurrents et des offres low cost, notamment de Free.
Deux autres pistes possibles pour SFR
Le JDD ajoute, sur la base de propos d'un conseiller de Vivendi, que ce rapprochement est une option parmi d'autres et pas le scénario préféré pour le groupe. Citant deux autres pistes envisageables pour SFR.
La première consisterait à revendre SFR à Vodafone, alors même que Vivendi a racheté 44% des parts du britannique dans l'opérateur français pour près de 8 milliards d'euros en 2011. Le sujet devrait être abordé mardi lors d'une réunion entre le président du conseil de surveillance de Vivendi Jean-René Fourtou et les ministres Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin.
La seconde, qui rencontre peu d'écho pour l'heure, passerait par une introduction en Bourse de SFR, à travers une scission, comme ce que vient d'annoncer le groupe PPR avec la Fnac, ce qui impliquerait une vente au préalable des deux autres filiales télécoms de Vivendi, à savoir le brésilien GVT et Maroc Télécom, selon le JDD.
Par AGENCELes échos
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